À Sallebœuf, à quelques kilomètres de Bordeaux, des blaireaux, des sangliers, des moutons ou encore des cochons respirent un air nouveau. Après avoir subi, pour la plupart, de la maltraitance, un abandon ou une vie en nature impossible, ils se reposent désormais chez Karine Foezon, ancienne psychopraticienne qui a créé le refuge Touche pas à mon Popotte.
Ainsi, depuis 10 ans, elle s’occupe, avec la vice-présidente de l’association, Sylvie Dubus, et quelques bénévoles, d’une soixantaine d’animaux, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, leur prodiguant soins, nourriture, et surtout beaucoup d’amour. Construit sur plusieurs hectares, le refuge se compose de différents espaces aménagés pour chaque espèce, leur permettant ainsi de vivre en semi-liberté.

C’est le cas de Volt, le dernier petit sanglier accueilli. Celui-ci a subi de graves violences lorsqu’il était marcassin. Il a été soigné, remis d’aplomb et semble vivre aujourd’hui une vie heureuse aux côtés des humaines qui l’ont soigné. À tel point qu’il grommelle joyeusement avec beaucoup d’entrain en accourant vers elles, dès qu’elles entrent dans son enclos.
Des histoires comme celles-ci , il en existe malheureusement de nombreuses au sein de ce refuge qui ne vit que grâce au soutien bénévole et à leurs partenaires, tels que la Fondation Brigitte Bardot ou encore la SPA.
Si vous souhaitez en savoir plus concernant le refuge Touche pas à mon Popotte, écoutez l’interview réalisée avec sa présidente, Karine Foezon.
