La SuperWheel, pour aller plus vite à vélo sans moteur

Stéphane Basso a fondé CicloCaffè, un magasin de location et de vente de vélos sur le bassin d’Arcachon également distributeur exclusif en France d’une innovation : la SuperWheel, dont l’inventeur est irlandais.

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Le potentiel de la SuperWheel

Le potentiel de la SuperWheel

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Qu’est-ce que la SuperWheel ?

Qu’est-ce que la SuperWheel ?

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Il milite pour les mobilités douces et choisit le vélomobile

Il milite pour les mobilités douces et choisit le vélomobile

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Après avoir travaillé dans l’informatique, Stéphane Basso veut désormais mettre les gens à vélo. Et c’est ce qu’il fait dans le cadre de sa nouvelle activité. Il a ouvert un magasin de vente et de location de vélos à Andernos-les-Bains, sur le Bassin d’Arcachon en Gironde.

Mais bien plus qu’un magasin, CicloCaffè est le distributeur exclusif en France d’une innovation : la SuperWheel, dont l’inventeur Simon Chan est irlandais.

La SuperWheel fait gagner 5 km/h

« Il s’agit d’une roue révolutionnaire qui offre une assistance écologique sans moteur, grâce à une technologie astucieuse qui convertit une partie de votre poids en énergie cinétique et aide ainsi la roue à tourner », explique Stéphane Basso. 

Plus concrètement, « sur un vélo standard, à effort égal, je gagne 5 km/h, c’est-à-dire que je roule à 25 km/h au lieu de 20. Nous avons fait des tests avec des capteurs de puissance. Ils indiquaient que, pour garder la même moyenne sur plusieurs kilomètres, nous avions besoin de 30 à 35 % de puissance en moins. Ce n’est pas négligeable. Vous avez l’impression d’avoir tout le temps le vent dans le dos », décrit Stéphane Basso, qui croit au potentiel de la SuperWheel déjà distribuée à Hong Kong et Tokyo en plus d’Andernos. « Nous pensons que cela va intéresser les fabricants de vélo », confie-t-il.

La SuperWheel est vendue au prix de 490 euros, pneu, chambre à air et pignons de vitesses compris.

La SuperWheel. Crédit Hélène Lerivrain / AirZen Radio.

Militant mobilité douce

Lui milite, à titre personnel, pour les mobilités douces. « Je suis parti du principe que prendre un engin d’une tonne et demie pour déplacer un bonhomme de 70 kilos, c’est une aberration physique. Même dans une voiture électrique le problème, ce n’est pas électrique, c’est voiture. En ce qui me concerne, je cherchais un véhicule léger qui consomme peu pour mes déplacements de proximité. Et j’ai trouvé le vélo mobile, un tricycle couché complètement caréné sans assistance qui permet de rouler à 40 km/h. »

Ce contenu audio a été diffusé le 14 juin 2023 sur AirZen Radio. Maintenant disponible en podcast sur airzen.fr, notre application et toutes les plateformes de streaming.

Par Helene Lerivrain

Journaliste

Agence de communication Perpignan