Des études universitaires dans l’enseignement du sport, des titres de champion régional en boxe et arts martiaux, un début comme boxeur professionnel, Colas végète en France, comme son épouse, ostéopathe qui plafonne également.
On peut légitimement se poser la question de savoir si une expatriation leur donnera, à l’un comme à l’autre, un élan différent. Partir était de toute façon un projet commun. Mais à voir le chemin qu’ils ont parcouru en seulement cinq ans, il semble que leur choix était le bon.
Développer ses capacités
Leur état d’esprit n’a pas fondamentalement changé en traversant l’Atlantique. Le pays dans lequel ils se sont installés semble tout simplement plus adapté à leurs ambitions. Parce qu’ils ont pu y développer leurs dons, exploiter leurs capacités sans entraves.
C’est toute la différence entre la culture de la vieille Europe et les mœurs anglo-saxonnes. À Montréal où ils sont installés, ils n’ont pas été rangés dans un tiroir. Ils ont eu la possibilité de donner toute la mesure de leurs capacités. Attention, on ne parle pas là d’un conte de fée, il a fallu travailler dur, montrer de quoi ils étaient capables, mais l’absence de préjugés leur a laissé le champ libre. Colas est la synthèse de tout cela, il en parle de façon lucide et réfléchie.