Le journal de la culture du 15 mai : un Festival de Cannes chargé

Cette semaine, le journal de la culture se met à l’heure de La Croisette pour le Festival de Cannes.

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Cannes, série, exposition : le journal de la culture du 15 mai

Cannes, série, exposition : le journal de la culture du 15 mai

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Festival de Cannes : demandez le programme !

Festival de Cannes : demandez le programme !

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La mélancolie rock de The National

La mélancolie rock de The National

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Chaque semaine, dans notre journal de la culture, vous pouvez retrouver des recommandations variées, des films aux livres en passant par les séries, la musique ou les sorties.

Ce 15 mai, direction le Festival de Cannes, qui déroule son célèbre tapis rouge du mardi 16 au samedi 27 mai. La compétition officielle, avec ses habitués et ses petits nouveaux, mais aussi les houleux débats qui ne manqueront pas d’agiter La Croisette : on vous explique tout. Pour celles et ceux qui restent en région parisienne ou sur leur canapé, les conseils ne manquent pas. Une exposition itinérante, une série biopic et un nouvel album de rock, il y en aura pour tous les goûts.

Festival de Cannes : demandez le programme !

La 76e édition du Festival de Cannes démarre le 16 mai, avant une remise des prix le samedi 27. Entre-temps, il y aura 21 films en compétition officielle, dont sept sont réalisés par des femmes (un record) et quatre sont français. Il y a, bien sûr, des habitués de La Croisette, comme le Britannique Ken Loach, déjà doublement palmé d’or, Wim Wenders ou Wes Anderson. Ce dernier présente « Asteroid City », film barré, très symétrique, très jaune et plein de stars. Bref, du Wes Anderson tout craché. Du côté des nouvelles têtes, Ramata-Toulaye Sy, réalisatrice franco-sénégalaise, pointe le bout de sa caméra avec un premier film, « Banel & Adama ».

Mais que serait le Festival de Cannes sans ses traditionnelles polémiques ? La première vient du film d’ouverture, « Jeanne du Barry », qui raconte l’histoire de la maîtresse du roi Louis XV. Et c’est bien lui, ou plutôt l’acteur qui enfile ses souliers, qui fait débat. Le grand retour de Johnny Depp, après ses condamnations pour violences conjugales et son procès retentissant contre son ex-femme. Coïncidence, Lily-Rose Depp, la fille de l’acteur, est elle aussi au cœur d’un projet très débattu. La série « The Idol », projetée à Cannes, s’annonce crue et trash.

En revanche, un homme fera l’unanimité : l’acteur Michael Douglas reçoit la Palme d’or d’honneur cette année.

Ramsès II s’expose à La Villette

Des millénaires après sa mort, le pharaon Ramsès II suscite encore et encore la même fascination. Celui qui a régné pendant 66 ans sur l’Égypte ancienne est au cœur d’une nouvelle exposition itinérante, « Ramsès et l’or des pharaons », à découvrir à La Villette jusqu’au 6 septembre. Au total, on peut y voir plus de 190 pièces originales. Des statues, des bijoux, du mobilier ou encore des amulettes. Certains objets n’avaient d’ailleurs jamais quitté l’Égypte auparavant. 

Les visiteurs peuvent aussi partir à la découverte du temple d’Abou Simbel sans quitter le nord de Paris, grâce à des casques de réalité virtuelle. Mais la pièce maîtresse de l’exposition reste le sarcophage de Ramsès II, prêté par l’Égypte à la France car elle l’a aidé à restaurer la momie du plus célèbre des pharaons. Il ne sera montré dans aucun autre pays européen.

Un biopic pour BB

Sensuelle, libre, sulfureuse et… malheureuse. La vie tumultueuse de Brigitte Bardot est une formidable matière romanesque. Mais il est risqué de s’attaquer à pareille icône. France Télévisions tente pourtant l’aventure avec une série biopic, sobrement intitulée « Bardot », à retrouver gratuitement sur sa plateforme. 

Si celle-ci souffre de maladresses et du défaut assez classique des biopics trop illustratifs, elle repose en revanche tout entière sur le talent de son actrice principale. Julia de Nunez, qui apparaît pour la première fois à l’écran, est impressionnante dans le rôle de Brigitte Bardot. Précisément parce qu’au-delà de la ressemblance, elle s’attache à ne pas imiter l’icône.

La mélancolie rock de The National

C’est un mal qui frappe tous les artistes ou presque : la perte d’inspiration et le syndrome de la page blanche. Matt Berninger, le chanteur du groupe de rock indépendant américain The National, en a fait les frais pendant des mois. Avant de retrouver l’art et la manière de composer en lisant les premières pages du roman « Frankenstein ». Le neuvième album du groupe, qui vient de sortir, s’appelle donc « First Two Pages of Frankenstein ». Et respire d’une douce mélancolie.

On y retrouve cette voix, reconnaissable depuis vingt ans que The National soigne ses mélodies rock. Mais aussi cette sensibilité, que le groupe a associé à celle d’autres artistes. Avec, par exemple, la très belle chanson « The Alcott », en duo avec la pop star Taylor Swift.

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