Nous avons rendez-vous au parc Montsouris, à Paris. J’arrive un peu en avance, pour une fois. Ce n’est pas moi qui ai choisi le lieu. Si je l’avais fait, je n’aurais pas choisi celui-ci. Ce coin de Paris ne m’est pas familier, je vais donc me laisser porter. En sortant du tramway, je passe les portes de ce parc public. Allergies obligent, j’ai pris un antihistaminique pour ce reportage.
J’enregistre quelques sons d’oiseaux et de passants, et je l’aperçois. Réjane est solaire et pétillante. Comme une fleur. Réjane d’Espirac est auteure et réalisatrice de documentaires. Je la rencontre pour parler de son nouveau livre « La Puissance discrète des fleurs », publié aux éditions Tana.
« Leur seule présence nous raconte déjà des milliards de choses », s’exalte Réjane en s’arrêtant devant une fleur violette. Ce sont elles qui lui ont ouvert la voie de la sensibilité, de la fragilité. L’autrice l’assure : nul besoin de connaitre le nom ou les particularités des fleurs pour les admirer et partager un bout de souvenir. « La Puissance discrète des fleurs » n’est ainsi pas un ouvrage technique, mais un hommage à ces points colorés qui habillent nos paysages. Un livre dédié au beau.