Xavier Ducos, maraîcher girondin, s’est remis en question après 20 années d’utilisation des produits pesticides : « Je ne voulais plus empoisonner les gens, mais travailler avec la terre et pour les consommateurs. »
Depuis, autour de sa ferme à Loupiac-de-la-Réole, il voit les jeunes agriculteurs – souvent des couples – s’installer pour faire aussi du maraichage biologique.
Davantage de liens
Il se félicite de voir « la bio avoir le vent en poupe », mais ne voudrait pas faire croire que l’agriculture biologique invente de nouvelles pratiques : « Ce n’est pas quelque chose de nouveau. On travaille comme travaillaient nos grands-parents. C’est plus usant physiquement, mais c’est le prix à payer pour être en accord avec ses principes. »
Surtout, il retient un lien amélioré avec les consommateurs qu’il croise notamment sur les marchés où il vend ses produits et a de l’espoir en voyant « que le virage est pris au bon moment et que les idées font leur chemin et continue de se transmettre. »