Un grand salon lumineux où des jeunes filles peuvent se retrouver et discuter. Un jardin accessible librement. Des activités thérapeutiques, comme de l’équithérapie, des cours de boxe, de danse, des massages, et un soutien psychologique et judiciaire gratuit. C’est l’accompagnement que propose le LAO Pow’her, à Bagnolet, près de Paris.
Ce lieu d’accueil de jour est réservé aux jeunes femmes, âgées entre 15 et 25 ans, victimes de violences.
Depuis 2019, 700 jeunes femmes ont été accompagnées par l’association. Malheureusement, ce lieu est de nouveau menacé de fermeture.
“Le système de financement d’un lieu comme le nôtre est très fragile. On fait appel à des subventions annuelles, dont les décisions sont très tardives. On ne sait jamais quand on va être financé, ni à hauteur de combien… Nous devons financer nous-même, en amont, nos dépenses et constituer une trésorerie pour payer l’ensemble des salaires et le fonctionnement du lieu une année sur l’autre”, explique Amandine Maravelle, directrice de la structure
En effet, l’an dernier, le LAO Pow’her avait déjà organisé une campagne de financement participatif pour maintenir son existence. La mobilisation du public et le soutien de nombreuses personnalités, comme Julie Gayet ou Alexandra Lamy, avait permis la sauvegarde du lieu.
Leila a 21 ans. Victime de violences de la part de son ex-conjoint, elle est accompagnée par le LAO Pow’her depuis 6 mois. “Sans cette asso, je ne sais pas où j’en serais actuellement. Depuis 6 mois, je me sens bien, après une boucle de 4 ans de violences conjugales. Le LAO ne m’a apporté que du positif. C’est une des seules associations à accueillir des femmes aussi jeunes. Alors, ici, je me sens vraiment à ma place, je me sens comprise, écoutée. Si on pouvait ouvrir des associations comme la nôtre partout en France, ce serait tellement génial…”
Pour faire et don soutenir le LAO Pow’her, rendez-vous ici.
Un petit air de campagne souffle rue Léon-Frot, dans le 11ᵉ arrondissement de Paris. De nombreux commerces ont fleuri ces dernières années, mais la plus jolie fleur vient d’éclore, il y a quelques semaines : Tulipe Brocante.
Cette charmante boutique brocante au charme désuet a ouvert il y a quelques mois. Le temps ici n’a plus d’emprise, certains objets laissent donc rêveurs et nostalgiques. Coline, la gérante des lieux, n’a pas toujours été brocanteuse. Mais à 29 ans, elle a décidé de sauter le pas. Radieuse, elle aime son nouveau métier et le contact avec ses clients. « Tous ces objets sont, pour la plupart, à la base destinés à la poubelle. J’aime leur redonner une nouvelle histoire. L’objet va pouvoir continuer à vivre. »
Pour son édition 2025, le forum le Sens de l’Emploi revient avec une nouvelle formule. Anciennement appelé le Salon emploiDV (déficient visuel), cet événement, qui s’adressait initialement aux personnes aveugles et malvoyantes, est désormais ouvert au public sourd et malentendant. Mille personnes sont ainsi attendues le 28 mars pour cette édition, contre 700 les années précédentes.
Entre 120 et 130 exposants seront présents, 9 h 30 à 17 heures, à la Halle des Blancs Manteaux dans le 4e arrondissement de Paris. Parmi eux, des recruteurs, des professionnels porteurs de handicap, des représentants de diverses formations. Un espace dédié aux technologies et à l’accessibilité est également prévu.
Pourquoi cette volonté d’élargir la cible du salon ? Qu’en est-il de l’inclusion des personnes en situation de handicap dans le milieu professionnel et dans les études supérieures ? Quelles actions faut-il mener ? Pierre Maragou répond à nos questions. Il est le président de l’association apiDV, qui co-organise, avec l’Institut National des Jeunes Aveugles (INJA Louis Braille), l’Institut National de Jeunes Sourds de Paris (INJS).
De la danse pour plus d’inclusion. Implantée à Paris et plus récemment à Marseille, l’école de danses urbaines SWAG Studio poursuit cet objectif depuis sa création, en 2020. Hip-hop, breakdance ou encore reggaeton… autant de styles pour favoriser l’inclusion des personnes réfugiées. L’idée est ainsi de se réunir autour de la danse et de permettre aux artistes exilés ou à de nouveaux arrivants en France d’exprimer leur talent.
Cette structure née à Paris est présente à Marseille depuis octobre 2024. Le nom du studio est bien réfléchi : SWAG pour « Share What Art Gives » ce qui signifie partage ce que l’art donne. L’école est animée par une petite vingtaine de personnes, sans papiers, expatriées ou exilées… Elle réunit plus de 400 élèves.
De retour à l’hôpital Necker, j’ai assisté à la projection du film “Vaina 2” dans l’auditorium, et j’ai interviewé la voix française de Vaina ! Qui a d’ailleurs également doublé Ariel dans le live action de “La Petite Sirène”. J’ai trop aimé le film,et ayant moi aussi fait du doublage pour un film d’animation, j’étais fier de recevoir au micro d’AirZen Radio Cerise Calixte. J’ai également interviewé le groupe Boulevard des airs dans les studios de la rédaction à Paris.
Vous connaissez la série “Percy Jackson”, sortie sur Disney + en 2023 tirée du roman à succès de Rick Riordan. Mais si, la série sur un jeune demi-dieu, le fils de Poséidon, dieu grec et frère de Zeus. Eh bien, j’ai adoré la série, et je vous parle de la mythologie grecque qui est omniprésente dans la série. Le tournage de la saison 2 est en cours. Cette nouvelle saison devrait donc sortir courant 2025. J’ai vraiment hâte !
On parle ensemble de la performance de Violette Dorange la plus jeune navigatrice française à terminer le Vendée Globe. Je vous parle également d’une belle histoire. Celle de Rillette, un sanglier qui risquait de se faire euthanasier. Si vous voulez entendre toute l’histoire, rendez-vous sur AirZen Radio et sur ma chronique “Dans le cœur de Jeanne”.
Huit-cents kilomètres C’est la distance que vont parcourir les plus de 200 personnes inscrites à la 38ᵉ édition de la Course du Cœur, organisée par l’association Trans-forme, qui sensibilise au don d’organes. Pendant quatre jours et quatre nuits, du 19 au 23 mars, les coureurs vont donc être les porteurs de ce message. Les participants vont ainsi traverser plus de 200 communes, entre Paris et la station des Arcs, située à Bourg-Saint-Maurice (Savoie). Les participants sont des salariés de grands groupes, des personnels soignants et une équipe de personnes transplantées.
En 2024, 6 034 greffes ont pu être réalisées, a annoncé l’Agence de la biomédecine. Ce seuil n’avait pas été atteint depuis 2017. Dans le même temps, l’organisme constate que le taux d’opposition aux dons d’organe se maintient au taux très élevé de 36,4 %. Pourtant, huit Français sur dix se disent favorables à cette démarche. Ce constat met en exergue un manque de communication des volontés concernant ce don avec ses proches.
Justement, Olivier Coustère, président de l’association, et Laurent Desormeaux, capitaine de l’équipe des greffés, rappellent l’importance de cette mobilisation avec la Course du Cœur.
Regarder “La Belle et le Clochard” dans une grande salle de cinéma, confortablement assis, le tout accompagné de son chien, c’est désormais possible au cinéma Majestic Bastille, à Paris. Depuis plusieurs mois, le cinéma propose en effet des séances lors desquelles les maîtres et les maîtresses peuvent venir profiter d’un moment cinématographique en compagnie de leurs boules de poils.


Les films sont même choisis pour plaire à tous les publics. Entre “Beethoven” ou “Le Procès du chien”, chaque spectateur peut découvrir ou redécouvrir une œuvre intergénérationnelle.
Pour Anastasia Rachman, directrice du cinéma Majestic Bastille, ces séances sont un moment hors du temps pour les participants. Ces moments sont d’ailleurs préparés et les chiens prennent le temps qu’il faut pour se familiariser avec la salle. Bien installés dans leur fauteuil rouge, ils peuvent ensuite interagir avec les protagonistes du film et se régaler de friandises mises à disposition.
Anastasia se réjouit d’ailleurs de nouvelles amitiés créées entre les spectateurs qui ont pris l’habitude de se retrouver lors de ces séances “Doggo Friendly”.
De ses origines dans la lutte activiste africaine-américaine des années 1970, en passant par ses discothèques emblématiques, jusqu’à ses répercussions sur la musique actuelle, l’exposition “Disco – I’m Coming Out”, à la Philharmonie de Paris, retrace l’histoire de la musique disco.
Les équipes de la Philharmonie ont ici réuni un ensemble d’archives audiovisuelles, de photographies, d’instruments, de costumes et d’œuvres d’art. Et le voyage dans le temps est amplement réussi. Impossible de ne pas se déhancher sur la bande son mixée par le DJ Dimitri from Paris.
Comment est né le mouvement disco ? Quelles revendications politiques et sociales se cachent derrière cette esthétique excessive ? Réponse avec le commissaire de l’exposition Jean-Yves Leloup dans les pastilles sonores en haut de l’article.
Pratique.
“Disco – I’m coming out”, à la Philharmonie de Paris, jusqu’au 17 août 2025.
« Tous les sens sont en éveil quand on entre ici. On sent les effluves de la confiture qui est fabriquée au chaudron en petite quantité. D’ailleurs, on voit les chaudrons derrière les vitres. Nous avons un laboratoire complétement vitré. On peut voir les produits utilisés, ce qui permet de comprendre les processus de fabrication. Mais aussi de comprendre que l’artisanat est précieux. C’est un artisanat parisien et nous nous battons pour conserver ce savoir-faire », explique Nadège Gaultier, co-fondatrice de Confiture Parisienne
L’unique confiturerie Parisienne a ouvert ses portes en 2015 et propose également des ateliers à celles et ceux qui ont envie de s’initier à l’art et la manière de réussir une bonne confiture.
«.
Les bustes beiges estampillés d’un logo noir “Stockman” sur le cou s’accumulent dans l’usine ancienne de Gennevilliers. Ils sont soigneusement recouverts d’un film plastique et numérotés. Ces pièces sont passées successivement entre les mains de menuisiers, de couturières et de peintres.

“La pose du logo “Stockman”, grâce à un pochoir, est l’ultime étape de notre production. Si cette étape est ratée, il faut défaire le buste et repartir quasiment de zéro”, explique Louis-Michel Deck, directeur général de Stockman. Vingt-cinq personnes travaillent au sein de cette usine. Et la fabrication de ces bustes n’a pas changé depuis 150 ans. “Ce sont les tailles qui évoluent avec le temps… Selon les pays, on peut avoir un dos plus long ou un cou plus court, par exemple.”

Louis Vuitton, Chanel… Ces bustes, parfois réalisés sur mesure pour des clients fortunés, sont bien utiles aux couturiers. C’est en effet sur ces modèles inertes qu’ils ajustent, adaptent et assemblent leurs tenues.
“Parfois, nous avons des commandes surprises, de dernière minute. Une marque peut nous demander de produire 100 bustes en une semaine… Et de les envoyer à New-York !” sourit Louis-Michel Deck. Le buste Stockman a été inventé en 1867 par Frédéric Stockman.
C’est une institution du quartier Latin à Paris, présente dans la rue Daubeton depuis les années 1970. La clef est un cinéma associatif de 800 mètres carrés, à la devanture rétro rouge et grise. En 2018, le propriétaire de ce lieu, la Caisse d’Épargne Île-de-France, a décidé de mettre en vente le cinéma pour 4 millions d’euros.
Des riverains, des cinéphiles, des étudiants ont alors décidé de s’unir contre cette vente, qui signifiait la fin de ce cinéma indépendant.
Une occupation illégale des lieux a alors débuté. Les occupants se sont succédé, dormant jour et nuit dans les salles sinueuses du cinéma. En juin 2024, un accord a été trouvé : le collectif a pu racheter le cinéma pour la somme de 2,7 millions d’euros, après d’âpres négociations avec l’ancien propriétaire.
Désormais, les bénévoles ont besoin de fonds (et d’un coup de main !) pour donner une nouvelle jeunesse au cinéma, mais surtout pour le désamianter et le remettre aux normes électriques. Tous les dimanches, le collectif organise des projections de cinéma au Dock, Place des fêtes, à Paris.
« Nous produisons des spiritueux à partir de macérations de plantes, fruits et épices. L’ambition de notre maison est de proposer des produits contemporains, singuliers et accessibles, mais dont la complexité pourra ravir les amateurs avertis », explique Jérôme Hamelle, qui a donné son nom à la fabrique.
C’est suite à un changement de voie professionnelle que Jérôme a décidé de faire de sa passion son métier. « Avant, j’ai eu un parcours plutôt classique, j’ai travaillé dans le secteur bancaire et aussi dans une ambassade, donc un profil plutôt scientifique, de recherches. C’est en 2018 que j’ai décidé de tout changer pour me lancer dans ce domaine que j’affectionne. Je suis amateur de spiritueux depuis plus de quinze ans », précise le fondateur de Maison Hamelle.
Il s’est alors formé et a beaucoup expérimenté chez lui, avant de se sentir prêt à ouvrir sa fabrique artisanale. Jérôme aime transmettre, il propose donc également des ateliers lors desquels il est possible de fabriquer son propre pastis parisien, l’une de ses créations.
Espèces sauvages ou horticoles, les visiteurs vont une fois de plus s’émerveiller devant toute la beauté et la variété qu’offre l’exposition “Mille et une orchidées”. Nichée dans les grandes serres du Jardin des Plantes, lieu mythique apprécié des botanistes amateurs, c’est un moment unique qui attend les nombreux visiteurs.
« De nombreuses animations gratuites seront proposées pour faire découvrir les orchidées, mais aussi renseigner les visiteurs sur l’entretien et le rempotage de leurs variétés préférées. Avec une nouveauté cette année : des animations gratuites tous les jours à 14, 15 et 16 heures, sur le thème des orchidées sauvages, en lien avec leurs milieux de vie. Mais aussi des ateliers de conseils hebdomadaires, pour maîtriser tous les soins aux orchidées; à 10 h 30, pendant une heure; en petit groupe, afin de favoriser les échanges conviviaux avec les experts des associations d’orchidophiles »; explique l’organisation de l’événement
Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.
Ce média a été fondé par Impact Partners et AirZen Radio, afin de mettre en lumière la parole de celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes au sein de leur entreprise… mais pas que !
Rendez-vous sur impact.info pour découvrir les nombreux témoignages.
Installée au Viaduc des Arts, depuis 2018, l’agence est spécialisée dans les projets d’économie circulaire (recyclage et réemploi).
Les designers Camille Chardayre, Amandine Langlois et Jérémie Triaire, tous trois diplômés de l’École Boulle, proposent des réalisations variées, notamment de l’aménagement de scénographie ou encore de la conception de matériaux issus du recyclage. L’un de ces matériaux est conçu à partir de peluches recyclées. « Les peluches en fin de vie, les doudous des enfants, ne sont pas du tout valorisées en France, il n’y a pas de filière de recyclage. On est donc en train d’essayer de la construire », explique Amandine Langlois.
L’agence collabore avec des entreprises, des institutions, des collectivités et des particuliers. En 2015, elle a créé les Ateliers Chutes Libres, des ateliers publics de fabrication de mobilier à partir de chutes de bois, installés à Paris dans les mêmes locaux que l’agence.
« Beaucoup de jeunes retraités se sentent un peu perdus au début, ils se demandent comment occuper leur temps de manière utile », explique Cécilia Collot, fondatrice d’OMA et OPA les retraiteurs. Cette initiative accompagne les retraités dans des projets collaboratifs en cuisine.
Se préparer à la retraite ne signifie pas seulement anticiper son budget ou ses démarches administratives, mais aussi réfléchir à la manière dont on veut occuper son quotidien. « Il faut voir la retraite comme une opportunité, pas comme une fin », insiste Cécilia.
Cette initiative leur permet de préparer des repas et des buffets pour des entreprises, des événements ou des repas de groupe, en mettant à l’honneur leurs recettes fétiches. La cuisine devient alors un moyen de créer du lien, de maintenir des contacts sociaux et de valoriser l’expérience et le savoir-faire des retraités.
« Cuisiner pour les autres, c’est une manière de se sentir utile, de rester engagé, raconte Cécilia. Ce projet permet aux retraités de retrouver une dynamique de groupe et de partager des moments conviviaux tout en faisant ce qu’ils aiment : cuisiner. »
Changer ses habitudes et se lancer dans de nouveaux projets demande parfois un petit déclic. Selon Cécilia, le plus important est de ne pas avoir peur d’essayer. « Beaucoup de jeunes retraités hésitent à se lancer, mais une fois qu’ils osent, ils retrouvent une vraie énergie », conclut-elle.
À travers ses photographies, Nicolas Davy révèle des moments de vie sauvage dans des décors familiers. Les animaux qui habitent la capitale, du renard aux écureuils, sont souvent perçus comme des intrus dans un environnement urbain. Ces animaux font partie intégrante de la ville, ils s’adaptent à un environnement qui évolue constamment. Leur présence est souvent discrète, mais elle est bien réelle”, souligne Nicolas.
Les images exposées capturent ainsi des instants, où l’épervier survole les rues ou le renard traverse silencieusement un parc parisien. Elles rappellent que la biodiversité est encore bien présente, même dans les endroits les plus urbains.
Nicolas Davy ne se contente pas de photographier des animaux : il raconte des histoires. Chaque cliché est ainsi une invitation à observer de plus près les créatures qui peuplent Paris. “La photographie est un moyen de sensibiliser les gens à la beauté et à la fragilité de cette nature urbaine. En montrant ces animaux, j’espère faire comprendre que nous partageons notre espace avec des espèces incroyables, qui méritent notre respect.”
En effet, les images de Davy révèlent une faune qui se bat pour survivre, mais qui s’épanouit aussi grâce à une étonnante capacité d’adaptation. Elles incitent le visiteur à repenser sa relation à la nature et à prendre conscience de l’importance de préserver cet équilibre fragile.
Pratique.
« Paris Sauvage » est une exposition gratuite et accessible à tous, à retrouver à Bercy Village jusqu’au 1ᵉʳ juin 2025.
Au cœur du 8ᵉ arrondissement de Paris, The Fat Broccoli s’impose comme un nouveau repaire incontournable pour les amateurs de cuisine végétarienne… et tous les autres. Installé au 22 rue Washington, ce fast-food, qui pourrait passer pour un énième spot à burgers, transforme les légumes en véritables stars à emporter. Cette aventure a été initiée par Charlotte Chenevier et Antoine Prenaud, rejoints plus tard par la cheffe et conseillère culinaire Manon Manfredi.
Les produits, français et de saison, sont ici travaillés avec soin pour composer des plats et sandwichs équilibrés, riches en saveurs. Brocolis grillés au zaatar et miso, bun garni de mayonnaise aux herbes, œuf dur, mâche et pickles, ou encore grilled cheese réconfortant : chaque recette surprend ou rassure par sa simplicité gourmande.
Dans une rue très passante, où les commerces de bouche se multiplient, The Fat Broccoli détonne en proposant une véritable alternative aux classiques du quartier.
Mais le projet va plus loin. En reversant une part de son chiffre d’affaires à Feve – une structure qui aide les jeunes agriculteurs à s’installer dans des fermes agroécologiques –, The Fat Broccoli s’engage activement pour la planète. Pour Charlotte Chenevier, nourrir les gens ne suffisait pas : il fallait y associer un engagement écologique fort.
La street food ne rime décidément plus avec « malbouffe » grâce à l’émergence de ce type de lieu. Et l’aventure ne fait que commencer. Les trois responsables ambitionnent en effet de développer, d’ici cinq ans, la première chaîne de street food végétarienne en France accessible à tous.
Pratique.
The Fat Broccoli
22 rue Washington
75008 Paris
Les rires et les encouragements résonnent sur le terrain de football. Fondée par Chloé Cassabois, l’Équipe Sans Frontières ne se contente pas d’organiser des entraînements. “Nous voulons offrir un espace où chacun peut trouver sa place, peu importe d’où il vient ou son parcours”, explique Chloé, co-présidente de l’association.
Le club accueille ainsi des joueurs venus de tous les horizons, souvent en situation de précarité ou récemment arrivés en France. “Le football est un langage universel. Il nous permet de connecter les gens sans la barrière de la langue”, ajoute-t-elle en regardant les joueurs se former en cercle pour commencer l’entraînement.
Si l’association ne fournit pas d’accompagnement social ou administratif, elle joue néanmoins un rôle essentiel dans la création de liens entre les joueurs et les différentes structures locales. “Nous collaborons avec d’autres associations pour orienter les joueurs vers les bons interlocuteurs si besoin. Mais notre mission première, c’est le sport et la convivialité”, précise Chloé.
Au-delà du gymnase de la Goutte d’Or, cette association incarne de belles valeurs d’humanité. Une preuve que le football peut être bien plus qu’un sport, un véritable vecteur d’intégration.
Elles s’appellent Laura Leroux, Louise Abbéma, Ida Deurbergue… Au total, elles sont 152 femmes à sortir de l’ombre grâce au minutieux travail du Musée national Jean-Jacques Henner, à Paris. Elles ont toutes pour point commun de s’être formées auprès du peintre Jean-Jacques Henner, dans son “atelier des dames” à Paris.
En effet, jusqu’en 1897, les femmes n’étaient pas admises à l’École des Beaux-Arts, à cause de la nudité des modèles masculins. Elles amélioraient donc leur technique en suivant des cours dans des ateliers d’artistes, pour un prix onéreux.
Fruit de 3 ans de recherches menées par l’équipe du musée, l’exposition “Elles, les élèves de Jean-Jacques Henner” se compose de 90 peintures, dessins, lettres et photographies. Ce parcours en sept étapes est à découvrir jusqu’au 28 avril 2025.