Médecins Sans Frontières a ouvert son premier centre de formation

Une première en France. Ouvert depuis un an, à Mérignac, en Gironde, le Centre Jacques Pinel s’étend sur 10 000 m². Plus de 600 salariés de l’ONG Médecins Sans Frontières y ont déjà été formés.

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La nécessité de créer le premier centre de formation en France de MSF

La nécessité de créer le premier centre de formation en France de MSF

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Gironde : les formations de MSF au Centre Jacques Pinel

Gironde : les formations de MSF au Centre Jacques Pinel

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A la découverte du premier centre de formation en France de MSF

A la découverte du premier centre de formation en France de MSF

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C’est au 144 avenue de l’Argonne à Mérignac, en Gironde, que se situe le premier centre de formation en France de Médecins sans Frontières. Il se nomme le Centre Jacques Pinel.

Cette ONG d’aide humanitaire médicale intervient et est intervenue dans 74 pays du monde en situation de guerre, de conflit, de précarité, auprès de populations vulnérables.

Faciliter la coordination

« On a cinq centres opérationnels en Europe, explique Mélissa Blum, la responsable du site. Médecins Sans Frontières a cette volonté très forte de toujours faire monter en compétences ses équipes, aussi bien sur le terrain qu’au siège. »  Le centre de formation est implanté sur le site MSF logistique. C’est une plus-value pour la responsable car « on a un accès direct aux matériels médicaux et techniques qui sont envoyés sur le terrain. Tout part d’ici ».

Le centre Jacques Pinel fait une surface de plus de 10 000 m² alloués. Il se compose de quatre bâtiments, dont un dédié à la formation plénière, avec un réfectoire qui peut accueillir jusqu’au 80 personnes. Un autre peut héberger 70 salariés. Ces derniers viennent du monde entier pour suivre les formations. Elles durent entre cinq jours et deux semaines. Les salariés sont par ailleurs pris en charge pendant leur séjour.

Une préparation en amont

Un troisième bâtiment est quant à lui dédié aux formations logistiques : télécommunication, mécanique, énergie, eau, hygiène et assainissement. Dans ce dernier cas, Mélissa Blum explique que « les personnes s’essaient à la chlorification de l’eau. Car parfois, quand on arrive sur un terrain, il n’y a pas de sources d’eau potable. Il y a donc toute une procédure à suivre pour ensuite pouvoir fournir un hôpital ou des bénéficiaires. On fait donc des simulations de ce qu’on l’on peut retrouver sur place. »

Depuis l’ouverture du centre, plus de 600 salariés de l’association sont venus s’y former.

Agence de communication Perpignan