La prise de parole est un enjeu crucial pour le développement personnel et la lutte contre les inégalités sociales. L’association Trouve ta voix intervient dans des établissements scolaires pour aider les adolescents à exprimer leur pensée de manière claire et convaincante.
Comme l’explique Laura Zebiche, responsable pédagogique : “Nous intervenons gratuitement dans des classes d’établissements prioritaires pour donner aux jeunes les clés de la prise de parole.
Cela leur permet de révéler leur potentiel et de s’affirmer dans leurs idées.”
La prise de parole en public est souvent perçue comme une épreuve, surtout chez les jeunes. Des études montrent que 83% des adolescents se sentent stressés avant de s’exprimer devant leurs pairs, limitant ainsi leur participation.
Les ateliers de Trouve ta voix visent à changer cette dynamique. Laura souligne qu’elle est toujours “impressionnée, amusée, émue par ce que les jeunes ont a dire”. Discrimination, injustice, sexisme, racisme, l’écologie, solidarité… Des sujets qui dépassent largement le cadre de l’école. Les formations proposées aident à développer cette confiance et à structurer leur discours.
La question des inégalités de genre dans la prise de parole est également cruciale. Les jeunes filles, souvent moins encouragées à s’exprimer, sont très concernées par ces sujets. “Dès la petite enfance, on peut faire raconter des histoires aux enfants pour participer à développer cette confiance en eux. Si on les brides ou qu’on leur coupe la parole ils n’auront plus envie de la prendre” décrit Marion Denis de Vers le Haut.
Pour approfondir le sujet, un long format est à retrouver dans notre collection de podcast Avenirs….
Depuis 2013, le Championnat de France des Économies d’Énergie souhaite transformer la sobriété énergétique en un sport collectif. Elle s’adresse aux bâtiments tertiaires, aux établissements scolaires, aux collectivités, ainsi que récemment, avec Cube Logement, aux logements.
À travers un concours annuel qui s’appuie sur des animations, les participants sont sensibilisés de manière ludique et motivante. Collectivement, ils passent ainsi à l’action pour réduire leurs consommations.
L’opérateur global de l’habitat Polylogis ainsi que la Coopérative Immobilière de Saint-Nazaire (CISN) participent tous les deux à cette édition 2025. Cette participation s’inscrit alors dans leurs engagements en matière de transition écologique. Durant toute la durée du concours, ces deux acteurs du réseau Procivis accompagneront leurs locataires en leur mettant à disposition des kits de sensibilisation et d’information. Les habitants pourront ainsi apprendre à maîtriser leurs consommations d’énergie afin de réaliser des économies sur le coût des charges.
La Louve, supermarché coopératif à Paris, favorise la participation et l’entraide entre ses membres, rendant l’alimentation bio plus accessible.
La Louve est un supermarché coopératif et participatif situé dans le 18e arrondissement de Paris. Ce modèle, ancré dans la tradition des coopératives de consommateurs, permet aux clients de devenir copropriétaires du magasin.
Chaque membre s’engage à participer au fonctionnement en effectuant un service de trois heures toutes les quatre semaines. Cette participation renforce les interactions et l’ambiance conviviale au sein de la coopérative.
La Louve fonctionne grâce à l’implication de ses membres, qui réalisent 80% des tâches nécessaires. Cela réduit considérablement les coûts de fonctionnement, permettant ainsi de proposer des prix compétitifs.
En effet, les fruits et légumes bio sont souvent moins chers que leurs homologues non bio dans d’autres supermarchés. Nous avons une majoration sur tous les produits de 22% et c’est très très faible
, explique un salarié, soulignant l’efficacité du modèle coopératif.
La Louve s’inspire d’un modèle américain, celui de Brooklyn, et est devenu un exemple à suivre en Europe. Son succès repose sur l’entraide et la coopération entre ses membres, créant ainsi un lieu unique.
Pour découvrir davantage sur cette initiative inspirante, écoutez notre reportage audio disponible sur AirZen Radio et plongez dans l’univers de La Louve.
Le projet « Grimpe ton quartier », à Toulouse, propose une nouvelle manière d’aller vers les habitants ! Tous les mardis, c’est un camion de “bloc” qui se déplace directement au pied des immeubles de certains quartiers prioritaires de la ville rose. Cugnaux, Beauzelle et Bellefontaine. L’objectif : favoriser l’insertion sociale et professionnelle grâce à la pratique de l’escalade.
Concrètement, une structure d’escalade mobile, inédite et sécurisée, s’installe régulièrement au bas des résidences. Un objectif de 120 ateliers par an a été fixé par les associations et structures qui portent le projet. L’idée, convier les habitants à découvrir l’escalade de blocs, une pratique sans corde et de faible hauteur, réalisée au-dessus de matelas de sécurité.
Accessible dès 16 ans, “l’activité favorise la confiance en soi, l’entraide et la persévérance”, nous explique Alex, professeur pour Amassa Climb, l’une des structures impliquée dans le projet. Au-delà des cours dispensés au pied des immeubles, Grimpe ton quartier propose aussi aux habitants de sortir de leurs lieux de résidence et de fréquenter des salles d’escalade en ville, à prix réduit.
À l’issue de ces temps de découverte, et en parallèle de la pratique sportive, des accompagnements individuels et collectifs existent pour soutenir la recherche d’emploi, la remobilisation ou l’orientation vers une formation.
Quand une méthode vient des professeurs eux-mêmes et produit de bons résultats, on y prête plus qu’une oreille.
La méthode Réconciliation prend ses racines en 2012, quand Jérémie Fontanieu, un professeur de SES en Seine-Saint-Denis menace d’appeler les parents si les élèves ne se mettent pas au travail pour le prochain contrôle.
A la correction, il se rend compte que le stratagème n’a pas fonctionné et qu’il est obligé de mettre sa menace a exécution…
Il passe les coups de fil et se retrouve face à des parents compréhensifs. Il s’en étonne et enclanche un changement de rapport professeurs/parents.
Avec ses collègues, il développe la méthode pédagogique Réconciliation, qui réunit aujourd’hui près de 500 enseignants pour améliorer l’éducation.
En mettant l’accent sur la communication entre parents et professeurs, cette approche vise à créer un environnement propice à l’apprentissage. Il nous l’explique au micro d’AirZen Radio.
Dans son ouvrage « Le mythe du prof-héros », Jérémy Fontanieu, enseignant en Seine-Saint-Denis, interroge le statut des enseignants. Un discours du “prof héros et sur qui l’éducation repose”, bien que valorisant, ne correspond plus aux réalités actuelles de l’éducation.
Ce mythe a été construit à la fin du 19e siècle, période où l’école devenait obligatoire. Les figures historiques comme Ferry et Jaurès ont contribué à créer cette image valorisante des enseignants, symboles de la République et de la démocratie.
Mais ce discours peut finalement s’avérer toxique pour les enseignants. Dans son ouvrage, Jérémie Fontanieu propose une approche plus collaborative : “Vous pouvez compter sur moi, mais j’ai besoin de votre aide”
, lance-t-il aux parents.
Le livre présente également la méthode Réconciliation, qui encourage une répartition des pouvoirs pour mieux accompagner les élèves. Près de 500 professeurs ont déjà adopté cette approche.
Pour découvrir plus en profondeur les idées de Jérémy Fontanieu, écoutez l’entretien complet dans notre podcast Rencontre, où il partage sa vision d’un enseignement inclusif et collaboratif.
L’association Ma chance Moi aussi, œuvre pour l’égalité des chances, en soutenant les enfants des quartiers prioritaires dès l’âge de 6 ans. “C’est là ou tout se joue en terme d’apprentissages fondamentaux” précise Fanny Bozonnet, directrice générale de l’association.
Alors, chaque soirs après l’école, le mercredi et pendant les vacances scolaires, des familles sont épaulées par des éducateurs de l’association afin d’offrir un maximum d’outils pour grandir sereinement. Une dynamique qui permet de lutter contre le déterminisme social. Par l’éducation. il s’agit donc d’investir sur des adultes de demain qui seront des acteurs et partie prenante de notre société.
“Dans les quartiers prioritaires, les enfants grandissent souvent dans des familles qui n’ont pas les ressources financières, culturelles et de connaissances favorables. Un enfant sur deux vit sous le seuil de pauvreté, ce qui limite leurs opportunités d’avenir.” détaille la directrice.
En agissant dès l’âge de 6 ans, l’association renforce les chances de réussite des enfants. Lire, compter, travailler sur la mixité sociale, l’éveil artistique, culturel… “Nous estimons que déjà, en les prenant à 6 ans, on peut jouer un rôle majeur dans leur parcours scolaire”
,
souligne Fanny Bozonnet.
L’association a déjà accompagné plus de 500 enfants en dix ans en Auvergne Rhone-Alpes, Ile-de-France et à Rennes. L’enjeu de Ma Chance Moi aussi est aujourd’hui d’essaimer sa méthode et d’ouvrir de nouvelles franchises.
Pour prolonger la réflexion sur ces enjeux cruciaux, écoutez l’interview complète sur AirZen Radio et découvrez comment chacun peut contribuer à faire bouger les lignes.
Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.
Ce média a été fondé par Impact Partners et AirZen Radio, afin de mettre en lumière la parole de celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes au sein de leur entreprise… mais pas que !
Rendez-vous sur impact.info pour découvrir les nombreux témoignages.
Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.
Ce média a été fondé par Impact Partners et AirZen Radio, afin de mettre en lumière la parole de celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes au sein de leur entreprise… mais pas que !
Rendez-vous sur impact.info pour découvrir les nombreux témoignages.
Jouer, manger, dormir à l’extérieur, et ce, toute l’année. C’est ce que proposent les deux nouvelles crèches de plein air imaginées par la ville de Lyon. Ces établissements ont ainsi pour but de favoriser le développement des enfants tout en favorisant le bien-être des professionnels.
La crèche Souris en Herbe est ainsi la première crèche associative de plein air de Lyon. Inclusive, elle pourra accueillir des enfants en situation de handicap. Quant à la crèche Jeanne Barret, elle sera la première crèche municipale de plein air de France.
Basées sur le modèle scandinave, ces structures adoptent des infrastructures réduites. Les abris sont alors réservés aux fonctions essentielles comme le repas, les soins ou encore le repos du personnel. Le reste du temps, grâce à un bon équipement, les enfants évolueront en extérieur.
Steven Vasselin, adjoint au maire de Lyon en charge de la petite enfance, rappelle ainsi les bienfaits de l’extérieur pour les petits enfants. Ces structures d’accueil en plein air favorisent en effet le développement cognitif, moteur et émotionnel tout en permettant un contact quotidien avec la nature.
Depuis une quinzaine d’années, la Ville de Villeurbanne, près de Lyon, organise de nombreuses animations et ateliers avec son programme Vivez l’Eté. Ces activités ludiques, culturelles et sportives permettent à chacun et chacune de profiter de l’été. Présente depuis les débuts, Nelly Bouilhol est la directrice de la direction jeunesse à la Ville de Villeurbanne. En collaboration avec les autres directions, elle a à cœur de faire évoluer la programmation. Chaque année, elle répond aux besoins de chacun.
Ce programme 100 % gratuit est ouvert à tous les âges et à tous les quartiers. Les familles peuvent alors profiter de lectures sous les arbres ainsi que d’ateliers nature au sein du parc de la Feyssine. Quant aux jeunes, ils peuvent se dépenser lors d’activités sportives et ludiques. Côté culture, des expositions, des ciné-concerts ou encore des séances de cinéma en plein air rythment l’été.
Cette programmation, qui a lieu du 5 juillet au 30 août, s’adapte aux conditions météo.
Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.
Ce média a été fondé par Impact Partners et AirZen Radio, afin de mettre en lumière la parole de celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes au sein de leur entreprise… mais pas que !
Rendez-vous sur impact.info pour découvrir les nombreux témoignages.
« La ville a toujours été mon sujet », confie Julie Lou Dubreuilh. L’ancienne architecte est devenue bergère il y a plus de 10 ans, sans pour autant quitter la vie citadine. C’est en Seine-Saint-Denis, dans un parc de plus de 400 hectares, qu’elle est installée avec ses moutons. « Dans ville, il y a le mot “vie”. Pourquoi les arbres d’ici vaudraient moins que les arbres à la campagne ? » questionne-t-elle.
Avec son association, Julie mène, depuis peu, le projet Alliance Sols Vivants. On peut ainsi trouver ses moutons au pied des immeubles, des universités ou des entreprises, mais établir un calendrier strict n’est pas envisageable. « Si on fait venir les moutons, ce n’est pas pour les moutons », explique-t-elle. Au-delà de la présence ou non d’animaux, il s’agit de se concentrer sur la qualité des sols. Concrètement, si les moutons restent trop longtemps à un endroit qui n’est plus adapté, ils vont se parasiter en mangeant sur un sol rempli d’excréments. Aussi, la biodiversité finira par baisser dans la prairie concernée. Ce juste équilibre ne peut donc pas se faire en fonction des besoins des hommes.
L’association Clinamen partage ce savoir-faire en accueillant des bergers bénévoles en Seine-Saint-Denis. En parallèle des moutons, Julie participe au développement de potagers et de vergers.
Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.
Ce média a été fondé par Impact Partners et AirZen Radio, afin de mettre en lumière la parole de celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes au sein de leur entreprise… mais pas que !
Rendez-vous sur impact.info pour découvrir les nombreux témoignages.
Depuis la crise sanitaire du Covid-19, les associations font face à un désengagement généralisé. Cette tendance est également visible pour les jardins partagés, qui présentent pourtant de nombreux bienfaits.

C’est pourquoi l’association lyonnaise Le Passe Jardins a lancé une campagne d’adhésion et de sensibilisation aux jardins. L’objectif principal est ainsi de créer une nouvelle dynamique tout en rappelant les avantages des jardins partagés.

Ces lieux conviviaux sont par ailleurs des lieux de rencontre, de partage et de pédagogie autour de la nature en ville. Pour Gaëlle Connaughton, accompagnatrice de projets au sein du Passe Jardins, ces espaces verts sont un véritable atout pour le développement de la biodiversité.
Elle rappelle que les citadins peuvent aussi y développer leur bien-être physique et mental. Ils y apprennent aussi à récolter des produits bons pour la santé. À Lyon, 227 jardins partagés existent et sont référencés sur la carte interactive de l’association.
Souvent pointées du doigt, les banlieues restent encore mal comprises. “Aller au-delà des perceptions négatives et réductrices”, en interrogeant les représentations artistiques de la banlieue, c’est l’objectif de l’exposition “Banlieues chéries” en proposant une immersion artistique au cœur de l’histoire des banlieues pour dépasser les clichés.
À travers plus de 200 œuvres, l’exposition, visible au Musée national de l’histoire de l’immigration, au palais de la Porte Dorée, à Paris, jusqu’au 17 août, propose de briser les clichés et de rétablir la vérité sur ces zones urbaines.
Les œuvres sont ainsi réparties dans trois séquences : “Banlieues douces amères“, “Banlieues engagées“ et “Banlieues centrales“.



Découvrons cette exposition en compagnie d’Horya Makhlouf, critique d’art, coordinatrice artistique, commissaire d’exposition indépendante, et d’Emmanuel Bellanger, historien, directeur de recherche du CNRS au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains.
Pour aller plus loin > Pour l’association Fairéco, la révolution verte viendra des banlieues
Simone Veil, Christine de Pizan, Missak Manouchian, le général de Gaulle… Ce sont leurs textes emblématiques et de bien d’autres personnages historiques qui sont étudiés par les jeunes de 12-20 ans lors des ateliers du Grand Oral Citoyen. Cette association a été fondée, en 2021, par El Yamine Soum. La structure a pour but de « développer le talent oratoire des jeunes citoyens tout en les sensibilisant aux questions de citoyenneté et des valeurs républicaines ».
Pour ce faire, ces derniers sont accompagnés par des formateurs lors de session de coaching dans leur pratique de l’éloquence. L’objectif est de leur permettre d’améliorer leur prise de parole en public. La finalité est la participation à un concours d’éloquence du Grand Oral Citoyen. L’association s’est déjà rendue à Amiens et en région parisienne, à Villeneuve-Saint-Georges, Bondy, La Courneuve et Villiers-le-Bel.
Comment se déroulent ces séances ? Qu’apporte la découverte de l’art oratoire à ces jeunes ? Rencontre avec les membres du Grand Oral Citoyen et des participants aux ateliers à la Maison de quartier Georges Brassens, à Bondy (93).
“Dans son histoire, la communauté romani s’est faite rejeter partout où elle se retrouvait. Ces personnes ont une force de caractère hyper touchante. Sans rentrer dans le romantisme, ça me fait vraiment plaisir de leur parler. Je les trouve vraiment accueillants. Ils ont, eux aussi, cette envie de découvrir d’autres gens, comme tout le monde”, explique Idris Carlier Douls, directeur de Dernière main.
Idris se déplace ainsi en camion dans les camps de Roms situés en périphérie de la ville de Nantes. Selon plusieurs associations, la sixième ville de France en matière de population serait celle qui compte le plus de bidonvilles de migrants roumains.
Idris discute, échange avec ces personnes venues en France pour travailler et subvenir aux besoins de leur famille. Il leur distribue également gratuitement les vêtements dont ils ont besoin. Pour lutter contre les clichés qui collent à la peau de ces hommes et de ces femmes venues d’Europe de l’Est, Idris leur donne de la voix dans un podcast qu’il enregistre sur le terrain.
L’association Dernière main est désormais un réseau constitué de deux friperies solidaires, situées à Nantes. Idris et ses collègues proposent ainsi des bacs de gratuité devant les deux boutiques à destination des personnes en difficulté. Le reste des vêtements est vendu à bas prix.
Ce matin, dans l’arrière-boutique d’un primeur de quartier du 17ᵉ arrondissement de Paris, on entend des voix discrètes, curieuses. Dix collégiens en classe de 3ᵉ “prépa-métiers”, venus du lycée Henri Matisse à Trappes (78), enfilent leur tablier et s’apprêtent à plonger dans l’univers des métiers du commerce alimentaire spécialisé.
Du 31 mars au 4 avril, ces jeunes ont participé à une semaine d’immersion auprès de professionnels : caviste, crémier-fromager, épicier spécialisé et primeur. Cette initiative est portée par la Branche des Métiers du Commerce de Détail Alimentaire Spécialisé, en partenariat avec l’association Un Stage Et Après (USEA).
Le secteur cherche des bras, mais surtout des vocations. Et ce n’est pas si simple. Malgré un quotidien riche en contacts humains, en lien avec produits passionnants et en savoir-faire, le recrutement reste un défi. Pourtant, une étude menée par Néno révèle que 57 % des jeunes de 14 à 17 ans se disent prêts à envisager une carrière dans ces domaines. Parmi les plus plébiscités : le métier de primeur. « Quand on pense commerce, on pense grande distribution. Là, on leur montre qu’il y a autre chose : du conseil, du goût, du lien avec les clients », explique Cindy Levy, qui travaille chez le primeur POMI.
Chaque demi-journée a ainsi été pensée pour éveiller l’intérêt des jeunes : stages chez des professionnels, visite du Marché de Rungis, découverte d’un marché de plein vent, ateliers fruits et fromages… Le tout en alternant terrain et moments de réflexion sur les formations possibles, notamment en apprentissage ou en alternance.
Pour la Branche, l’enjeu est double : redonner envie et mettre fin aux préjugés. Ces métiers sont accessibles avec ou sans diplôme, misent sur la motivation et offrent de réelles perspectives d’évolution. Encore faut-il que les jeunes en aient conscience. D’où cette immersion.
À la fin de la semaine, certains sont repartis avec des étoiles dans les yeux. D’autres, peut-être pas convaincus. Mais tous auront vu, touché, ressenti. Et cela est déjà un premier pas.
Pour la troisième année consécutive, le cours Gambetta, au sein du quartier de la Guillotière, à Lyon, se remplit d’odeurs alléchantes venues des quatre coins de la planète. Organisé par l’association Re(a)dorons la Guillotière, le festival des cuisines du monde revient ce dimanche 18 mai de 11 à 17 heures.
Cet événement convivial est porté par la volonté de changer l’image négative du quartier. Une vingtaine de commerçants issus de 18 pays différents comptent ainsi offrir un tour du monde culinaire.


Pour Xavier Calmard, vice-président de l’association, ce festival permet de créer des rencontres entre les habitants. Il valorise également la richesse multiculturelle du quartier. En collaboration avec la Ville, le festival des cuisines du monde de la Guillotière se veut accessible à toutes et à tous.
Il est par ailleurs possible d’acheter une formule suspendue, qui sera ensuite distribuée aux familles en situation de précarité. Cette mobilisation solidaire rappelle les valeurs de l’association, qui se fait ainsi via la vente de formules et de coupons en ligne.