Avoir ce n’est pas être, c’est la première réponse que Bastien a trouvé à la question qu’il se posait : que me manque-t-il pour être heureux ? Car Bastien avait beaucoup. Une entreprise qu’il avait créée telle qu’il la souhaitait, de confortables revenus qui lui permettaient de faire et posséder ce qu’il désirait. Pas d’être heureux. C’est le constat qu’il a fait après avoir ressenti un malaise dans sa vie. De la tristesse. Son premier voyage à l’étranger va ouvrir une porte : pourquoi ne pas faire autre chose ?
Pas question de tout lâcher à ce stade, mais Bastien a la possibilité d’essayer et c’est ce qu’il va faire. Ce qu’il va découvrir, ce n’est pas une passion, un autre métier, non. Il va se découvrir. En éprouvant du bien-être. C’est aussi simple que cela. Mais est-ce vraiment aussi simple… Encore faut-il entendre la petite voix au fond de soi.

La remise en question arrivera un peu plus tard, et la vente de son entreprise va lui permettre d’entamer ce qui va s’avérer un long voyage initiatique. De l’Indonésie au Népal en passant par la Chine, Taïwan ou le Liban. Le tout ponctué d’aventures, de mésaventures, et de rencontres qui, d’aiguillages en bifurcations, vont l’amener à découvrir des ressources et une force dont il n’avait pas conscience.
En parallèle de son activité de professeur d’apnée, Bastien est artiste. Il réalise, en pleine eau ou en piscine, des photos d’art. Je vous laisse découvrir sur son site ce travail très élaboré.

Je vous invite à rencontrer Bastien, un homme apaisé qui partage au travers de son activité, la plongée en apnée, les fruits de son périple. Un artiste qui s’exprime au travers de cette même expérience, et un personnage doué pour les affaires, ce qui n’est en rien excluant de la pratique d’une philosophie de l’existence désintéressée.