Si vous passez à Jules Joffin, ne soyez pas choqués par ces drôles de sculptures d’1 mètre 50. Pour certains, il s’agit d’un personnage de dessin animé. Pour d’autres, ces formes bizarroïdes font figure de Tour Eiffel moderne. Mais alors qu’en est-il réellement ?
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L’artiste Karine Branger a voulu marquer le coup, et c’est réussi. Cette plasticienne de renom cherche à sensibiliser sur l’organe féminin par le biais d’une mini-exposition nommée TROPHY : « […] Dans le meilleur des cas, beaucoup de gens ne connaissent que sa partie externe » précise-t-elle à nos confrères du Parisien.
C’est à l’occasion et à partir de la journée internationale du droit des femmes, le 8 mars dernier, que l’idée de ce projet a germé. Si dans un premier temps ces œuvres baptisées « What » et « Why » ont un rôle purement éducatif, elles font également référence au miroir et à la couleur rouge (en référence au sang des règles).
Dans un post Instagram, l’artiste explique que TROPHY offre la possibilité : « d’utiliser l’un des symboles de pouvoir patriarcaux (le trophée et la symbolique du chasseur associée, celle d’une toute-puissance d’un être sur l’autre, le premier ayant droit de vie ou de mort sur l’autre…) pour restituer aux femmes le pouvoir qui devrait être le leur ».
