En France, plus d’un millier de personnes exercent le métier d’agent de recherche privée, autrement dit, de détective privé. Parmi eux, Nicolas. Il a ouvert son cabinet Ami Détective, à Rennes, fin 2021.
Pour lui, « être détective privé aujourd’hui, c’est assez large (…) En fait, le détective privé, il a deux grandes choses à faire : soit il fait de la collecte d’informations – sur des sociétés, des gens ou autre – soit il administre la preuve, c’est-à-dire prépare un rapport qui va pouvoir aller en justice. »
Aujourd’hui, tout le monde peut faire appel à un détective privé, explique Nicolas. « A 70%, ce sont les entreprises qui nous contactent. Les entreprises peuvent enquêter sur les arrêts maladie abusifs, sur le vol ou le coulage de marchandises, le travail dissimulé, la concurrence déloyale, le harcèlement au travail aussi. Mais aussi, rechercher de la solvabilité, des gens qui vous doivent de l’argent mais ont déménagé sans laisser d’adresse. Et de l’autre côté, on retrouve les particuliers. Et parmi les dossiers, on va retrouver le fameux adultère, la garde d’enfant, le harcèlement aussi, la délinquance juvénile, la recherche de débiteurs ou encore la recherche d’héritiers. »
Une profession encadré
À côté de ces deux types de clientèles, Nicolas identifie aussi les associations et les collectivités, comme les mairies, par exemple, qui font appel à des privés pour retrouver les auteurs de dégradations ou de dépôts d’ordures sauvages.
Si vous ne devez retenir qu’un conseil de Nicolas : « Poussez la porte d’un détective privé. On est là, vraiment, pour vous écouter, pour vous aider. Souvent, le premier rendez-vous est gratuit. On est là aussi pour comprendre la problématique et pour savoir si on peut ou non prendre l’affaire. Si vous faites appel à un privé, il y a deux ou trois choses à connaître : on a des agréments, une carte professionnelle, un agrément dirigeant, une autorisation d’exercer, et tout ça, vous pouvez le vérifier vous-même sur le site du CNAPS. »