Le déclic, Laurent Granier l’a eu au moment du premier confinement lors de la crise du Covid-19. PRendre le Chemin de Compostelle, il l’a déjà fait. Mais entre les mauvaises nouvelles qui s’enchainaient alors – perte de son emploi, rupture amoureuse… – Laurent a souhaité de nouveau partir à l’aventure pour couper avec sa vie d’avant.
Le départ s’est donc fait le 11 mai 2020 depuis le Puy-en-Velay en France. Objectif ? Rejoindre à des milliers de kilomètres de là Saint-Jacques de Compostelle, en Espagne. Le tout à pied et seul.
“Une évidence”
« Quand j’avais fait le Chemin de Compostelle en famille, en 2018, explique Laurent Granier, j’avais trouvé cette expérience de marcher avec les enfants absolument fascinante. Et, en même temps, je m’étais dit qu’un jour je le referais de manière un peu plus solitaire. Et donc quand s’est présenté ce déconfinement, moi je n’avais plus de boulot, je n’avais plus rien à faire, je me suis dit : “Si je repartais sur le Chemin de Compostelle pour en faire un film de cinéma ?” Ça m’est apparu comme une espèce d’évidence. »
« L’idée de ce film, était vraiment d’en faire un film de cinéma », explique Laurent Granier. « J’ai voulu raconter cette histoire sous l’angle d’un film de ciné, sans commentaires, sans voix off. C’est assez peu informatif au final. On reste vraiment sur l’émotion, sur la spontanéité, sur la rencontre, sur les sensations. » Un peu comme sur le chemin en fait.
On va de surprise en surprise et on se laisse bercer par cette magie du chemin, qui, au fur et à mesure des kilomètres et des rencontres, vous fait et vous défait, vous fait réfléchir, vous fait prendre du recul par rapport à certaines choses. Et c’est justement ça qu’il a eu envie de partager avec le public.
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