C’est en regardant une émission sur le voyage en bus d’une famille belge qu’Astrid Crespel a imaginé l’Odyssébus. Avec son mari Jean-Christophe et leurs cinq enfants, ils ont mûri le projet de partir pendant plus d’un an pour découvrir l’Europe et le Proche-Orient.
Jean-Christophe est le président d’International Impact, une ONG support qui vient en aide à d’autres ONG à travers le monde. L’organisation a ainsi soutenu le voyage et la famille s’est engagée à rendre visite à de nombreuses initiatives dans les pays parcourus. Malgré quelques pannes, la famille Crespel a poussé son périple jusqu’en Iran et en Égypte. Elle a dû tenir compte des restrictions sanitaires et du contexte géopolitique et a su faire preuve de persévérance et de résilience.
Le voyage en Odyssébus devait également répondre à une volonté écologique. Pour cela, la famille a trouvé un véhicule avec un étage. Ce dernier était déjà aménagé avec des panneaux solaires sur le toit et un système de gestion d’eau. Jean-Christophe explique qu’il était possible de récupérer l’eau de pluie pour la rendre potable.
Astrid, elle, revient sur leur vie quotidienne. Pour répondre à cette démarche écoresponsable, la famille a dû changer ses modes de consommation tout en réduisant ses déchets. Le premier plein d’essence du bus s’inscrivait aussi dans cette volonté. Avec l’aide de l’association EarthWake, le voyage a pu commencer avec un carburant issu de plastiques recyclés. Le bus a même été reconnu par le ministère de la Transition écologique pour pouvoir rouler avec ce type de carburant. Selon Jean-Christophe, cette aventure inoubliable a fait naître une réelle unité familiale.
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