Le printemps est là ! Mais si ! Arrêtez un peu, il est là… Mais non ! La neige sur les sommets, les stations de ski encore ouvertes à la mi-mars… Bien sûr que ça compte, mais le printemps est pourtant déjà là. Mars est un mois de renouveau, le lancement des journées qui se rallongent, le point de départ de nos bonnes résolutions concernant notre conditions physique. Les baskets, les gants de jardinage, les patins à roulettes, le vélo, le maillot de bain peut-être… tout ces objects délaissés depuis des mois, vont enfin pouvoir revenir sous le feu de nos projecteurs.
Et si nous ouvrions à nouveau, nos yeux sur la beauté des banalités qui nous entourent ?
” Se balader… Quelle action merveilleuse. C’est facile. C’est gratuit, accessible à tous. C’est écologique, bon pour la santé et pouvant être tellement agréable selon les conditions météorologiques. Être attentive à son environnement, regarder les autres vivre, écouter les sons qui nous entourent, les odeurs de la vie qui s’agite. Flâner. Prendre son temps. Papillonner. Puis, comme il est encore tôt, se payer quelques fruits frais au marché du coin de la rue. S’asseoir sur un banc et contempler ce qui se trame autour de nous. S’imprégner du lieu où je me trouve présentement. Le temps ne s’arrête pas, il n’a pas changé son allure. J’ai moi-même seulement pris le temps de l’apprécier. Je mets sur pause toute action non nécessaire et savoure l’instant présent. C’est magnifique. Si simple. Mais profond. Méditation sans le savoir, sans y faire attention. Observer le comportement de la famille qui joue au ballon en face de moi, de ce couple qui passe juste-là. Leur inventer une histoire, un présent, un futur. Devant moi, un groupe de ce qui semble être des touristes, est en train de mimer les gestes de celui qui semble être leur professeur. Des gestes d’étirements, de danse, une sorte de capoeira sensuelle. Ils se meuvent sur une musique imaginaire, car il n’y en a pas. Les oiseaux s’approchent et n’ont pas peur.” Extrait du roman Les banalités extraordinaires publié chez Chafouine éditions.
Vivre au cycle des saisons
Même si nous ne sommes pas de ces mammifères qui hibernent, l’hivers reste pour nous aussi une période au ralentis, et c’est carrément ok même si notre société et nos moeurs ne nous le permettent pas. Ces derniers mois, nous avions besoin de plus de sommeil, nous étions plus casaniers que le reste de l’année, plus enclin aux activités indoor, mais dès les premiers rayons de soleil, on sent déjà le changement qui opère en nous, cette envie de tirer les rideaux et laisser entrer à nouveau la lumière ! Alors surtout n’hésitez pas à chausser vos baskets pour aller courir en pleine nature, à enfiler vos gants afin de préparer vos boutures… Le PRINTEMPS est bel et bien de retour !
Appréciés et recommandés par les thérapeutes et les psychologues de l’Hexagone, ses romans font désormais partie de la palette d’outils thérapeutiques proposés à une patientèle de tout âge.
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