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“Je suis comme ça”, “tu ne vas pas me changer”, “je réagis toujours comme ça, je n’y peux rien”. Et si ces automatismes, ces réactions automatiques d’anxiété ou de colère n’étaient pas obligatoires. C’est ce que tente de régler la thérapie cognitivo-comportementale.

Cette méthode, pratiquée dans les cabinets de psychologie, consiste à analyser les émotions d’un patient et à tenter de comprendre ce qui le pousse à réagir d’une façon ou d’une autre. “Quand on explose, on réagit à l’instinct. Au contraire, il faut prendre le temps de respirer, de se demander pourquoi”, conseille le psychanalyste Christian Richomme

Peur, anxiété, colère, joie… Comment faire face à ces émotions et à ce qu’elles déclenchent ? Comment changer sa perception de situations vécues comme agressives pour adopter une réaction plus posée et maîtrisée ? Réponse avec Christian Richomme.

Bien dormir, c’est bon pour la santé. Pourtant, le sommeil est négligé. L’an dernier, les Français ont dormi en moyenne 6h42 les jours de la semaine et 7h25 le week-end ou en congés. C’est 15 et 16 minutes en moins qu’en 2023. Pour avoir un sommeil de qualité, les scientifiques recommandent de dormir entre 7 et 9 heures par jour.

Le plus important reste néanmoins de respecter ses besoins physiologiques. Dans le cas contraire, un manque de sommeil peut en effet causer des problèmes d’attention, une prise de poids, un risque de maladie cardiovasculaire, mais aussi avoir une incidence sur la santé mentale. Justement, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) a décidé de dédier la 25 édition de la Journée nationale du sommeil, ce 14 mars, au lien entre sommeil et santé mentale, Grande cause nationale 2025.

Une série d’événements – des portes ouvertes, des conférences, des animations, des ateliers – est ainsi organisée sur une partie du territoire. Parmi eux, un échange sur « le sommeil en psychiatrie », au CHU de Bordeaux, une sieste collective à l’hôpital Maritime de Zuydcoote (Nord), ou encore une conférence « Somnolence anormale, quand s’inquiéter ? ” au Centre du Sommeil de l’hôpital de la Timone, à Marseille.

Le Dr Marc Rey, président de l’INSV, nous explique pourquoi ce thème est d’une grande importance.

« Hope » est un mot anglais qui signifie « espoir ». C’est ce nom qu’ont choisi de donner Annabel Brourhant et le Dr Nicolas Chopin à leur association, créée en 2017, à Saint-Cergues (Haute-Savoie). Celle-ci a vocation à accueillir et accompagner les femmes atteintes d’un cancer, du diagnostic jusqu’au post-traitement, et propose de l’équithérapie. Cet accompagnement est pris en charge grâce aux dons et au mécénat.

Depuis sa création, Hope a pu aider 700 femmes à travers ses diverses antennes. Parmi elles, une centaine de femmes de moins de 40 ans. La cofondatrice de l’association a par ailleurs constaté une légère hausse du nmbre d’adhérentes. Ce constat fait ainsi écho aux études de l’institut Gustave Roussy, qui a alerté sur la hausse des cancers chez les adultes de 20 à 40 ans. Ce public représente en effet 15 000 cas parmi les plus de 430 000 cas détectés chaque année .  

« On va avoir peu de patients touchés dans cette tranche. Mais quand on regarde la croissance d’incidences de cette maladie dans cette tranche d’âge, elle augmente rapidement », explique Bérénice Deletang, oncologue-médical, au sein de l’association. D’où l’importance de faire de la prévention, une autre mission que s’est attribuée Hope.

Comment l’association accompagne les femmes ? Comment s’adapte-t-elle aux différentes participantes ? Annabel Brourhant et Bérénice Deletang répondent à nos questions.

En ce mois de la prévention et de l’information sur l’endométriose, concentrons-nous sur cette maladie qui touche une personne menstruée sur 10. Il est tout d’abord important de rappeler qu’il n’existe pas une endométriose, mais plusieurs. Par ailleurs, depuis peu, il ne s’agit plus d’une maladie gynécologique mais systémique (terme qui désigne toutes les maladies touchant tous les éléments d’un même système ou tissu).

Depuis février 2025, il est également possible de faire des tests salivaires qui permettent de fournir des résultats en une dizaine de jours et ainsi obtenir un diagnostic rapide avant même que l’endométriose ne soit visible à l’imagerie. Ceci réduirait l’errance diagnostique, qui peut actuellement durer entre 7 et 10 ans. Les tests sont pour l’instant présents dans 80 hôpitaux français et remboursés par la Sécurité sociale.

Marine Plaza est naturopathe spécialisée dans la santé des femmes. Elle les accompagne ainsi dans la compréhension de leur cycle menstruel et de leurs hormones à l’occasion de plusieurs longues séances. Elle tente par ce biais de leur offrir les moyens de stabiliser leur équilibre hormonal, qui peut, pour certaines, causer de nombreux désagréments.

Soulager son endométriose grâce à la naturopathie

La naturopathe a été diagnostiquée d’une endométriose en 2019 et a, depuis, su éradiquer les symptômes liés à la maladie. Lors de cette interview, Marine nous parle de son parcours, son combat contre cette maladie qu’elle a su calmer; voire faire disparaître, notamment grâce à la naturopathie. Actuellement en France, seules les pilules hormonales ou des opérations chirurgicales sont proposées pour soulager cette maladie.

Tous les détails de ses prestations sont à retrouver ici

160 000 enfants subissent des violences sexuelles chaque année en France. Un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle toutes les 3 minutes dans notre pays. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. Ils sont violents et impossibles à accepter, mais indispensables pour prendre conscience de ce fléau. Afin de libérer la parole le plus tôt possible, l’Association Les Papillons, fondée par Laurent Boyet, installe dans les écoles et les clubs sportifs des boîtes aux lettres. Lui-même ayant été victime d’inceste fraternel, il sait ô combien parler peut libérer. Les enfants sont ainsi sensibilisés en amont pour qu’ils sachent qu’ils ont droit d’écrire, si besoin, leurs maux dans cette boite aux lettres.

L’association, composée de plusieurs psychologues, peut ensuite mettre en place un accompagnement psychologique et/ou judiciaire et surtout apporter une aide psychologique aux victimes. 

Les boîtes aux lettres sont aussi installées pour les enfants subissant du harcèlement ou tout autre forme de violence. En effet, lors de leur installation, un ou une médiatrice prend le temps d’expliquer, à l’aide de vidéo pédagogique, le rôle qu’occupe la boîte aux lettres. 

Les enfants osent-ils prendre la parole ? Comment sont-ils accompagnés ? Comment faire de la prévention et de la pédagogie dès le plus jeune âge ? Toutes les réponses à ces questions sont à retrouver en écoutant l’interview réalisée avec Amandine Boulay de l’association Les Papillons.

Selon une étude de l’Observatoire de l’éco-anxiété, datant de 2023, 2,5 millions de Français se disent être très fortement éco-anxieux. Ce chiffre ne cesse d’évoluer et ne touche pas uniquement les jeunes générations. Le terme d’éco-anxiété a d’ailleurs fait officiellement son entrée dans le dictionnaire en 2023.

Cette même année, l’éco-anxiété était citée par 32% des Français comme un frein au sentiment de bien-être. Et 5% de la population se déclarait éco-anxieuse, selon le rapport annuel sur l’état de la France du Conseil économique social et environnemental.

Le médecin Pierre-Eric Sutter connaît très bien cette situation. C’est la raison pour laquelle il a créé l’Observatoire de l’éco-anxiété et cofondé la Maison des éco-anxieux, à Neuilly-sur-Seine. Il nous explique en quoi consiste ce lieu.

Pour aller plus loin > Livre : des outils thérapeutiques pour vivre avec l’éco-anxiété

Migraine, maux de dos ou encore difficultés à faire certains mouvements. Les douleurs chroniques, ces douleurs persistantes ou qui viennent par vague, handicapent le quotidien des patients en affectant leur comportement ainsi que leur bien-être. En France, environ 30% des adultes sont touchés par cette maladie, selon l’Inserm.  

Pour les soulager, différents moyens existent :  les médicaments, les exercices de kiné, de la médecine douce comme la sophrologie, l’acupuncture… Constatant une augmentation du public concerné par cette problématique, Aurélien Fromm, masseur-kinésithérapeute dans le Médoc, en Gironde, s’est emparé de ce sujet. Il a ainsi développé, avec le soutien de l’Inserm, du CNRS et du Gérontopôle Nouvelle Aquitaine, E-Tonus. 

Il s’agit d’un dispositif non invasif, intuitif, qui se porte au bras ou à la cheville et qui fonctionne par neuromodulations. Prévu pour une commercialisation en mai 2025, Aurélien Fromm souhaite, à terme, en faire de son innovation un dispositif médical.

Comment fonctionne-t-elle ? Quels sont ses bienfaits ? Le créateur d’E-Tonus répond à nos questions. 

Pendant deux jours, les visiteurs pourront assister à plus de 55 conférences, ateliers et animations interactives sur des thématiques essentielles à l’occasion du Forum des Seniors Bretagne, organisé à Cesson-Sévigné, près de Rennes. Parmi les thématiques abordées, la santé et la prévention, la nutrition, les activités physiques et culturelles, l’aménagement du domicile, la gestion du patrimoine, la solidarité intergénérationnelle…

« Nous avons conçu ce forum pour répondre aux attentes des seniors d’aujourd’hui, qui sont actifs, curieux et engagés dans leur bien-être et leur avenir », explique Milena Levent, cheffe de projet du Forum des Seniors Bretagne. Au-delà des conférences animées par des experts, ce rendez-vous réunira 80 exposants. 

Un espace d’échanges et de solutions pour les séniors

En plus des stands et animations, un espace dédié aux conseils personnalisés permettra aux visiteurs d’obtenir des réponses précises sur leur retraite, leur santé ou encore la transmission de leur patrimoine. « Notre objectif est d’offrir un lieu d’échange et de partage, où chacun pourra repartir avec des solutions concrètes pour mieux vivre après 50 ans », ajoute Milena Levent. 

Le Forum des Seniors Bretagne est une opportunité unique pour les personnes de 50 ans et plus de préparer leur avenir, mais également de s’informer et de découvrir de nouvelles opportunités pour une vie épanouie. 

Pratique.
Rendez-vous les 7 et 8 mars 2025, de 10 à 18 heures, au Glaz Arena de Rennes, à Cesson-Sévigné.
Entrée libre.  

Trois ans après son EP “Souffle”, Joseph Chedid revient sur le devant de la scène avec un nouveau projet de 11 titres, “Hey Friend !”. Véritable ode à la bienveillance, à la fraternité et à la volonté de “Cultiver le bonheur” au quotidien, l’artiste à su mettre ici sa philosophie au service de son art. 

Qui dit fraternité, sororité, dit partage. Et pour cet album, Joseph Chedid a su s’entourer. Il comprend en effet 5 featuring avec des artistes aux inspirations diverses, pour 11 titres au total. Si se faire accompagner dans cet opus était une évidence, le chanteur a souhaité uniquement travailler avec des amis, des proches ou des artistes qui répondent à la direction artistique de l’album. Il en est de même pour l’homogénéité des thématiques choisies dans ce dernier. À la simple lecture des titres “Je suis heureux pour toi”, “Cultiver le bonheur”, ou encore “Rue de la bienveillance”, le fil rouge est clair : soyons heureux, simplement. 

Joseph Chedid est venu interpréter deux de ses nouveaux morceaux dans les studios d’AirZen Radio et nous a donné une longue interview. Il y partage ses actualités musicales, mais également sa vision, sa philosophie et son amour pour la vie.

“Nouveau regard, changer de perspectives et voir autrement”. C’est le thème du dernier numéro mars-avril d’”Esprit Yoga“, qui a consacré un dossier à ce sujet. Cette nouvelle édition sous le signe du printemps s’attarde sur le Cycle Syncing, ou comment les femmes peuvent adapter leurs besoins en fonction des phases de leur cycle menstruel, en y incorporant des micro routines bien-être.

Esprit Yoga mars avril

Comme toujours, sont également proposés des exercices posturaux, des conseils en nutrition ou des parcours de vie inspirants, comme celui de Sadia Hessabi, cheffe franco-afghane.

Aussi, à retrouver dans le numéro 84 d’Esprit Yoga, un reportage sur la pratique du yoga en dehors des villes. Le sujet veut ainsi rompre avec cette idée selon laquelle seuls les citadins en feraient. Loin de là, on y apprend que, “celon un sondage du Syndicat National des Professeurs de Yoga (2021), si 50 % des pratiquants vivent en ville, 34 % résident en zones rurales, et 16 % en périurbain”. Une enquête, réalisée par Zineb Fashi, dont nous avons parlé avec Andrea Semprini, fondateur et rédacteur en chef du magazine. 

Maud Pruvost, Simone Biles, Taylor Swift, Michelle Obama, Violette Dorange, Sophie Adenot, Hoshi ou encore Léna Situations… Voilà les profils qui se trouvent dans le podcast “Nouvelles Héroïnes”, de Céline Steyer.

« J’ai besoin que l’audience se retrouve dans chaque histoire que j’ai pu raconter. J’ai grandi dans les années 80 […] et personne ne me ressemblait », explique Céline Steyer. La créatrice du podcast publie chaque mercredi le portrait audio et immersif d’une femme qui a brillé par une réussite, mais qui a aussi, parfois, dû surmonter des obstacles.

Un podcast, entre héroïnes et anti-héroïnes, qui vise à ouvrir la parole sur le racisme, l’égalité des genres, le consentement ou encore le sexisme. « Je suis maman, je sais qu’il y aura des sujets tabous. De donner cette possibilité aux parents d’ouvrir des discussions sur l’intimité, par exemple, c’est important. Il y a des sujets qu’on n’ose pas aborder en tant que parents. Cela permet de le faire à travers une histoire douce et divertissante », précise-t-elle. Il est toutefois précisé en début d’épisode et dans le texte quand certains sujets plus sensibles sont abordés.

Si le profil type des auditeurs et auditrices ressemblerait davantage à une collégienne, la créatrice de “Nouvelles Héroïnes” voit des garçons ou des adultes parmi son audience.

Vingt portraits racontés dans le podcast sont désormais à retrouver dans le livre « Nouvelles Héroïnes 20 femmes d’aujourd’hui… Et toi », publié aux éditions Larousse.

D’ici à 2035, les plus de 60 ans pourraient représenter un tiers de la population française, selon les projections de l’Insee, contre un quart actuellement. La question du bien vieillir se pose donc de plus en plus. C’est justement la raison pour laquelle le Gérontopôle Nouvelle-Aquitaine a été créé, afin de répondre aux besoins liés à l’amélioration des conditions de vie des personnes vieillissantes. 

Cette structure a vu le jour en 2021, grâceà l’ARS Nouvelle-Aquitaine et le Conseil régional Nouvelle-Aquitaine. Il s’agissait au début de l’initiative de l’association Autonom’Lab, qui travaillait déjà sur les questions du vieillissement et dans la lutte contre la dépendance et la solitude, la mobilité, etc. Des volets ont par ailleurs été développés autour de la recherche et de l’innovation.  

Avec cette restructuration, quel est le rôle Gérontopôle Nouvelle-Aquitaine ? Qu’en est-il de ses missions ? Quels sont les défis auxquels il va s’atteler ? Entretien avec Murielle Bouin, la directrice du Gérontopôle Nouvelle-Aquitaine  

La santé mentale est fragile. Et quand le diagnostic est posé, la personne part souvent à la recherche de solutions. Ce lieu ressource pourrait bien en offrir. À Angers, Pauline a fondé Ateliers et Papotages. Cette association organise – comme son nom l’indique – des ateliers et des discussions qui permettent de libérer la parole et de partager des expériences de vie pour mieux vivre le processus de résiliences face au burn-out, la dépression ou l’anxiété.

« Il y a ici également des aidants qui ont besoin d’aides, de témoignages et de conseils pour accompagner leur proche », précise la fondatrice d’Ateliers et Papotages. Temps de paroles, ateliers, accompagnement en transition professionnelle, paire-aidance…. L’association lutte ainsi contre l’isolement. « J’ai vécu le fameux burn out et, pendant un an, j’ai fait une thérapie, mais j’avais aussi besoin de collectif. Je me sentais seule là-dedans », poursuit Pauline. Un entre-soi qui paraît donc nécessaire pour rebondir et faire preuve de résilience.

80% des adhérents de l’association sont des femmes. Sont-elles plus touchées par la charge mentale ou plus libres de parler de leurs faiblesses ? Il reste en tout cas du chemin pour prendre soin de soi.

Pour aller plus loin, Pauline a créé le compte Instagram @bougetonburn

L’activité physique peut préparer le corps à l’accouchement. Par ailleurs, la pratique du fitness après l’accouchement comporte de nombreux bénéfices pour la mère.

udivine Lacourt, maman de deux petites filles et fondatrice de Studio Témé, encourage les femmes à concilier sport, maternité et bien-être. Elle a publié aux éditions Larousse “Ma petite routine fitness avant et après bébé”. 

Les bénéfices du sport pendant la grossesse 

Ludivine Lacourt rappelle que l’activité physique est loin d’être déconseillée durant la grossesse, bien au contraire. “L’OMS [Organisation mondiale de la Santé] recommande de pratiquer 150 à 180 minutes d’activité modérée par semaine, soit environ 20 à 30 minutes par jour”, explique-t-elle. Ces activités peuvent inclure le yoga prénatal, la natation ou encore le renforcement musculaire. “Choisir une activité qu’on apprécie est essentiel pour vivre cette période plus harmonieusement.”

Ludivine Lacourt insiste également sur l’importance d’adapter les exercices aux différents trimestres. Par exemple, certains types d’abdominaux, comme les crunchs ou les planches, sont à éviter en fin de grossesse. À la place, elle recommande des exercices ciblant le muscle transverse, qui renforcent la sangle abdominale sans créer de pression sur le périnée. Cette pratique, réalisée en toute sécurité, aide non seulement à réduire les douleurs de dos et les déséquilibres musculaires, mais prépare également le corps à l’accouchement. 

Adapter ses efforts sportifs selon ses sensations

Beaucoup de femmes craignent que certaines activités physiques, comme la course à pied, augmentent le risque de fausse couche. “Aucune étude ne prouve que la course à pied ou d’autres sports modérés entraînent des risques pour la grossesse. Le principal, c’est d’écouter son corps et d’adapter ses efforts selon ses sensations”, rassure Ludivine Lacourt.

Les premiers mois de grossesse, souvent marqués par une grande fatigue, peuvent être un frein au sport. Ludivine Lacourt conseille alors de ralentir le rythme et d’essayer de reprendre progressivement au second trimestre, période où l’énergie revient généralement.

Reprendre le sport après bébé 

Le post-partum est une période où le corps, encore en convalescence, a besoin de mouvements doux pour retrouver progressivement sa force. Pour les jeunes mamans, trouver le temps et l’énergie de s’entraîner relève parfois de la prouesse. “Ne vous mettez pas trop de pression, conseille Ludivine Lacourt. L’objectif est de commencer par de petits entraînements, que j’appelle des ‘snacks sportifs’ : 3 à 4 minutes par jour suffisent au début.”

Des exercices simples, comme la respiration abdominale ou l’engagement du plancher pelvien, peuvent être réalisés avec bébé à proximité, voire intégrés à la routine : “Je faisais des squats avec mes filles en porte-bébé et elles s’endormaient à chaque fois !” affirme Ludivine Lacourt. Les promenades en poussette sont également une excellente option pour se remettre en mouvement tout en profitant d’un moment en plein air.

L’alimentation, une alliée de la récupération post-partum

En plus du sport, Ludivine insiste sur l’importance d’une alimentation adaptée. Après l’accouchement, le corps a en effet besoin de nutriments pour se reconstruire. “Il ne faut surtout pas se lancer dans un régime restrictif. L’idée est d’opter pour des repas riches en légumes, protéines et féculents, tout en évitant les aliments industriels.”

Elle déconseille néanmoins de se comparer aux standards irréalistes véhiculés par les réseaux sociaux. “Chaque corps est différent et il faut du temps pour retrouver un équilibre. Ce n’est pas parce que certaines influenceuses affichent un ventre plat deux semaines après leur accouchement que cela reflète la réalité.”

Ludivine Lacourt
©Ludivine Lacourt

L’invitée.
Ludivine Lacourt est maman de deux filles et la fondatrice de Studio Témé , le studio de fitness en ligne pensé pour la santé et la forme de toutes les femmes. Elle a acquis une expertise spécifique dans le domaine du fitness féminin, notamment pendant la grossesse, le post-partum et la gestion de la pré-ménopause.

Sa propre expérience de la maternité l’a poussée à créer un espace où chaque femme, quel que soit son parcours, peut trouver les outils pour se sentir forte, tonique et pleine d’énergie. Son approche holistique du sport, alliant entraînement physique, nutrition et bien-être mental, a transformé la vie de milliers de femmes à travers le monde.
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Contrairement aux bouillottes classiques, qui nécessitent d’être branchées ou remplies d’eau chaude, Bellydoo propose un format nomade et ergonomique. Elle diffuse une chaleur douce et ciblée qui détend les muscles et apaise les crampes.

La bouillotte permet également aux utilisatrices de continuer leur journée sans être immobilisées. « Avec Bellydoo, plus besoin de rester allongée sous une couverture : on peut enfin soulager ses douleurs tout en restant active », explique Virginie, co-fondatrice du projet.

Un projet solidaire et écoresponsable

Au-delà du bien-être qu’elle apporte, Bellydoo s’inscrit dans une démarche solidaire et écoresponsable. Les bouillottes sont conçues à partir de matériaux recyclés, comme le néoprène des combinaisons de plongée. Leur production est par ailleurs confiée à des ateliers d’insertion professionnelle, en Normandie. «!– /wp:paragraph –>

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Trop souvent minimisées, les douleurs menstruelles peuvent impacter la vie professionnelle, sociale et personnelle des femmes. En proposant une alternative pratique et bien pensée, Bellydoo participe à une prise de conscience sur l’importance de mieux accompagner les femmes dans la gestion de leurs cycles. Cette innovation, qui allie confort, mobilité et engagement, entend bien transformer le quotidien des femmes.

Vous aviez une bonne relation avec votre enfant jusqu’à ce qu’il ne commence à exploser sans raison ? L’adolescence est un chantier, selon le psychiatre Jean-Christophe Seznec qui, fort de son expérience de père, publie aux éditions Solar « Lettres d’un père à son ado ». Ce guide accompagne les transformations de l’adolescence avec pédagogie et humour.

« Lettres d’un parent à son ado », par le Dr Jean-Christophe Seznec
Jean-Christophe Seznec

Pour fil rouge, il y a les lettres du psychiatre à sa fille, agrémentées de conseils et d’exercices pratiques. « Évidemment, je ne dis rien de personnel à propos de ma fille. C’est un miroir pour parler d’éducation, d’émotions, des difficultés qu’on peut rencontrer », précise-t-il. Une façon de vulgariser des situations souvent complexes à vivre au quotidien entre un parent et son adolescent.

Le conseil du psychiatre :  il faut choisir ses combats. « Si votre ado a un pull naze ou une coupe de cheveux pas terrible, ce n’est pas grave. Les vrais combats sont ceux qui les mettent en danger. Même si la chambre est un immense bazar, ce n’est pas bien grave », décrit le psychiatre. Ainsi, un parent doit céder aux conflits que si cela vaut vraiment le coup.

Carole Mathelin est professeure de gynécologie-obstétrique à la faculté de médecine et au CHU de Strasbourg. Mi-janvier, la cheffe du service de chirurgie de l’ICANS (Institut de cancérologie de Strasbourg) a été élue présidente de l’Académie nationale de chirurgie. Elle est ainsi devenue la première femme chirurgien à occuper la tête de cette prestigieuse institution.

La professeure est membre de l’Académie depuis 2019 et responsable de la féminisation des métiers de la chirurgie. Lors de cette année de présidence, elle souhaite travailler sur la place des femmes dans le secteur de la chirurgie, mais aussi sur l’innovation, les partenariats à l’international et l’impact sur l’environnement.  

Si le sujet fait sourire, il y a pourtant de grande chance que vous ayez déjà vécu une situation délicate où trouver des sanitaires n’était pas chose aisée. En effet, il peut être difficile d’uriner aisément une fois sorti de chez soi. Soit parce que les sanisettes publiques ne fonctionnent pas, ou qu’elles sont dégradées, soit parce qu’il n’y pas d’accès PMR ou, encore, parce qu’il faut “consommer pour uriner” dans un café. 

En France, environ 200 000 personnes souffrent de pathologies nécessitant d’avoir accès à des sanitaires à tout moment. Ce chiffre ne prend pas en compte les personnes menstruées ou les femmes ayant besoin de s’asseoir. En effet, selon une étude de l’IFOP, parmi celles qui vont, malgré tout, dans des sanitaires sales, 62% adoptent une position d’équilibriste afin que la peau ne touche pas la lunette des toilettes, contre 28% chez les hommes. 

Téléphone tenu dans une main de femme avec l'application ici toilettes lancée
ICI Toilettes

Un projet inclusif

Alors, pour lutter contre ces quelques exemples de problématiques liées à l’accès aux toilettes, Thomas Herquin a développé une application : ICI Toilettes. Au-delà d’être un “Waze” des toilettes (indiquant tous les lieux, les itinéraires, leur état, etc.) l’entreprise sociale et solidaire propose également à tous les commerçants de mettre à disposition gratuitement leurs WC. Le service va plus loin en offrant aux usagers des protections périodiques afin de lutter contre la précarité menstruelle. En contrepartie, les commerçants sont rémunérés par ICI Toilettes qui se fait rembourser par les pouvoirs publics. 

Thomas Herquin s’est aussi associé à de nombreux partenaires associatifs comme l’association La Cloche, qui développe des programmes et activités visant à changer le regard sur le monde de la rue et à favoriser la création et le maintien du lien social. APF France handicap, une importante organisation française de défense et de représentation des personnes en situation de handicap et de leurs proches, fait également partie de l’aventure. 

L’application est pour l’instant disponible dans cinq villes françaises (Paris, Angoulême, Nantes, Grenoble et Montreuil). À terme, l’objectif étant est de développer ce projet partout dans le pays. 

Écoutez l’interview de Thomas Herquin, fondateur d’ICI Toilettes, pour en savoir plus. 

Une chambre pour enfant avec des fresques représentant Luigi et Mario, une autre avec les Mignons, ces petites créatures jaunes et bleues accros aux bananes… Caroline Pradera est technicienne d’information médicale à la Clinique du Jura depuis 2018.

À son arrivée, cette artiste autodidacte a exposé ses toiles dans les salles d’attente et les bureaux de ses collègues, avant de peindre directement sur les murs des salons d’attente de la clinique, habituellement immaculés. 

Crédit Caroline Pradera

60 heures de travail pour une fresque 

“J’ai peint des fleurs dans le salon d’attente des femmes et un thème jungle dans celui des hommes. J’ai eu énormément de bons retours… Les gens s’y sentent beaucoup mieux !” explique la Jurassienne.

Une nouvelle idée lui est alors venue en tête : décorer les murs des chambres pour enfants. “Lorsqu’ils découvrent leur chambre, les enfants, qui sont souvent stressés à leur arrivée à la clinique, se détendent complètement !” Certaines des fresques de Caroline représentent 60 heures de travail et sont réalisées à la peinture acrylique, non toxique pour les patients. 

Crédit Caroline Pradera

Le Jin Shin Jyutsu est un art guérisseur japonais ancestral. Importée du Japon par Mary Burmeister, cette technique d’harmonisation des énergies est encore peu connue en France.

S’initier à l’art du Jin Shin Jyutsu avec la thérapeute Sophie Brunel
Sophie Brunel

Initiée à cet art, la thérapeute et naturopathe Sophie Brunel a alors décidé de partager le Jin Shin Jyutsu à travers son livre “Jin Shin Jyutsu, ma santé en 21 rituels d’acupressure“, publié aux éditions Guy Trédaniel. Basé sur le principe qu’il existe une énergie de vie qui circule en nous et dans l’univers, le Jin Shin Jyutsu harmonise cette énergie vitale en unifiant le corps, le mental et l’esprit.

S’initier à l’art du Jin Shin Jyutsu avec la thérapeute Sophie Brunel

Sophie explique ainsi que cette technique permet à chacun de faire l’expérience de l’autonomie de sa santé. C’est pourquoi elle a rassemblé dans son livre 21 rituels pour un bien-être physique et émotionnel au quotidien. Ces rituels couvrent les besoins les plus essentiels selon Sophie. C’est à l’aide des mains qu’il est ainsi possible de faire voyager l’énergie à travers son corps. Cousin de l’acupuncture, le Jin Shin Jyutsu est un outil de changement authentique et durable.