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Scolarité : ces associations agissent pour une orientation choisie

L’Afev, Article 1, Chemins d’avenirs, JobIRL, Tenzing et 100000 Entrepreneurs ont commandé une enquête pour en savoir plus sur les conséquences des inégalités sociales et territoriales des jeunes.
Un groupe de jeunes descend les marches d'un escalier en extérieur.
© Carlo/Adobe Stock

En France, plusieurs structures et associations agissent afin que les jeunes n’aient pas à subir une orientation en études/professionnelle. C’est le cas de l’Afev, Article 1, Chemins d’avenirs, JobIRL, Tenzing et 100000 Entrepreneurs. Ces structures ont commandé une étude à Viavoice pour mieux comprendre les freins auxquels sont confrontés les jeunes en matière d’orientation et connaître leur appartenance à un territoire et à un milieu social. Cette enquête a pour but de faire le point en début d’année, moment où les choix d’orientation se font. Pour ce faire, un panel de 1000 jeunes de 15-16 ans a été interrogé.

« Malheureusement, les chiffres parlent d’eux-mêmes. On a par exemple constaté que 72 % des jeunes urbains de milieux favorisés se sentent capables d’obtenir une licence. Ils ne sont plus que 51 % quand ils sont issus de milieu modeste. Parmi eux, 40 % vivent en territoire rural. On voit donc bien que selon si on grandit à Paris, dans les quartiers chics, en territoire rural ou en territoire périphérique, on ne se projette pas de la même façon à 15 ans. Ce qui est aujourd’hui totalement inadmissible. Il devrait y avoir une école républicaine qui permet aux jeunes de se projeter vers les mêmes métiers, vers les mêmes destins », se désole Christelle Meslé-Génin, fondatrice et présidente de JobIRL.

De multiples freins

Les raisons pour lesquelles les jeunes issus de milieux populaires et des territoires ruraux ne se sentent pas capables de réussir dans les études supérieures sont multiples, selon la spécialiste. Elle met notamment en avant le manque de rôle modèle dans leur environnement. Concernant les jeunes en zones rurales, la mobilité, le coût des études pour les familles sont aussi des freins. Puis, en matière d’orientation, elle relève que “de façon générale, ils se sentent moins bien informés. Ils ont aussi moins de capacités et de possibilités pour échanger avec des professionnels et des étudiants. C’est justement pour ça qu’il est très difficile pour eux de projeter”.

Par ailleurs, un autre point de l’étude interpelle la fondatrice de JobIRL. Celui-ci concerne la projection. « Les enfants de CSP+ envisagent des études pour être médecin, dentiste, professeur. Et les enfants des classes populaires disent plutôt vouloir devenir artisans, techniciens, travailler dans les métiers de la vente. On voit donc bien que tout de suite, ils se projettent vers des métiers qui demandent plus ou moins d’études. »

Briser les croyances limitantes

C’est donc pour combattre cette autocensure que les associations agissent à leur manière. « Chez JobIRL, on organise des rencontres inspirantes avec des professionnels. Que ce soit, par exemple, lors de forums métiers où on invite nos entreprises partenaires, des professionnels qui font partie de notre communauté en ligne. D’autres associations le font aussi. L’Afev permet à ces jeunes d’aller dans les universités pour découvrir cet univers ainsi que celui des prépas, des grandes écoles. Certaines vont proposer du mentorat. On propose aussi des programmes. On veut leur montrer quel est le champ des possibles. »

Le but de ces structures est de mettre les jeunes en relation avec un maximum de professionnels issus de différents secteurs : informatique, numérique, BTP, social, médical… Afin qu’ils puissent aller vers l’orientation qu’ils souhaitent.

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