Dans le département de la Drôme, à Tain-l’Hermitage, Le Panyol imagine des fours à bois en terre cuite réfractaire depuis 1840. La terre cuite réfractaire permet de garder la chaleur et de la restituer grâce à son inertie thermique. Ressemblant à des igloos de plus ou moins grande taille, ces fours promettent ainsi des performances de cuisson adaptées aux professionnels et aux particuliers.

Mais comment expliquer que ces fours continuent d’être salués à l’international depuis plus de 180 ans ? Très attentif à la sauvegarde de la nature, Le Panyol rappelle les avantages économiques et écologiques de ces créations. Pour Anaël, responsable communication, ces fours nous apprennent également à prendre le temps et à partager des moments conviviaux.
Écoutez et découvrez comment cette entreprise historique s’inscrit dans la préservation de l’environnement tout en alliant tradition et innovation.
Et c’est reparti ! Le mois de la seconde main est de retour. Lancé par Oxfam, l’ONG propose de vous lancer un défi tout au long du mois de septembre : relever le challenge du #SecondHandSeptember. L’idée est de favoriser, durant 30 jours, la mode circulaire en incitant les consommateurs à acheter de la seconde main. Et surtout de le faire savoir sur les réseaux sociaux.
Pour cette 5ᵉ édition, Oxfam propose aussi de vous retrouver à la Cité Fertile à Paris les 21 et 22 septembre prochain afin d’échanger sur la thématique de la consommation responsable, mais aussi de venir découvrir les nombreux vêtements et objets de seconde main disponibles, issus des boutiques Oxfam. La suite, c’est Elisa Delouche, coordinatrice du mois de la seconde main pour l’ONG qui l’explique sur AirZen Radio.
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Pour répondre aux enjeux écologiques actuels, de nombreux services de covoiturage ont vu le jour ces dernières années. Tous ont pour ambition de réduire le trafic urbain tout en participant économiquement aux frais des automobilistes. Depuis avril 2024, l’application Tripeez souhaite, quant à elle, révolutionner le covoiturage et l’auto-stop. Elle propose une mobilité partagée, spontanée et sans réservation avec des bénéfices écologiques et économiques.

Le tripper signale sa destination sur l’application et le trippist qui se trouve sur sa route reçoit alors une notification. À l’aide de flèches verte et orange, les utilisateurs se retrouvent facilement et peuvent commencer le voyage. Pour Yves Poletti, cofondateur de Tripeez, il était nécessaire d’accentuer la sécurité de l’auto-stop grâce à plusieurs fonctionnalités.
Écoutez notre sujet et embarquez dans l’aventure Tripeez qui souhaite réinventer le covoiturage et dépoussiérer l’auto-stop.
Dix vignerons d’Alsace se sont rendus à Bordeaux le temps d’une soirée fin juillet pour présenter leurs vins. « Ce déplacement s’inscrit dans une logique qui est de vouloir faire connaitre les vins d’Alsace partout dans le monde. Or, Bordeaux est l’une des capitales mondiales du vin », souligne Philippe Bouvet, le directeur marketing du comité interprofessionnel des vins d’Alsace (Civa).
Et pour faire parler du vignoble alsacien, l’accent a été mis sur la démarche bio. Tous les vignerons présents se sont convertis au bio, voire à la biodynamie. « Il faut savoir que dans le vignoble alsacien, près de 37 % de la production viticole est bio. C’est plus de 15 % de plus que la moyenne française. La biodynamie est également très importante, avec plus de 80 domaines certifiés », explique Philippe Bouvet. À titre d’exemple, le domaine Burckel Junckel, fondé en 1802, a introduit des pratiques biologiques en 2009 et adopté la biodynamie en 2017. La culture se fait en harmonie avec les cycles lunaires et planétaires. « Franchement ça vaut le coup. Dans un contexte de réchauffement climatique, même nous, à notre échelle, on peut faire de grandes choses », confie Sarah Jung. « Je ne reviendrai pas en arrière », ajoute pour sa part Anthony Speitel du domaine Speitel, labellisé bio en 2022.
Alors que le Bordelais est concerné par des campagnes d’arrachage des vignes en raison d’une surproduction et d’une baisse de la consommation, les vins d’Alsace ne sont pas directement touchés. « On s’en sort mieux que d’autres parce que 90 % de nos vins sont des vins blancs qui ont le vent en poupe. 30% de la production ce sont des bulles, des crémants et les 10 % restants sont des rouges légers. Cela n’enlève pas les difficultés que connait le monde du vin, mais ce qui est sûr, c’est qu’en Alsace, on ne veut rien lâcher, on veut réinterpréter les codes du vin. Tout le monde parle de ça et nous le faisons », explique Philippe Bouvet.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Voilà un bon plan si vous souhaitez arrondir vos fins de mois. Attention, ici, pas question de devenir millionnaire. En revanche, si vous avez des réseaux sociaux actifs – notamment un compte Instagram – et peu d’abonnés, alors vous pouvez peut-être gagner quelques euros et devenir un nano-influenceur local.
L’idée a été lancée par deux amis. L’objectif est de mettre en avant les commerces locaux que vous aimez et que vous fréquentez sur les réseaux. Le plus souvent, sur vos réseaux sociaux, vous avez vos amis, votre famille, vos proches… Et ce sont eux qui intéressent Sowbeez. Ce dernier met en relation les commerçants et votre réseau. Tout le monde est gagnant, explique Julien Couderc, l’un des cofondateurs. Si votre compte a peu d’abonnés, vous pouvez quand même vous inscrire et gagner quelques euros. La suite, c’est Julien Couderc qui la raconte sur AirZen Radio.
Pour aller plus loin > Comment améliorer l’empreinte carbone des influenceurs ?
Une lampe XXL réalisée à partir de racines de lierre entremêlées, une autre façonnée dans du bois de vigne séché… Dorian Leclerc-Farhi est artisan d’art à Besançon et fabrique des luminaires à partir de morceaux de bois trouvés directement dans la nature. La forme du bois est respectée au maximum et sublimée ensuite grâce à un travail de précision.
“Je choisis des morceaux de bois avec des formes particulières, qui ont été travaillés par la pluie, par le temps… Ensuite, je les brosse, je les ponce, et je les mets en valeur pour les rendre imputrescibles”, détaille l’artisan de 32 ans. Dorian Leclerc-Farhi dessine également les supports en fer qui servent de pied à ses lampes, qu’il fait réaliser par un artisan spécialisé dans les métaux.
“Pour mes créations, je me suis inspiré d’une personne que j’avais rencontrée dans les Alpes lorsque j’étais adolescent. Cet homme vivait seul, en ermite. Il créait lui-même ses luminaires. C’est donc très tôt, dès l’âge de 16 ans, que j’ai commencé à ramasser des souches puis à les façonner. J’ai par la suite monté mon auto-entreprise”. Dorian dévoile son travail et prend des commandes sur Instagram.
Les gourmands amateurs de recettes le connaissent bien. Pendant plusieurs années, Damien Duquesne a été la figure fondatrice du site 750g.com. Aujourd’hui, Chef Damien n’est plus présent sur le site qu’il a revendu. Il s’occupe à 100% de son restaurant du 15ᵉ arrondissement de Paris : 750g, la Table.
Cuisine écoresponsable, sourcing de produits effectué avec soin, vins natures ou en biodynamie, économie de l’eau, réutilisation de l’eau potable pour les plantes du restaurant, rien n’est laissé au hasard. Il y a 35 ans, Damien Duquesne a appris la cuisine et la gestion de restaurant de cette manière. Pour rien au monde, il ne reviendrait en arrière. Chaque jour, il se demande même comment il peut aller plus loin.
À la fin du Covid, alors qu’il rouvre son restaurant, le chef se fait la réflexion de pourquoi, en faisant tous ces gestes, il vend encore des sodas industriels. Pourquoi pas d’autres boissons ? Toutes les grandes marques sont là. Que faire ? Il va alors faire un choix radical : donner tout son stock et créer avec son équipe des sodas qu’il pourra vendre dans son restaurant. Necense vient de naitre !
Quatre ans plus tard, limonade, cola, ginger beers, tonic ou Spritz sont élaborés avec 90% d’herbes et autres produits français. Même le sucre est hexagonal. Plus de bouteilles, plus d’eau inutilement transportée, ici des sacs recyclables contiennent les mélanges à travailler avec de l’eau gazeuse. Plusieurs autres restaurants se sont pris au jeu et Necense commence à doucement trouver le chemin des épiceries.
Chef Damien a créé une nouvelle manière de consommer des sodas qui va réellement faire du bien à la planète.
En France, 50 000 tonnes d’aides techniques (béquilles, canes, fauteuils roulants, lève-personnes…) sont jetées après seulement un an d’utilisation. Face à ce constat, des acteurs agissent pour donner une seconde vie au matériel médical. C’est notamment le cas de l’entreprise Libel’Up, dans les Hauts-de-France.
Il s’agit d’un projet développé, en 2022, par Eurasanté, une agence de développement économique spécialisée. Ses missions consistent à collecter, remettre en état d’usage ce matériel puis de le proposer aux professionnels de santé. Quentin Brassart a pris la direction de la structure en 2021. Il explique en détail le fonctionnement de Libel’Up ainsi que la façon dont il souhaite en faire un acteur majeur de la filière du réemploi du matériel médical.
Selon un sondage d’OpinionWay, 85% des Français interrogés achètent du Made in France et 89% aimeraient en consommer davantage. Ces dernières années, de nombreuses initiatives se sont alors tournées vers ce mode de production et de consommation local.
Dans l’industrie textile, le Made in France semble être une alternative efficace pour lutter contre l’empreinte carbone importante de la mode. Ainsi, depuis 2008, Carrousel France imagine des pièces fabriquées 100% en France avec des matières respectant l’environnement.


Piergil Pagès vient tout juste de reprendre la marque et compte bien innover en s’appuyant sur ses expériences. Grâce à des collaborations avec des artistes et des séries limitées, il espère ainsi faire preuve d’originalité. C’est également pour lui un moyen de promouvoir l’art différemment.
Au cours de cet entretien, nous allons comprendre comment une marque française comme Carrousel France peut encore se réinventer afin de respecter au mieux la planète.
Slowgo nous aide à organiser nos voyages écoresponsables. L’agence va mettre en place un itinéraire en train ou via tout autre moyen de transport bas-carbone sur des destinations partout en France et en Europe, personnalisé en fonction de notre ville de départ. Les hébergements vont du camping insolite au luxe le plus total, en passant par des hôtels 2 ou 3 étoiles, situés idéalement près de la gare ou dans le centre-ville pour visiter à pied. Des hébergements labellisés la Clé verte ou EU écolabel européen.
Ces voyages personnalisés permettent de mieux connaitre les incontournables de chaque destination et de découvrir le patrimoine, les bonnes adresses, les restaurants qui proposent des produits locaux et bio. De quoi laisser la charge mentale à la maison, en même temps que la voiture !

Les gens apprécient de plus en plus le cyclotourisme, qui va peut-être ensuite leur ouvrir l’esprit sur le voyage en train, ou sur le fait de réaliser une randonnée sur plusieurs jours. Pour résumer, effectuer un retour à la nature. Je pense que c’est en train de bouger, que ça va dans le bon sens, les deux parties se rejoignent, l’offre et la demande”, considère Léa Destribats, co-fondatrice de Slowgo, aux côtés d’Émilie Turpin.
Ces voyages, contrairement aux idées reçues, peuvent ne pas coûter cher. Voyager à vélo, si tant est qu’on ait son matériel, ne revient pas à grand-chose. En ce qui concerne le voyage en train, il existe des abonnements en fonction de l’âge, du nombre de personnes. On peut faire jouer la nouvelle concurrence européenne pour trouver le meilleur prix. Et puis il y a bien sûr le train de nuit, qui permet d’économiser un hôtel tout en voyageant. De nombreuses astuces existent et Slowgo ne se prive pas de les utiliser. “Nul besoin d’un budget énorme pour faire ce type de voyages en France et en Europe”, insiste Léa Destribats.
Cet été, Slowgo, pour qui l’important est aussi de disperser les visiteurs pour contrer le phénomène de sur-tourisme, a recommandé des destinations peu connues comme la Slovénie ou les lacs des Alpes françaises, l’Auvergne, le Massif central pour s’adonner à la randonnée. Cet automne, l’accent est mis sur la Roumanie, idéale pour la période d’Halloween et encore préservée. En France, on pourra apprécier Étretat, prise d’assaut pendant les vacances scolaires, mais plus calme hors saison.
“Le but est vraiment de laisser la voiture chez soi, partir avec le train et rejoindre un itinéraire avec une boucle à vélo, ou canoë ou tout ce qui est bas-carbone, même du voiler. Dans tous les cas, le déplacement est complétement écoresponsable de A à Z. On a la chance en Europe d’avoir des lignes de train assez étendues, contrairement à d’autres continents”.
Prendre du temps pour le trajet et prendre du temps pour soi, c’est de cela qu’il s’agit. “On va toujours très vite dans notre quotidien et souvent aussi pendant les vacances. C’est ce qui crée ce tourisme de masse : aller vite à l’endroit, voir vite ce qu’il y a à voir et aller rapidement sur une autre destination. Or, nous, on propose vraiment de ralentir, et le train le permet. On prend le temps de regarder le paysage qui défile, de discuter avec son compagnon de voyage, de jouer aux cartes, de rencontrer les autres voyageurs. C’est une bonne façon de se ressourcer”.
Dans le train, il existe de nombreuses façons de s’occuper. On trouve désormais des zones destinées aux enfants à bord des TGV pour qu’ils puissent se retrouver ensemble et faire des jeux. Avec les tout-petits, on va privilégier les escales nombreuses. “L’expérience du train de nuit est une chose que les enfants apprécient, c’est très divertissant pour eux et c’est l’aventure”. L’occasion de leur enseigner dès le plus jeune âge un voyage différent, plus en accord avec notre rythme naturel.

Le bio représente 36,2 % du domaine alsacien et 23 % des vignerons de la région. Parmi eux, des jeunes ont repris les domaines viticoles familiaux et les ont convertis à l’agriculture biologique. C’est le cas notamment de Julien Boehler, vigneron à Molsheim (Bas-Rhin).
Il a rejoint le domaine en 2016, a lancé la conversion en 2018 et obtenu la certification en agriculture biologique en 2021. Un choix qu’il a fait pour coller à sa consommation et ses engagements. « Je ne m’imagine pas ne pas consommer bio au quotidien et encore moins ne pas le produire, ne serait-ce que pour les utilisateurs que nous sommes et pour tout le monde, finalement. Pendant mes études, on a quand même étudié des calendriers de traitement avec les produits chimiques. C’était l’usine à gaz ! Le vin reste un produit que je qualifie de luxe, parce qu’il n’est pas indispensable au quotidien. À partir de ce moment-là, il n’y a pas lieu de produire de manière intensive du vin, explique-t-il. Dans le bio, j’ai l’habitude de dire qu’il n’y a rien de compliqué. Il faut comprendre la vigne, l’accompagner dans ce qu’elle est capable de produire et ne pas la pousser. À partir de là, on ne prend que ce qu’elle peut nous donner, pas davantage. » Telle est sa philosophie.

Loïc Weinzaepfel a également repris, à Soultz-Haut-Rhin, le domaine familial qu’il a converti au bio. « Mon papa a fait beaucoup d’effort sur le côté raisonné. Mais le cap du passage en bio, nous l’avons passé ensemble par conviction et parce que nous étions plus nombreux. » Pourquoi ce choix du bio ? « Tout simplement parce qu’il faut respecter l’endroit où on est. À Soultz, par exemple, l’eau qui est puisée est tout de suite distribuée au consommateur. Or, nous sommes au-dessus. Donc si elle contenait des produits nocifs pour l’homme, nous serions responsables. Notre réflexion a consisté à nous dire : si nous sommes en capacité de passer en bio, il faut le faire. Nous l’avons fait. »
L’Alsace n’a pas été épargnée par les pluies en cette année 2024. Pour autant, les deux vignerons restent optimistes et bio convaincus. « Une année difficile comme celle que nous avons vécue rend les autres années beaucoup plus faciles ! Il a beaucoup plu cette année, mais on savourera d’autant plus l’année prochaine. Et malgré tout, on ne s’en sort pas si mal en Alsace, où les cépages sont assez robustes », explique Julien Boehler.
Pour Loïc Weinzaepfel, même combat. Mais il reste droit dans ses bottes et ne retournera pas en arrière, ver le conventionnel. « Nous sommes hyper confiants, parce que nous avons l’impression que les vignes se sentent bien. Et quand on voit la qualité du raisin et des vins ensuite, on se dit qu’il faut continuer comme ça. »
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Plages de sable fins, animaux farfelus… Tout le monde a déjà reçu une carte postale loufoque. Née en 1869 en Autriche, la carte postale a parcouru du chemin depuis, jusqu’à se dématérialiser presque complètement.
Plusieurs applications permettent de personnaliser les images, le texte, et s’occupent de l’envoi.
33% des 18-24 ans partagent leurs vacances via une carte postale, selon un sondage OpinionWay (2021). Preuve que l’objet est loin d’être dépassé. Certaines applications proposent une nouvelle formule : des cartes entièrement personnalisées. Parmi lesquelles Popcarte, Fizzer ou encore Cewe. “C’est très simple. Il suffit de se connecter à l’appli, de sélectionner ses photos, son format, de les disposer et de taper le texte sur votre clavier. Vous payez et on s’occupe de tout. Du timbre et de l’envoi”, explique Laurence Courtinat-Vernon, présidente France de Cewe.
Pour connaître le fonctionnement de ces différentes applications, les tarifs ou encore en savoir plus sur l’histoire de la carte postale, écoutez ces interviews.
Le bambou à l’honneur. Dans son livre « Révolution bambou », publié aux éditions des Équateurs, l’auteure et éditrice Jeanne Pham Tran a condensé des mois de recherches et des entretiens, notamment avec des experts de cette plante pour laquelle elle s’est prise de passion.
Très présent en particulier en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, le bambou compte 1 600 espèces. Pourtant, ce végétal et matériaux low tech suscite un désamour de la part des territoires dont il est originaire, mais un intérêt particulier en Europe pour ses caractéristiques.
Pour son travail d’enquête sur cet « acier vert », l’auteure a étudié la plante à travers les dimensions culturelle, historique, poétique, spirituelle… sans oublier écologique. Ainsi, Jeanne Pham Tran expose les raisons pour lesquelles le bambou, herbe aux diverses vertus, peut être un levier aux problématiques environnementales, sociétales ou encore économiques. De quelles façons ? L’auteure apporte ses éléments de précisions.
Depuis 2 ans, un joli magasin de robes de mariée a pris ses quartiers rue Morand, à Besançon, dans le Doubs. Dentelles bohèmes, robes sirène aux inspirations années 50, paillettes élégantes… D’apparence, Cérémoni’Elle a l’air d’une boutique de robe de mariées “classique”. Mais la réalité est tout autre. Valérie Génie vend en effet de superbes robes de seconde main, sélectionnées avec soin.
“Aujourd’hui, il y a encore un petit côté superstition lié à la robe de mariée. La future mariée veut bien souvent une robe “unique”, comme si la survie du couple en dépendait. Pourtant, ce n’est que du tissu…”, explique Valérie. Cette passionnée de brocante et de vintage achète chaque robe une à une. Son magasin Céremoni’Elle dispose aussi d’une partie dépôt-vente, où les femmes peuvent vendre leur robe en boutique.

Valérie était auparavant juriste. Issue d’un milieu ouvrier, elle a renoncé à ses rêves d’étudier les arts plastiques pour un métier plus terre à terre. “J’ai obtenu mon bac + 5 en droits des affaires. J’ai travaillé 20 ans dans le domaine du conseil, essentiellement pour des banques. Je ne me suis jamais épanouie dans ce métier. Je créais durant mon temps libre, mais on passe tellement de temps au travail… Une fois mère, j’avais tellement de choses à gérer qu’il m’a fallu faire un choix.” Ce choix, ce sera la robe de mariée. “Il me fallait quelque chose de beau, de gai, de créatif et qui donne de l’espérance. Le mariage en fait partie. Alors, en trois semaines, j’ai créé ma société.”
Pratique.
Cérémoni’Elle, 9 rue Morand, 25000 Besançon. Ouvert sur rendez-vous et du mercredi au samedi.
AirZen Radio. En quoi votre marque est écoresponsable ?
Shirley Le Doux, PDG de Réelle Paris. Toutes nos matières premières sont françaises, issues de fibres recyclées, de déchets plastiques ou upcyclés. C’est-à-dire que nous utilisons les tissus existants, sans en produire de nouveaux. Nos tissus sont certifiés Oeko-Tex-100, Global Recycled Standard et Global Organic Textile Standard.
L’objectif de votre marque est d’être zéro déchet…
Nous mettons en effet un point d’honneur à optimiser l’étape de coupe de nos tissus afin de minimiser les chutes et le gâchis de matières. Lorsque nous en avons, nous réfléchissons à leur donner une seconde vie et créons ainsi des produits annexes. Pour créer nos maillots et la lingerie, nous faisons également appel à un atelier solidaire qui partage nos valeurs et notre univers.
Réelle Paris prend en compte l’évolution du corps de la femme, qui traverse de nombreux changements au cours de sa vie. Une petite réglette, qui coulisse sur 17 cm, est ainsi installée sur les soutiens-gorge. Celle-ci permet d’ajuster le produit en fonction de ses besoins sans avoir à changer ou racheter.
“J’ai toujours été attirée par la symbolique des bijoux”, explique Marine, fondatrice, en 2018, de la marque de bijoux So What. Il s’agit d’une reconversion, avant, elle avait “un autre métier”, en Allemagne. Et puis à ses 30 ans, le déclic : “On nous met facilement dans des cases […] Je me suis rendu compte que même si j’essayais, il y avait toujours un truc qui débordait”. De ce constat, elle s’est dit “So what”, et alors ? Pourquoi ne pas se mettre à son compte et créer quelque chose de ses dix doigts et arrêter de se forcer à entrer dans des cases.
Son art est à l’image de cet état d’esprit, libre et unique, avec des touches de couleur et des matériaux bruts. Marine utilise essentiellement de l’or et de l’argent dits éthiques : “Je ne me fournis pas n’importe où quand j’achète mes métaux. Je fais attention à ce que ce soit des filières où il y a des labels.” L’argent et l’or proviennent en effet de la mine Sotrami, au Pérou. Les mineurs ont des salaires plus élevés et travaillent dans de bonnes conditions. Il n’y a pas de travail des enfants et l’utilisation de produits chimiques est limitée.

Marine a emménagé à Bordeaux et a installé son petit atelier dans le quartier de la Bastide. Aux côtés de l’artiste céramiste Le loup Blanc, elle propose des sessions de création de bijoux. L’atelier se compose d’une table centrale, sur laquelle elle reçoit ses clients. Puis, au fond, un bureau en bois brut orné d’une cheville, outil essentiel pour les joailliers. Elle crée et imagine des collections sur des thématiques diverses qui lui ressemblent.
Elle également partage sa passion avec des personnes qui, comme elle, ont envie de créer. Une façon de s’offrir un bijou réalisé par soi-même, mais aussi de conscientiser sa valeur. “Quasiment à chaque fois, j’ai au moins une personne qui me dit “ça change vraiment ma vision et il y a des prix, que je comprends mieux. Je regarderai plus de la même façon certains travaux”, relate la créatrice.
Fer à repasser, aspirateur, vidéoprojecteur, perceuse ou appareil à raclette… Et si on louait plutôt qu’acheter ? C’est le pari de Yann Lemoine, cofondateur et président des Biens en Commun.
Sur le modèle des vélos en libre-service, il propose des casiers connectés. Ceux-ci permettent de louer à l’heure ou à la semaine des objets dont on a besoin occasionnellement.
Pour produire moins et répartir mieux, le Lyonnais mise sur la qualité. Selon lui, les utilisateurs ne loueront que s’il s’agit de produits de qualité qu’ils ne peuvent pas se permettre d’acheter neufs. Et pour changer les comportements, il faut réduire les contraintes au maximum. La proximité est ainsi un point très important. « On ne pense pas que les gens vont changer de mode de vie pour l’environnement. Si les gens ne louent pas déjà dans les magasins spécialisés dans la location, c’est parce qu’il y a trop de contraintes », explique-t-il. Le constat est le suivant : le consommateur préfère faire un aller-retour et acheter un produit bas de gamme qui servira peu plutôt que faire deux allers-retour pour louer un appareil de qualité.
Les Biens en Communs sont installés dans des lieux de vie déjà fréquentés par les potentiels utilisateurs, comme des résidences, des commerces, des entreprises… L’entreprise ne sera rentable qu’à partir de 150 installations. Aujourd’hui, 22 casiers connectés les Biens en commun ont été installés à Lyon, Strasbourg, Grenoble, Paris et sa région, et Tournai, en Belgique.
La douche représente le premier poste de consommation en eau d’un foyer. Lorsqu’on se douche, on utilise entre 60 et 80 litres d’eau en moyenne, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). “Le chiffre qu’il faut avoir en tête”, insiste Simon Buoro, cofondateur et président d’Ilya, “c’est 10 litres qui partent chaque minute”. Donc si on passe 20 minutes sous la douche, on peut rapidement consommer l’équivalent d’un bain. “Ce geste d’ouvrir un robinet et que l’eau coule, on y est habitué depuis notre enfance. On n’a pas vécu comme les générations précédentes, où il fallait aller chercher de l’eau et la transporter avant de l’utiliser. Là, l’eau avait une vraie valeur.”
Un sujet longtemps délaissé par l’écologie, si l’on en croit le cofondateur d’Ilya. L’eau est pourtant au cœur de nos vies, dans la production des aliments, des vêtements, de l’énergie. Elle est aussi beaucoup plus tangible que l’électricité ou l’énergie. Forts de ces constats, Simon Buoro et Antoine Escande ont décidé de s’atteler au sujet de l’eau et de créer leur entreprise en 2019, avec pour mission de proposer des solutions qui permettent d’économiser l’eau et l’énergie au quotidien, tout en rendant la transition écologique désirable.

“Jusque-là, les économies d’énergie sous la douche consistaient à prendre une douche plus froide, avec moins de débit, mais ça ne donne pas envie. On s’est donc dit qu’il fallait qu’on propose des solutions qui puissent allier confort et écologie.” La douche est à la fois un geste d’hygiène, mais aussi de plaisir. “Certaines personnes peuvent passer 10, 15, 20 minutes sous l’eau. Ce n’est pas uniquement pour se laver, mais aussi pour se détendre après une séance de sport, une longue journée de travail, pour se réveiller le matin. On voulait donc apporter des solutions qui permettent de garder cette partie plaisir dans la douche. Si on veut pousser les gens à faire cette transition écologique, il faut leur donner envie, il faut apporter des solutions qui soient désirables et donc, pour cela, il ne faut pas rogner sur le confort.”
Mais alors, comment ça marche ? Il s’agit d’un circuit fermé dans lequel l’eau va être recyclée. Là, on fait la distinction entre l’usage d’hygiène, et l’usage récréatif, de confort. Pendant la phase d’hygiène, il n’y a pas de recyclage d’eau. Cela fonctionne comme une douche classique, avec de l’eau issue du réseau. L’eau chargée en savon et en polluants est évacuée. Si ensuite, on veut rester sous la douche pour se détendre, on active le mode cyclique. Et là, on limite sa consommation à 5 litres d’eau. Avec cela, on peut y passer 20 minutes ou 2 heures sans consommer une goutte de plus.
Simon et Antoine commercialisent tout d’abord le capteur Ilo, qui permet de suivre et de conscientiser sa consommation d’eau. Son usage permet de savoir si on peut réguler sa consommation soi-même ou si l’acquisition d’une douche cyclique est nécessaire.
Le capteur Ilo est par ailleurs un produit 100% local. “Tous nos partenaires sont à moins d’une heure de Toulouse”, précise Simon Buoro. “L’assemblage se fait dans un ESAT (Établissement ou service d’aide par le travail), près de Toulouse et le produit est labellisé Fabriqué en Occitanie.” Pour la douche, l’équipe y travaille, mais le projet s’avère plus complexe. Le but est tout de même de travailler avec les partenaires les locaux possibles. Parfois l’Espagne s’avère plus proche que le nord de la France pour cette entreprise toulousaine, qui a mené une démarche d’écoconception pour appréhender l’impact du produit lors de sa fabrication, anticiper celui qu’il aura lors de son usage et de sa fin de vie, pour limiter au maximum son impact environnemental.

Aujourd’hui, le prix public de la douche cyclique est de 3000 euros TTC, auquel il faut ajouter l’installation par un plombier, que ce soit lors de la construction d’un logement ou de la rénovation d’une salle de bains. On ne peut pas simplement remplacer son mitigeur. Installer la douche cyclique nécessite une phase de travaux.
L’acquisition du produit peut être rentabilisée en 4 ans pour une famille moyenne, grâce aux économies d’eau et d’énergie qu’elle va réaliser, ont estimé les cofondateurs. Un investissement, de la même manière que pour des panneaux solaires, avec un retour sur investissement au bout d’un certain temps. Simon et Antoine croient en leur produit. “On voit de plus en plus de projets de construction qui intègrent la douche cyclique dans les appels d’offre”. Un produit subventionné uniquement aujourd’hui pour les professionnels de l’hébergement touristique. Mais les deux entrepreneurs travaillent à faire en sorte qu’il en soit de même pour les particuliers. “On pourrait imaginer la douche cyclique à 1 euro, sur le même modèle que les isolations thermiques. Ce serait une manière en tout cas de démocratiser ce type de produits.”
La douche cyclique est en phase de précommande pour ceux qui souhaitent réaliser des travaux dans les prochains mois et installer ce système. Les premières livraisons sont prévues pour la fin d’année 2024. La douche cyclique et le capteur Ilo ont été récompensés cette année dans le cadre du concours Lépine, le grand rendez-vous de l’innovation.

Si vous vous êtes déjà promené à Marseille, vous avez peut-être aperçu de belles glaces noires. Ce sont les créations du glacier Vanille Noire. Une couleur noire intense et un goût unique puisque le caviar de vanille de Madagascar utilisé laisse une touche iodée en bouche. Ce côté légèrement salé a fait le succès des glaces proposées par Nicolas Decitre.
Ce dernier a ouvert un premier atelier-boutique en 2014. Il a depuis toujours cette passion des glaces, dans ses souvenirs et ceux de son père. Pendant plusieurs années, il a travaillé en tant que cadre dans l’export. C’est à la naissance de sa fille qu’il a décidé de changer de vie professionnelle. Lors d’un voyage aux États-Unis, il est tombé au hasard sur la boutique d’un glacier qu’il appréciait beaucoup. C’est le déclic.
De retour en France, il obtient un CAP glacier, s’entraine chez lui avec du matériel et réalise de nombreux stages auprès de maîtres glaciers. Aujourd’hui, Nicolas a ouvert trois boutiques dans le centre de Marseille dont la dernière place de la Bourse, à quelques pas du Vieux-Port. Il propose également une large gamme de glaces et sorbets. Notamment une à la pistache caramélisée et à la fleur d’oranger ou une autre inspirée de la pâtisserie Opéra.
Il essaie de se fournir près de Marseille pour les matières premières. Il a ainsi signé une récente collaboration avec un producteur d’amandes installé dans le Lubéron.
Vous avez du marc de café ? Mélangez-le à une cuillère de yaourt pour vous en faire un masque anti-cernes. Charly est le spécialiste pou remettre les astuces de grand-mère au goût du jour.
Sur les réseaux sociaux et via des ateliers en entreprises, Charly Crampette divulgue ses secrets et démonte les fausses informations.
«. Ainsi, il faut éviter de mélanger les deux pour obtenir une solution, mais plutôt privilégier l’un ou l’autre.
Pour fabriquer des lingettes, il conseille de récupérer du tissu, de le plonger dans un bocal rempli d’une solution composée d’une dose de vinaigre pour 5 doses d’eau. Quelques écorces de citron pour aromatiser et il suffit d’utiliser le tissu, de nettoyer et de le replonger dans le bocal. Ces astuces de Charly Crampette sont disponibles sur les Secrets de Charly, une entreprise et des réseaux sociaux qui visent à démocratiser, dépoussiérer et dégenrer la réduction des déchets.