En 1984, à Strasbourg, un des fondateurs d’Emmaüs et un dirigeant de Darty se rencontrent. L’un a besoin d’équiper les personnes en situation de précarité, l’autre est embêté de jeter des appareils opérationnels ayant des défauts d’apparence.
C’est ainsi qu’est né la première structure d’Envie, qui devient une association d’insertion dont le métier est de faire du réemploi d’appareils électroménagers. Envie s’appuie sur deux sources d’approvisionnement en collectant soit chez les distributeurs qui récupèrent les anciens appareils des clients, soit directement en sortie d’usine lorsque l’appareil a un défaut d’apparence.
Limiter l’impact carbone
En fonction de leur état, ces appareils sont réparés, nettoyés et recontrôlés avant d’être envoyés à la vente. Lorsqu’ils ne passent pas les phases de test, ils sont triés et dirigés vers des sites de recyclage appropriés.
L’association équipe des personnes en difficulté en proposant donc des appareils à moitié prix. Envie porte également un projet social puisque cette association embauche 200 salariés en parcours d’insertion et accompagne ces personnes éloignées de l’emploi pour développer leur projet professionnel.
Jérôme, responsable du magasin Envie Rhône, dans le 7e arrondissement de Lyon, explique aussi que, depuis le 2 mai, les livraisons de son magasin sont assurées par un vélo-cargo conduit par un livreur en parcours d’insertion pour ainsi limiter l’impact carbone.
