C’est un projet plutôt insolite dans le département du Lot. Après 12 ans dans la restauration, Bruno Albert a décidé changer de vie pour se lancer dans l’élevage de poules pondeuses. Son exploitation, Le Bois des gallines, a toutefois une particularité : ses poules ne finiront jamais à l’abattoir.
« Je veux mettre en place une nouvelle façon de travailler dans l’élevage de poules pondeuses en respectant la vie et le bien-être animal », explique l’ancien cuisinier. Son projet ? Créer ce qu’il appelle un « Ehvad », un établissement d’hébergement pour volailles dépendantes. En clair, une maison de retraite destinée aux poules de son exploitation qui ne seront plus assez rentables.
« En moyenne, une poule pondeuse va vivre 5 à 6 ans. C’est entre 6 mois et 1 an et demi qu’elles pondent le plus. Elles deviennent de moins en moins rentables pour l’éleveur à partir de 18 mois et sont donc réformées, envoyées à l’abattoir. C’était hors de question pour moi d’envisager cette solution. J’ai donc eu cette idée de maison de retraite destinée aux poules, financée grâce à une association et des dons. »
Une maison de retraite mais aussi des adoptions
Pour l’aider dans son projet, Bruno a décidé de lancer une cagnotte sur la plateforme Mimosa. Elle a très vite été remplie grâce à l’engouement des internautes qui ont été séduits par son projet. Il est toutefois toujours possible de le contacter via sa page Facebook Le Bois des Gallines pour faire un don (40€ pour adopter une future poule réformée, 60€ pour financer une future place dans l’Ehvad).
Bruno Albert est aujourd’hui notre invité sur AirZen Radio pour nous en dire plus sur ce projet.