Le Vélo Voyageur nous concocte un séjour à vélo aux petits oignons, que l’on soit néophyte ou que l’on ait une envie de services, même lorsque l’on a déjà roulé sa bosse sur toutes les pistes cyclables de France. L’agence s’occupe de tout : hébergement, location de vélo, transport des bagages. Tout ce qu’il faut pour un périple à vélo sans souci, de 2 à 15 jours, voire plus, avec une équipe à l’écoute 7 jours sur 7.
“On teste tous les séjours nous-mêmes”, explique Chloé Dorier, chargée de la communication, du marketing et des offres sur mesure au Vélo Voyageur. “Chaque année, en automne, tous les membres de l’équipe partent pédaler pour créer de nouveaux séjours ou parfois retester des itinéraires, car il peut y avoir des changements en matière d’infrastructures cyclables dans certaines régions d’une année sur l’autre”, précise-t-elle. Ils rencontrent aussi les hôteliers sur place pour savoir exactement ce qu’ils proposent à leurs clients.
C’est forte de ce processus que l’agence a créé une application spécifique qui accompagne sur les routes. En même temps qu’ils testent les itinéraires, les membres de l’équipe enregistrent les tracés GPS, les directions, prennent les photos des intersections les plus importantes. Ainsi, lorsque le voyageur utilise l’application, non seulement elle le géolocalise et lui dit où aller, mais une petite fenêtre s’ouvre à chaque intersection présentant des flèches et indiquant le chemin à suivre. Le cycliste peut suivre les instructions sur le téléphone, mais aussi se faire guider à l’oral.
Anticiper pour mieux voyager
Autre spécificité de cette application : elle indique les points d’intérêt, villages, musées, châteaux, mais aussi les lieux ressources, commerces, boulangeries, supermarchés, restaurants que l’on va trouver le long du chemin. Un bon moyen d’anticiper pour se réapprovisionner lorsqu’il n’y a rien ensuite pendant plusieurs kilomètres.
L’agence allège également les cyclistes, en s’occupant du transport des bagages, lorsque ceux-ci le souhaitent. Si des taxis sont mis à contribution dans certaines régions, des sociétés spécialisées se sont créées le long des grands itinéraires cyclables de France. Celles-ci tentent au maximum d’optimiser les trajets pour proposer un transport le moins énergivore possible. Et puis, si le voyageur opte pour le transport de ses bagages lui-même, il peut toujours avoir recours aux deux grandes sacoches fournies avec tous les vélos par Le Vélo Voyageur.
Ces services facilitateurs permettent ainsi à une clientèle plus néophyte de s’essayer au voyage à vélo. Pour autant, le voyagiste compte tous les profils parmi ses clients. Du plus débutant au plus expert. Parmi la clientèle, on retrouve majoritairement des 55/65 ans, mais aussi de plus en plus de familles. Ceux pour qui il s’agira d’une première expérience seront orientés vers des destinations faciles, où on longe des canaux, des rivières ; les autres pourront s’essayer à des terrains plus montagneux.
Un rapport différent à l’environnement
À ce titre, “la France se révèle être un terrain de jeu formidable pour le vélo. Les Français eux-mêmes découvrent encore de nombreux coins très différents de chez eux”, souligne Chloé Dorier. Avec une grande disparité en matière de paysages, mais aussi de reliefs, il y en a pour tous les profils, et toutes les envies. “On a la chance d’avoir cette variété de paysages et de terroirs un peu partout”, complète la spécialiste. Une diversité qui peut se vivre également en ce moment, en automne, même si Le Vélo Voyageur conseille de privilégier plutôt le sud de la France, comme la Provence, le sud de l’Italie avec les Pouilles, ou encore le sud du Portugal avec l’Algarve, où automne et hiver sont plus doux.
“Le vélo apporte un rapport à environnement et aux personnes très différent, une proximité aux choses amplifiée. Au fur et à mesure que l’on pédale, on ressent pleinement les kilomètres parcourus, les paysages changent. Le type de gastronomie diffère aussi, ce sont les cultures qui changent. Nous proposons de belles découvertes sans cesse renouvelées, à tester toute l’année, à vélo”, s’émerveille Chloé Dorier.
