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Dans le Cher, l’écopôle expérimente du bio écolo, social et citoyen

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Au sud de Vierzon, l'écopôle alimentaire de la Chaponnière donne accès à des terres à des maraîchers en apprentissage. Il donne aussi accès à du bio pour les habitants des quartiers populaires.

À Saint-Hilaire-de-Court (Cher), l’écopôle alimentaire de la Chaponnière veut permettre à des futurs maraîchers de se former au bio. Formés aussi par le lycée agricole de Bourges, ils pourront devenir ouvriers agricole ou s’installer sur leurs propres terres. Sur la quinzaine de maraîchers, six souhaitent s’installer dans la durée.

Ce tiers-lieu permet en plus à des habitants des quartiers populaires de se nourrir en bio. « On doit être un lieu où on parle d’alimentation. Car si on produit de la nourriture que personne n’achète, ça n’a aucun sens », raconte Céline Millerioux, chargée de développement de l’association C2S Service qui gère le lieu.

Un écopôle bio, participatif et solidaire

Le travail avec les centres sociaux, l’épicerie sociale et la mairie de Vierzon permet d’imaginer la suite avec les citoyens. Il faut dire que l’écopôle revendique sa volonté d’être « participatif, écologique et solidaire ».

Installé sur le site d’un ancien moulin, l’écopôle poursuit son développement. Les agriculteurs travaillent la terre d’1,5 hectare sur les 6 ha disponibles pour produire légumes et petits fruits – tous bio. Un troupeau de moutons sert de tondeuse.

Cuisine mobile et quartiers fertiles

Aussi, l’écopôle vient d’acquérir une « cuisine mobile » posée sur une remorque, sorte de cousine du food truck. L’équipe de l’écopôle pourra bientôt proposer un service traiteur convivial et alternatif sur les marchés et les brocantes.

Lauréat de l’opération Quartiers Fertiles, l’écopôle espère pouvoir bientôt installer des maraîchers dans les quartiers dits Politique de la Ville. « C’est pour approvisionner au plus près des personnes en quartier populaire, pour rapprocher les lieux de production et ces quartiers », s’enthousiasme Céline Millerioux.

Ce ne sont pas les projets qui manquent, ni l’énergie : « On expérimente. On voit ce qui marche et ce qui ne marche pas. Pour le moment, ça fonctionne pas trop mal », sourit-elle.

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