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Orange s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2040. Cet objectif ambitieux passe par des actions nationales, mais aussi locales. Sur le territoire Grand Sud-Ouest (Nouvelle-Aquitaine et Occitanie), les salarié·es sont directement impliqué·es dans la transformation écologique de leur entreprise. C’est tout le sens des Trophées de l’Environnement : un appel à projets interne pour mettre en lumière les idées venues du terrain.

Une directrice engagée pour l’environnement

Nathalie Guiard, directrice environnement territorial pour le Grand Sud-Ouest, nous a expliqué l’importance de ce dispositif : “On a voulu laisser la main aux salarié·es, leur donner la possibilité de proposer des actions concrètes pour le climat, l’eau, la biodiversité ou encore la réduction des déchets.”

Sur les 27 projets proposés dans la région, quatre ont été sélectionnés pour représenter leur territoire au national.

Rendre la voiture électrique plus accessible

Sandrine Alves, responsable du pôle mobilité, a présenté une initiative originale : un serious game sur mobile. Son but ? Accompagner les salarié·es dans la prise en main des véhicules électriques. “On s’est rendu compte que beaucoup de freins venaient de fausses croyances : peur de tomber en panne, difficulté de recharge, organisation du travail…”

Résultat : un jeu ludique, testé par plus de 500 personnes, qui a levé les doutes et facilité les usages. Une solution duplicable partout, même en dehors d’Orange.

Réseaux plus sobres et climatisation repensée

Valérian Jarrige, expert énergie et carbone, a développé plusieurs solutions innovantes pour réduire la consommation des équipements réseau :

Ces projets ont déjà permis des économies d’énergie significatives et sont en cours de déploiement plus large.

Des toilettes écologiques et locales

Carole Leblanc, responsable environnementale, a proposé une expérimentation très concrète dans un bâtiment à Bordeaux : trois types de toilettes écologiques.

“C’est une autre manière de penser nos usages. Ces toilettes économisent l’eau potable et permettent de valoriser les déchets en les transformant en engrais.”

Le projet a nécessité un accompagnement des salarié·es, mais les retours sont positifs. C’est une solution facile à répliquer, y compris dans des bâtiments déjà existants.

Des idées locales, un impact global

Ces projets sont la preuve que l’écologie en entreprise, c’est possible. Mieux : ça commence souvent par une idée simple, née entre deux réunions, partagée en équipe.

Les Trophées de l’Environnement d’Orange montrent qu’en impliquant les salarié·es, on peut générer des solutions concrètes, utiles et inspirantes.

Sur le campus Orange de Balma, près de Toulouse, les idées écologiques fleurissent. Ruches, hôtels à insectes, mobilier recyclé… tout est pensé pour favoriser la biodiversité et réduire l’impact environnemental.

Ce site “Haute Qualité Environnementale” porte bien son nom. Et cette année, Orange a décidé de mettre à l’honneur ses salariés à travers la première édition des Trophées de l’Environnement. Une belle façon de valoriser des initiatives concrètes, locales et porteuses de changement.

Des projets concrets et utiles

Les projets présentés par les salariés sont très variés. Certains portent sur la réduction de la consommation d’énergie, comme l’outil développé par Valérian Jarrige, expert énergie et carbone. Il explique : « On a présenté un nouvel outil qui nous permet de voir la consommation de nos sites réseaux et comparer ça au réel, c’est-à-dire notre compteur Linky. » Cela permet d’identifier rapidement les surconsommations, les fuites énergétiques et d’agir pour préserver les ressources.

D’autres initiatives s’attaquent à la préservation de l’eau, comme le test de toilettes écologiques porté par Carole Leblanc : « C’est un peu dommage, quand on y pense, d’utiliser de l’eau potable pour les toilettes quand on sait que c’est une ressource de plus en plus rare. » Ici, les matières sont même récupérées pour servir d’engrais à des agriculteurs locaux. Une vraie boucle d’économie circulaire.

Un engagement collectif

Ces trophées ne sont pas un simple concours. Ils montrent que l’environnement est l’affaire de tous chez Orange. Plus de 1300 salariés ont voté pour les 27 initiatives proposées sur le territoire du Sud-Ouest. Ce sont les projets les plus utiles, concrets et duplicables qui ont été retenus.

Nathalie Guiard, directrice environnement territorial, souligne : « C’est en cumulant ces actions-là qu’on va avancer. » Et surtout, c’est une démarche inversée : « On demande aux salariés : quelle initiative vous avez mise en place ? Qu’est-ce que vous avez eu, personnellement, envie de faire ? »

Des outils ludiques pour mieux agir

Pour accompagner les changements, certains ont aussi pensé à des outils pédagogiques. Sandrine Alves, responsable mobilité, a présenté un Serious Game pour apprendre à utiliser une voiture électrique. « L’initiative construite, c’est un jeu sérieux sur mobile pour s’approprier les principaux éléments de la conduite électrique. »

Un jeu ludique, mais très concret, comme le souligne Nathalie Guillard : « Le Serious Game, il sort un peu du cadre… Il permet de passer par toutes les étapes qui font peur. »

Une première édition prometteuse

Ces Trophées de l’Environnement sont une première chez Orange. Mais ils ont déjà marqué les esprits. Les idées sont nombreuses, les salariés sont motivés, et les résultats sont visibles. « C’est une très grande fierté de voir la diversité des initiatives », confie Carole Leblanc.

Chez Orange, l’environnement n’est pas qu’un sujet stratégique. C’est une cause portée par les salariés, sur le terrain, dans leur quotidien professionnel. « L’acculturation aux enjeux environnementaux, la sensibilisation à ces sujets-là est de plus en plus importante », rappelle Nathalie Guiard.

Les Trophées de l’Environnement donnent une voix à leurs idées, et montrent que, oui, l’avenir de la planète se joue aussi au bureau.

L’été est la saison idéale pour ralentir, respirer… et lever les yeux vers le ciel. À la plage, à la campagne ou en vacances à la montagne, le spectacle nocturne est à la portée de tous.

« Regarder le ciel, c’est presque philosophique », explique Olivier Sanguy, expert à la Cité de l’espace, à Toulouse. L’astronomie, rappelle-t-il, est « la mère de toutes les sciences ». Depuis la nuit des temps, elle permet de comprendre où nous sommes dans l’univers et à relativiser.

Une application dans la poche et la tête dans les étoiles

Bonne nouvelle : pour observer le ciel, nul besoin d’être un professionnel ou d’acheter un télescope. Avec les récents smartphones, la photo du ciel étoilé est devenue possible. Certains modèles activent même automatiquement un mode nuit. Il suffit alors de poser le téléphone de façon stable – sur un muret, une pile de livres ou un petit trépied – et de laisser faire la technologie.

Des applications gratuites ou des cartes célestes indiquent d’ailleurs ce qu’il est possible d’observer selon la date et le lieu. Et si vous avez un doute, regardez la Lune : en août, elle sera très proche de Saturne dans le ciel, un repère facile à reconnaître.

L’événement à ne pas manquer : les Perséides

Chaque été, entre les 12 et13 août, la Terre traverse un nuage de poussières laissé par une ancienne comète. Résultat : une pluie d’étoiles filantes illumine le ciel. Ces fameuses Perséides fascinent petits et grands. Cette année, la Lune sera un peu gênante, car presque pleine. Mais avec un peu de patience, certaines étoiles filantes resteront néanmoins visibles.

Même en ville, le ciel peut réserver de belles surprises. Il est ainsi possible de voir la Lune, parfois Saturne ou Jupiter et la Station Spatiale Internationale, visible à l’œil nu. Cette dernière traverse en effet le ciel comme une étoile brillante qui se déplace rapidement.

Les conseils pour une première nuit d’observation réussie

Olivier Sanguy partage des astuces simples pour profiter d’une nuit étoilée :

Lever la tête, c’est déjà voyager

Prendre le temps de contempler les étoiles, c’est redécouvrir un ciel qu’on oublie trop souvent à cause des lumières de la ville. C’est aussi un moment de partage en famille, un instant de poésie ou de pure fascination.

Pour tout savoir sur les planètes visibles, les cartes du ciel et les événements à ne pas manquer, rendez-vous sur le site de la Cité de l’espace.

L’été est la meilleure saison pour lever les yeux au ciel. En effet, les nuits sont douces, le ciel est souvent dégagé et, surtout, les merveilles sont nombreuses : des étoiles filantes, des constellations, la Voie lactée, des planètes visibles à l’œil nu et même l’ISS (la Station spatiale internationale).

Pour ce faire, pas besoin d’être un expert en astronomie. Comme le rappelle Olivier Sanguy de la Cité de l’espace à Toulouse : « Le premier instrument, c’est l’œil. Il faut juste prendre le temps. »

La Voie lactée : notre galaxie à portée de regard

Parmi les beautés à observer : la Voie lactée. Cette bande laiteuse qui traverse le ciel en été est la tranche de notre propre galaxie. Pour l’apercevoir, il faut s’éloigner de la ville et privilégier les nuits de nouvelle Lune (autour des 24 juillet et 23 août cette année). Le ciel sera alors plus sombre et donc plus propice à l’observation.

Pour voir les étoiles, mieux vaut éviter toute lumière artificielle. Même une lampe de terrasse peut gâcher 75 % du spectacle. Il est également important de laisser aux yeux le temps de s’adapter à l’obscurité – environ 15 à 20 minutes sont nécessaires. « Si vous regardez votre téléphone, c’est fini. Votre pupille se referme, et il faut recommencer », prévient Olivier Sanguy.

Constellations, planètes et… satellites

Pas besoin non plus de matériel pour repérer la Grande Ourse, le Cygne ou Saturne. Des applications gratuites comme SkyPortal ou SkyView peuvent y aider, en réalité augmentée. Et pour les amateurs de sensations, il est possible de surveiller le passage de la Station spatiale internationale (ISS) : elle brille comme une étoile, sans clignoter, car elle réfléchit simplement la lumière du soleil.

Facile à trouver, visible même avec une simple paire de jumelles, la Lune est idéale pour débuter. Ses cratères et ses reliefs impressionnent petits et grands. À l’inverse, les objets du ciel profond (galaxies, nébuleuses) peuvent décevoir sans matériel adapté.

Rejoindre un club d’astronomie

Pour aller plus loin, il est conseillé de se rapprocher d’un club d’astronomie, présents partout en France. Le site www.afastronomie.fr répertorie d’ailleurs plus de 350 clubs qui proposent régulièrement des soirées d’observation ouvertes à tous, en particulier lors de la Nuit des étoiles (les 2 et 3 août).

À Toulouse, la Cité de l’espace propose également des soirées spéciales pendant l’été, avec animations, observations et films immersifs. Un bon moyen de découvrir l’astronomie autrement.

Respirer en conscience est une pratique qui transforme, apaise et dynamise. La respiration consciente est en effet un véritable outil de mieux-être, au croisement des neurosciences, de la sophrologie et des pratiques de santé intégrative. Cette technique est utilisée, notamment, dans de plus en plus de domaines de la santé. D’après “Les Superpouvoirs de la respiration” (éd. Albin Michel), de Thomas Similowski et Guillaume Jacquemont, la respiration agit comme un chef d’orchestre de nos fonctions cognitives. Elle régule l’attention, stabilise l’activité neuronale et soutient la mémoire.

Inspirer lentement par le nez, puis expirer en profondeur, n’est ainsi pas anodin : cela permet au cerveau de passer du mode panique au mode focus. Dans les IRM et les électroencéphalogrammes, on observe par ailleurs une activité cérébrale plus cohérente chez les personnes qui respirent de manière consciente. Résultat : une meilleure concentration, une mémorisation optimisée et une réduction de la charge mentale.

Un effet immédiat sur le stress et le corps

Selon un article paru dans “National Geographic”, respirer lentement pendant quelques minutes diminue également jusqu’à 20 % le taux de cortisol – l’hormone du stress. Le souffle profond stimule, par ailleurs, le nerf vague, qui déclenche la réponse parasympathique, ce fameux « frein » naturel du corps. Ainsi, en quelques minutes, la respiration :

Respirer, ça s’apprend ?

« Quelques minutes par jour suffisent pour ressentir les bienfaits de la respiration », explique Cyndia Davidoff, sophrologue. Une à trois minutes de respiration consciente peuvent ainsi suffire à calmer l’émotion, rééquilibrer le mental et mieux dormir. Et comme un muscle, plus on s’entraîne, plus c’est efficace : au bout de quelques semaines, la respiration devient un réflexe de résilience face au stress.

La respiration est au cœur de la sophrologie. Cette méthode psycho-corporelle, inventée par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo associe respiration, mouvements doux et visualisations positives. Longtemps cantonnée au développement personnel, elle gagne aujourd’hui ses lettres de noblesse scientifique. IRM, électroencéphalographie, études cliniques… les preuves s’accumulent. Aussi, de plus en plus de professionnels de santé – médecins, kiné, psychologues, sages-femmes – la recommandent, voire s’y forment.

Respirer en conscience, c’est gratuit, sans effets secondaires, et quasiment immédiat. En période d’examens ou en plein rush au travail, c’est souvent le plus court chemin vers un mieux-être.

La Boutique Fiction est un semi-remorque de 60 m² baptisé le Propulseur. À l’intérieur, pas de caisse enregistreuse ni de file d’attente, mais des rayons surprenants : bricolage, santé, alimentation, énergie…

On y trouve notamment un miroir « bonne mine » qui analyse son état de santé, un kit cosmétique à base de chou et de carotte ou encore des drones pollinisateurs pour seconder les abeilles. Chaque objet est à la frontière entre science et fiction, mais repose sur des travaux de recherche bien réels.

Imaginer 2050, concrètement

L’objectif : faire vivre au public plusieurs scénarios de 2050, imaginés notamment par l’ADEME. Loin des récits catastrophistes, ces scénarios montrent que des futurs souhaitables sont possibles. Lucas Leglaye, coordinateur du projet chez Instant Science, insiste : « Nous avons voulu rendre ces concepts accessibles, concrets et ludiques, pour que chacun se projette dans un avenir positif. »

Derrière ces objets futuristes se trouvent de vraies questions de société : comment se nourrir, se soigner, se déplacer, produire sans polluer ? Une grappe d’eau comestible élimine le plastique, une carte de Sécurité sociale alimentaire, surnommée la Coluche, garantit trois repas équilibrés par jour pour tous. Autant de pistes pour répondre aux urgences sociales et écologiques.

Une expérience collective et participative

Ce qui rend cette boutique unique, c’est aussi sa dimension participative. Les visiteurs sont invités à imaginer de nouveaux objets, à débattre, à rêver ensemble. Ateliers, rencontres et échanges nourrissent cette boutique vivante, qui encourage chacun à devenir acteur des transitions en cours.

La Boutique Fiction sillonne l’Occitanie pendant deux ans, avec des étapes prévues à Toulouse, Marseillan, Carcassonne ou encore Montpellier. Pour ceux qui ne peuvent pas s’y rendre, une version en ligne est accessible sur boutiquefiction.fr. S’y trouve tout le catalogue et des fiches pour comprendre les enjeux derrière chaque objet.

Et si, au lieu de nous faire peur, le futur devenait une source d’envie et de mobilisation ? La Boutique Fiction réussit ce pari en mêlant science, imagination et engagement. Elle ouvre un espace de dialogue joyeux et inspirant, où chacun peut rêver, réfléchir et repartir avec une conviction : l’avenir peut être beau, si on le construit ensemble.

Dans les serres de Pécarère, en Haute-Garonne, on ne sort plus l’artillerie chimique pour lutter contre les pucerons et les aleurodes. Non, ici, on mise sur la nature, et plus précisément sur ses alliés les plus discrets : les insectes auxiliaires. Le principe ? Utiliser ces petits prédateurs pour réguler naturellement les nuisibles. Une méthode futée, 100 % naturelle, testée et approuvée depuis plus de trente ans.

La protection biologique intégrée (PBI) repose sur deux stratégies : le préventif et le curatif. En amont, des auxiliaires, comme les aphidius, de minuscules guêpes qui pondent dans les pucerons, sont introduits. Résultat : un puceron parasité, puis éliminé. En cas d’attaque, les chrysopes, dont les larves sont de redoutables dévoreuses de pucerons, sont dégainés. Bien sûr, la coccinelle reste une star incontestée dans ce combat biologique.

De la patience et des loupes, pas des capteurs

Ici, pas de technologies futuristes ni de drones. La clé du succès ? L’observation. Chaque jour, les producteurs parcourent leurs serres à la recherche de déséquilibres. Une loupe, un œil affûté, et beaucoup de rigueur. Certes, cela demande du temps, de l’énergie… et un budget plus élevé que les produits chimiques. Mais le jeu en vaut la chandelle.

Tout le monde n’est pas encore convaincu par cette méthode. Certains clients s’alarment à la vue d’un insecte sur une plante, sans savoir qu’il s’agit souvent d’un protecteur en pleine mission. Parfois, un puceron mort reste accroché à la plante et cache une larve qui s’apprête à poursuivre le combat.

Jardins sauvages, biodiversité apprivoisée

La leçon vaut aussi pour les jardins. Pour accueillir ces précieux auxiliaires, il faut laisser un peu de place au sauvage : des fleurs, des ronces, des recoins. Adieu le jardin trop propre, vive la biodiversité, car un jardin vivant est un jardin équilibré. Moins de chimie, pour plus d’harmonie.

Dans les serres de Pécarère, on pratique une science appliquée, douce, mais redoutable, au service d’une agriculture plus durable. Et si l’avenir passait par le respect de la nature et non par sa domination ? Alors, la prochaine fois qu’une micro-guêpe, une coccinelle ou un acarien s’invite dans vos cultures, laissez-les faire. Ils bossent pour vous.

C’est une nouvelle voie thérapeutique, non invasive qui est en train de voir le jour pour traiter la dépression, sans chirurgie, sans médicaments, sans douleur… et en seulement 5 jours. C’est le pari tenu par une équipe française de chercheurs du GHU Paris, de l’Inserm, du CNRS, de l’Université Paris Cité et de l’ESPCI Paris-PSL. Dans une étude récemment publiée dans la revue “Brain Stimulation“, ils présentent une avancée prometteuse : des ultrasons contre la dépression et non invasifs.

Le principe : moduler l’activité de zones profondes du cerveau impliquées dans les troubles psychiatriques, en particulier la dépression. Là où la stimulation cérébrale nécessitait jusque-là une lourde neurochirurgie, la nouvelle méthode repose sur une simple séance en fauteuil médical. Le tout sans anesthésie, ni électrode implantée. Les patients ne ressentent quant à lui rien, comme lors d’une échographie.

Une précision millimétrée grâce aux lentilles acoustiques

Le vrai défi des ultrasons, jusqu’ici, tenait à la forme irrégulière du crâne, qui déforme les ondes. C’est là qu’interviennent les lentilles acoustiques personnalisées. Ces lentilles corrigent les déformations en adaptant précisément le faisceau ultrasonore à la morphologie de chaque patient, avec une précision millimétrique. Le but est ainsi de créer des changements de pression dans certaines zones clefs du cerveau.

Dans une première étude de faisabilité menée sur cinq patients souffrant de dépression résistante, les chercheurs ont observé une diminution de 60 % de l’intensité des symptômes en seulement 5 jours. Ces résultats, certes préliminaires, sont déjà porteurs d’espoir pour les 30 % de patients pour qui les antidépresseurs restent sans effet.

Vers une psychiatrie du futur ?

Cette technique pourrait ainsi, à terme, compléter, voire remplacer, certains traitements médicamenteux, notamment pour les patients les plus fragiles (personnes âgées ou adolescents) ou les plus réfractaires aux effets secondaires. Elle ouvre par ailleurs des perspectives pour d’autres troubles psychiatriques, comme les addictions.

Peut-on à la fois écouter le cœur avec un stéthoscope et ressentir les flux d’énergie qui traversent le corps ? Caroline Loupiac répondrait « oui », sans hésiter. Infirmière depuis 17 ans, elle a trouvé dans la médecine traditionnelle chinoise (MTC) un complément précieux à sa pratique médicale. Un pont entre deux mondes que tout oppose en apparence… mais qui finissent par se rejoindre au chevet du patient.

Son histoire commence par un mal de dos, un peu de curiosité et un cours de Qi Gong dans une MJC. Lui vient une révélation : ses douleurs chroniques s’atténuent. Puis arrivent l’insomnie, les épreuves de vie, qu’elle traverse sans médicament, mais avec des séances d’acupuncture. Soulagement. Soulagement… et questionnement. « Comment ça fonctionne ? Pourquoi ça marche ? » Elle creuse, elle apprend. Et elle constate : parfois, malgré des examens médicaux parfaits, ses patients vont mal. Fatigue, douleurs, troubles digestifs, moral à plat… Et si, au-delà des symptômes, c’était une question d’énergie déséquilibrée ?

Comment ça marche, concrètement ?

La médecine traditionnelle chinoise part d’un principe simple : l’énergie vitale, le Chi, circule dans notre corps par un réseau de méridiens. Lorsque cette énergie est fluide et équilibrée, tout va bien. Mais si elle stagne ou se vide, les problèmes commencent. Chaque méridien est lié à un organe, une fonction et une émotion. C’est ainsi que la tristesse peut épuiser les poumons, ou la peur affaiblir les reins. Le rôle du praticien est d’observer, de ressentir et d’agir sur ces flux d’énergie. Par des aiguilles, du moxa (bâton d’armoise chauffé), du massage, des conseils alimentaires, ou encore des exercices comme le Qi Gong, la circulation est rétablie, les blocages levés et l’harmonie relancée. Loin d’un protocole unique, chaque soin est ajusté à la personne, son état, son histoire, son environnement.

La MTC repose sur l’équilibre du Yin et du Yang, les saisons, les émotions et les éléments. Ici, chaque organe est un système lié à un méridien, parcouru par le Chi, l’énergie vitale. Un blocage ? Et la santé vacille. Une colère mal digérée ? Le foie trinque. Un stress persistant ? Les reins flanchent. Une séance chez Caroline, c’est d’abord une observation (posture, langue, humeur), un entretien, une prise de pouls, puis un soin : acupuncture, moxibustion, Qi Gong, diététique… Tout cela sans molécule chimique.

Pas contre, mais avec la médecine occidentale

« Un patient qui a mal au ventre depuis 15 jours ? Direction le médecin d’abord ! » précise Caroline. La médecine chinoise ne remplace pas la médecine moderne, elle la complète, surtout dans les troubles chroniques ou pour accompagner certains traitements lourds comme la chimiothérapie.

Longtemps regardée avec scepticisme, la MTC séduit de plus en plus de professionnels de santé. Elle est d’ailleurs reconnue par l’Organisation mondiale de la Santé comme médecine complémentaire. L’acupuncture, quant à elle, s’invite aujourd’hui dans certains hôpitaux français, notamment dans les services de cancérologie ou de gestion de la douleur. Certaines mutuelles la prennent d’ailleurs en charge.

Caroline le dit simplement : « Prendre soin des autres, c’est aussi apprendre à prendre soin de soi. » Et cela commence par l’écoute. d son corps, de ses émotions, de son rythme.

Le livre “Voyager dans un trou noir avec Interstellar“, paru aux éditions Dunod, est un dialogue entre science et cinéma. “Interstellar”, le film de Christopher Nolan sorti en 2014, a fasciné des millions de spectateurs. Mais où se termine la fiction et où commence la science ?

Voyager dans un trou noir avec Interstellar
@Dunod

Jean-Pierre Luminet, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des trous noirs, a voulu répondre. «://www.airzen.fr/un-film-anime-pour-parler-du-cancer-aux-enfants/”>film crédible, Nolan a travaillé avec un astrophysicien de renom : Kip Thorne. « Il a fait le maximum pour rester plausible. Mais certaines demandes du réalisateur étaient non négociables… Il a fallu pousser et extrapoler un peu la science du film. » Luminet analyse ainsi ce qui, dans “Interstellar”, est scientifiquement solide, ce qui est plausible et ce qui l’est moins.

Un voyage sans retour ?

Mais qu’est-ce qu’un trou noir ? « C’est un piège gravitationnel. Tout y est attiré, même la lumière, sans espoir de retour », résume-t-il simplement. Et ce piège fascine, car il reste en partie mystérieux. « La théorie décrit très bien les abords du trou noir… mais pas ce qu’il y a au fond. »

Le livre explore également l’hypothèse des trous de ver. Ces tunnels permettraient, peut-être, de voyager dans l’espace-temps. « C’est une hypothèse théorique non vérifiée, mais précieuse pour la science-fiction. Elle permet d’imaginer des voyages bien au-delà de notre système solaire. »

Temps distordu, dimensions cachées…

“Interstellar” joue avec le temps. Dans une scène, une heure passée près d’un trou noir équivaut à sept années sur Terre. « C’est une conséquence incontournable de la relativité d’Einstein », assure Luminet. Le film imagine même une cinquième dimension dans laquelle le héros, Cooper, peut envoyer des messages à rebours dans le temps. « C’est de la science-fiction, mais basée sur de vraies hypothèses théoriques. »

En explorant les liens entre cinéma et astrophysique, Jean-Pierre Luminet ouvre une porte vers l’imaginaire, mais toujours avec rigueur scientifique. Une invitation à regarder le ciel autrement, entre rêve et réalité. Envie d’explorer un trou noir sans quitter votre canapé ? Le livre est disponible aux éditions Dunod.

La Coupe de robotique junior, est un bon moyen de mettre l’entraide au service de l’apprentissage des sciences et la technologie, tout en s’amusant. La compétition débute dès septembre. Pendant plusieurs mois, les enfants conçoivent leur robot en respectant un cahier des charges précis. Ils peuvent pour ce faire être accompagnés de leurs proches, famille ou amis, ou encadrés en club.

« Ils fabriquent un robot sur une année scolaire entière… Et plusieurs défis les attendent. L’idée est d’être stratégique pour gagner un maximum de points », explique Noémie Lamoureux, coordinatrice de projets à Planète Sciences Occitanie.

Un thème plein de musique

Cette année, le thème de la Coupe de robotique junior était original : The show must go on. « Les robots vont devoir créer un concert dans “The Robot Rock Tour” : poser des groupies, installer la rockstar, construire les gradins… », détaille Noémie. Le défi mêle ainsi imagination, programmation, mécanique et précision. Il faut que le robot soit rapide, habile, délicat.

Pas besoin d’être un professionnel de la technologie pour participer. « Même si vous pensez ne pas avoir de compétences, on en a toujours », rassure Noémie. Et c’est souvent en famille que tout commence : « Si vous êtes un papa motivé et que vous voulez embarquer vos enfants, vous construisez votre robot avec eux. »

Un tremplin vers l’avenir

Mais la Coupe de robotique est aussi bien plus qu’un concours. Elle permet en effet de découvrir des écoles d’ingénieurs, des métiers et, parfois même, de confirmer une vocation. « Il y a des enfants qui, après la Coupe, choisissent leur orientation grâce à cette expérience », témoigne Noémie. D’autres y découvrent simplement le plaisir d’apprendre autrement.

L’esprit de la Coupe passe aussi par le jeu, la coopération et le plaisir d’inventer ensemble. « C’est une émotion trop importante. On y tient vraiment », rappelle Noémie.

Il s’appelle Le Fab Riquet et est bien plus qu’un simple atelier. Le Fab Lab de Planète Sciences Occitanie est un laboratoire de fabrication où la créativité, la science et le partage se rencontrent. Ce laboratoire participatif est ouvert à tous.

Des machines de professionnels à portée de main

Un Fab Lab est un espace collaboratif ouvert à toutes et tous, équipé de machines qu’on ne trouve pas facilement chez soi : imprimantes 3D, découpeuses laser, fraiseuses numériques… Trop chères, trop encombrantes, parfois un peu dangereuses, ce matériel devient ici accessible. Il est ainsi possible de créer des objets de A à Z, de réparer des pièces cassées ou encore de concevoir des cadeaux personnalisés.

“Un membre a même fabriqué une guitare électrique entièrement fonctionnelle, pièce par pièce”, raconte Lilou Brault, médiatrice scientifique du Fab Riquet. La découpe laser, en particulier, attire les regards par son efficacité et sa précision presque magique.

Un terrain de jeu intergénérationnel

Pas besoin d’être ingénieur ou geek pour s’y mettre. L’équipe du Fab Riquet accompagne chaque visiteur – enfant curieux, retraité bricoleur ou simple passant intrigué. De stylos 3D faciles à manier aux logiciels de conception plus complexes, chacun avance à son rythme, aidé par les animateurs et les autres membres.

Par ailleurs, des clubs réguliers s’y réunissent : micro-fusées, créations numériques, projets de seniors… Et pendant les vacances, des stages pour enfants sont organisés autour de thématiques ludiques, comme la police scientifique ou les véhicules solaires.

La science qui vient à vous

Mais le Fab Riquet ne se limite pas à ses murs. Grâce au Camion numérique, un Fab Lab mobile, ses ateliers voyagent dans les médiathèques, festivals et écoles de la région. L’objectif est clair : rendre la science et la technologie accessibles à toutes et tous, en particulier dans les zones moins équipées.

Plus qu’un atelier de bricolage high-tech, le Fab Riquet est un espace où on expérimente, rate, parfois, mais où on apprend toujours et, surtout, ensemble. Ce lieu est aussi une réponse concrète à la surconsommation : pourquoi jeter ou racheter quand on peut réparer ou transformer ? Ici, chaque projet devient une aventure. Et chacun, quel que soit son âge ou son niveau, peut devenir inventeur.

Imaginez un crocodile surgissant devant vous : la peur est évidente. Mais pourquoi ressentons-nous parfois la même panique face à une petite araignée inoffensive ? Une étude menée sur 17 000 personnes révèle que nos frayeurs animales ne sont pas toujours rationnelles. Mais également qu’elles peuvent être influencées par notre environnement et notre culture.

La “biophobie” : une peur culturelle ?

Karl Zeller, chercheur en éco-anthropologie au Muséum National d’Histoire Naturelle, s’est intéressé à la biophobie, cette aversion envers certaines espèces ou milieux naturels. “Nous voulions quantifier cette émotion de peur envers les animaux”, explique-t-il. Son étude a classé 184 espèces selon leur niveau d’effroi. Résultat : les crocodiles et serpents venimeux arrivent en tête, ce qui semble logique. Mais des créatures totalement inoffensives, comme des araignées ou des chauves-souris, figurent aussi parmi les plus redoutées.

D’où vient cette peur irrationnelle ? Loin d’être purement instinctive, elle est souvent influencée par la culture et les médias. “Il suffit de penser aux films comme Les Dents de la Mer ou Harry Potter, qui véhiculent des représentations erronées de certaines espèces”, analyse Karl Zeller. Les requins, par exemple, sont fréquemment perçus comme des prédateurs dangereux, alors qu’ils sont bien plus souvent victimes des humains que l’inverse.

Plus on est déconnecté de la nature, plus on en a peur

L’étude souligne une tendance frappante : plus les gens vivent en milieu urbain, plus leur biophobie est marquée. En Asie, où les insectes sont parfois consommés, la peur des araignées est bien moindre qu’en Europe. “On a peur de ce qu’on ne connaît pas”, résume le chercheur. Dans les sociétés modernes, où l’on passe de moins en moins de temps en pleine nature, les peurs irrationnelles peuvent s’ancrer durablement.

Mais bonne nouvelle : ces peurs ne sont pas irréversibles ! Passer du temps dans la nature, observer les animaux de près et déconstruire les idées reçues sont autant de moyens de réapprendre à cohabiter sereinement avec notre environnement. Une démarche essentielle, non seulement pour notre bien-être, mais aussi pour la préservation des espèces injustement redoutées.

L’Agence spatiale européenne (ESA) franchit une étape historique en certifiant John McFall. Cet ancien athlète paralympique amputé d’une jambe assurera des missions spatiales de longue durée.

Jusqu’ici, seuls des astronautes en parfaite condition physique étaient sélectionnés pour les missions spatiales. Avec le projet “Fly”, l’ESA remet ainsi en question cette norme et explore la possibilité d’envoyer des personnes en situation de handicap dans l’espace. John McFall fait d’ailleurs partie des réservistes sélectionnés en 2022.

Un défi technologique et scientifique

Si le handicap n’est pas un frein en apesanteur, l’utilisation de prothèses dans l’espace soulève des défis techniques. Les matériaux doivent en effet être testés pour éviter toute émanation de gaz nocifs. Les composants électroniques des prothèses doivent également respecter des normes de sécurité strictes. Après deux ans d’études approfondies, l’ESA a donc confirmé que John McFall pouvait participer à une mission en toute sécurité.

Les missions spatiales permettent d’étudier les effets de l’apesanteur sur le corps humain. Dans le cas de John McFall, les scientifiques analyseront comment son corps et sa prothèse s’adaptent en microgravité. Ces recherches pourraient d’ailleurs aboutir à des innovations médicales profitant à l’ensemble des personnes amputées sur Terre.

Une ouverture vers un espace plus accessible

Avec cette certification, l’ESA envoie un message fort : l’espace ne doit plus être réservé à une élite physique. D’autres agences spatiales suivront-elles cet exemple ?

En attendant, John McFall est prêt à embarquer pour une mission qui pourrait redéfinir les critères de sélection des astronautes. Le premier astronaute en situation de handicap attend désormais son premier vol.

Un événement astronomique fascinant sera visible en France ce 29 mars 2025 : une éclipse solaire partielle. La Lune masquera ainsi partiellement le Soleil. De Brest à Toulouse, en passant par la Corse, chacun pourra observer ce phénomène exceptionnel.

Une éclipse solaire a lieu lorsque la Lune s’aligne parfaitement entre la Terre et le Soleil, projetant son ombre sur notre planète. Dans le cas d’une éclipse partielle, notre satellite naturel ne couvre qu’une partie du disque solaire. Ce 29 mars, à Brest, jusqu’à 32,5 % du Soleil sera ainsi occulté. Tandis qu’à Toulouse, seuls 17 % du disque solaire disparaîtront temporairement.

Une illusion d’optique cosmique

Fait amusant : bien que la Lune soit environ 400 fois plus petite que le Soleil, elle est également 400 fois plus proche de nous. Par ce rapport parfait, elle peut masquer totalement ou partiellement notre étoile lors des éclipses. Cette symétrie exceptionnelle offre ainsi aux terriens un spectacle unique dans le système solaire.

Néanmoins, observer une éclipse solaire à l’œil nu est extrêmement dangereux pour la rétine. Il est donc indispensable d’utiliser des lunettes spéciales et certifiées. Pour une observation optimale, il est conseillé de se rapprocher d’un club d’astronomie ou de la Cité de l’Espace, à Toulouse, qui organise des sessions d’observation sécurisées.

L’effet d’une éclipse sur les animaux ?

Outre la fascination humaine, une éclipse solaire peut perturber la faune. En effet, lorsque la lumière diminue brusquement, certains animaux nocturnes pensent que la nuit tombe et modifient leur comportement. Ce phénomène est notamment observable lors d’éclipses totales, mais une diminution notable de la luminosité peut suffire à troubler certains oiseaux ou insectes.

Si une éclipse solaire peut paraître exceptionnelle, elle se produit en réalité une à deux fois par an quelque part sur Terre. Cependant, les éclipses totales sont beaucoup plus rares et visibles uniquement depuis une bande très restreinte. Après celle du 29 mars 2025, d’autres éclipses sont à prévoir en 2026, 2027 et 2028, bien qu’elles ne soient pas toutes totales. Alors, ce 29 mars, pensez à lever les yeux au ciel (avec des protections adaptées) pour profiter de ce rendez-vous cosmique inoubliable !

Vieillir n’est pas une fatalité. Major Mouvement l’affirme : “C’est une chance de vieillir et cela peut être un choix, pas forcément compliqué ni culpabilisant.” Plutôt que de voir l’âge comme une dégradation inéluctable, le kinésithérapeute encourage à maintenir une activité physique adaptée. Marcher 10 à 15 minutes par jour peut ainsi améliorer la santé globale, tant physique que mentale.

Pendant longtemps, on a dit aux patients souffrant d’arthrose : “Vous avez mal parce que vous avez de l’arthrose, arrêtez de bouger.” Aujourd’hui, la science prouve que le mouvement peut aider à régénérer le cartilage, quel que soit l’âge. “On a des radios de personnes avec de l’arthrose, mais sans douleur. Bouger progressivement améliore la condition physique, permet de mieux vivre, de porter ses courses, de jouer avec ses petits-enfants.” Sa philosophie ? “Planter une graine d’espoir, toujours.”

Le mouvement, accessible à tous

Pas besoin d’être un athlète pour prendre soin de soi. Que ce soit par des étirements ou des exercices plus poussés, Major Mouvement insiste : “L’activité physique est à la portée de tous.” Il partage ainsi des exercices simples sur sa chaîne YouTube et accompagne même des personnalités, comme la chanteuse Julie Zenatti, pour les aider à retrouver de la mobilité après une blessure.

Une croyance très répandue est que la posture parfaite préviendrait les douleurs. Major Mouvement nuance : “On a étudié des populations qui se tiennent droit et d’autres non, et les douleurs sont les mêmes. Ce n’est pas juste une question de posture.” Au lieu d’imposer une correction artificielle, il préconise une approche individualisée : comprendre l’origine de la douleur et y répondre de manière adaptée.

Le télétravail, un défi pour le mouvement

Le télétravail a réduit les occasions de bouger et brouille la frontière entre travail et maison. “Mon conseil : faites comme si vous alliez au bureau. Sortez, marchez 10 à 15 minutes avant de commencer votre journée. Cela aide à faire une transition mentale et physique.” Son message est clair : intégrer le mouvement dans son quotidien est essentiel pour préserver sa santé.

Major Mouvement continue de briser les tabous sur la douleur et le mouvement. Il partage des solutions adaptées à chaque situation et refuse le fatalisme : “On ne traite pas une gastro comme une grippe, ni une arthrose comme une entorse. Chaque problème a sa solution.”

Major Mouvement, kinésithérapeute, a une approche pédagogique qui lui vaut d’être régulièrement interpellé dans la rue par des personnes reconnaissantes. “J’avais une douleur d’épaule, de genou, de dos… Mon médecin n’était pas dispo, et grâce à toi, j’ai pu diminuer ma douleur en attendant un rendez-vous.” Son contenu permet à certains de sortir de l’errance thérapeutique et d’accéder à des solutions concrètes.

Bien qu’il passe beaucoup de temps à produire du contenu, Major Mouvement continue d’exercer deux jours par semaine. “J’aime ça et ça me permet de rester en contact avec la réalité des gens. Les problématiques évoluent et je veux rester connecté à ces changements.”

Il met par ailleurs en avant une prise en charge holistique : “Quelqu’un proche du burn-out à cause du télétravail peut avoir des manifestations physiques. Il faut prendre en compte l’ensemble de la personne.”

Un échec transformé en opportunité

Devenir kiné n’était pas son premier choix : “Je voulais être médecin, mais je n’avais pas la capacité de travail. Finalement, c’est le plus bel échec de ma vie.” En effet, il apprécie la spécificité de son métier : “Je dois être bon sur l’os, l’articulation et le nerf, c’est un champ restreint, mais dans lequel je peux m’éclater.”

Il encourage ainsi ceux qui rencontrent des obstacles à voir au-delà de leurs échecs : “Parfois, l’issue de ce plantage peut vous rendre bien plus heureux que celle que vous aviez imaginée.”

Une vision optimiste et dynamique de la rééducation

Sa manière de voir la douleur et la kinésithérapie a évolué avec les neurosciences. Il cite l’exemple de l’arthrose : “Avant, on disait aux patients “vous avez de l’arthrose, c’est pour ça que vous avez mal”. Aujourd’hui, on sait que l’on peut régénérer le cartilage à tout âge en bougeant progressivement.” Il insiste également sur l’importance de l’espoir : “Si je plante une graine de désespoir, autant que la personne sorte directement de mon cabinet.”

Avec son approche dynamique, accessible et bienveillante, Major Mouvement contribue à changer la vision de la kinésithérapie en la rendant plus compréhensible et proactive. Il encourage chacun à se réapproprier son corps et sa santé à travers le mouvement.

La fermentation est une technique ancestrale qui permet de préserver naturellement les aliments, sans avoir recours aux additifs artificiels. Cette méthode repose sur l’action de microorganismes – bactéries et levures – qui transforment les sucres présents dans les aliments en acides. Ils modifient ainsi leurs propriétés gustatives et nutritives. Par exemple, les bactéries lactiques transforment le chou en choucroute, tandis que les levures transforment le raisin en vin.

Selon Marie-Christine Champomier, chercheuse à l’INRAE, la fermentation ne se limite pas à la conservation. Elle enrichit en effet également la valeur nutritionnelle des aliments en produisant des effets bénéfiques sur la santé, notamment en aidant à l’équilibre du microbiote intestinal.

Un tour du monde des saveurs fermentées

Chaque culture possède ses propres aliments fermentés, transmis de génération en génération. Du kimchi coréen au miso japonais, en passant par la choucroute alsacienne et le kéfir du Caucase, ces aliments témoignent de l’ingéniosité humaine pour stabiliser et enrichir les ressources alimentaires locales.

Loin d’être réservée aux experts, la fermentation peut facilement être réalisée à la maison avec peu d’ingrédients. Pour préparer des légumes fermentés, il suffit d’un bocal propre, de légumes frais (carottes, choux, radis), d’eau et de sel (environ 30 g par litre d’eau). Après quelques jours à température ambiante, le processus transforme ces aliments en véritables concentrés de saveurs et de nutriments.

Un atout pour l’alimentation du futur ?

En plus de prolonger la durée de conservation des aliments, la fermentation joue un rôle clé dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Transformer des produits frais en aliments fermentés permet en effet de stabiliser leur conservation sans réfrigération et d’éviter leur détérioration rapide.

D’un point de vue scientifique, la recherche s’efforce d’identifier précisément les bienfaits des aliments fermentés sur la santé. Si on sait déjà que le kéfir ou la choucroute sont bénéfiques pour le microbiote, les chercheurs travaillent à comprendre les mécanismes exacts en jeu et à déterminer quels aliments sont les mieux adaptés à chaque individu.

La fermentation est un processus totalement naturel, qui repose sur l’action de microorganismes. Des bactéries, levures ou moisissures transforment ainsi les sucres et autres composants des aliments en molécules bénéfiques. Comme l’explique Marie-Christine Champomier, chercheuse à l’INRAE, ce processus est maîtrisé depuis longtemps, notamment dans la fabrication du pain, du vin, du fromage ou encore de la choucroute.

Mais la science cherche à mieux le comprendre. Car en perçant tous ses mystères, il sera possible de cerner ses nombreux bénéfices : nutritionnels, antigaspi, etc.

Un processus naturel et bénéfique

L’un des grands avantages des aliments fermentés est leur impact sur la santé. Ils sont en effet riches en probiotiques. Ces microorganismes vivants renforcent le microbiote intestinal et jouent un rôle clé dans la digestion et l’immunité. En produisant des vitamines essentielles comme la B12 et des acides organiques, la fermentation favorise ainsi une meilleure absorption des minéraux.

Face aux enjeux environnementaux et alimentaires, la fermentation pourrait être une solution clé pour une alimentation plus durable. En permettant la conservation naturelle des aliments sans additifs chimiques ni réfrigération, elle contribue en effet à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Par ailleurs, l’essor des fermentations végétales ouvre la voie à de nouvelles sources de protéines et à des alternatives aux produits laitiers et carnés.

Fermenter chez soi, une pratique accessible

Aujourd’hui, de plus en plus de personnes se tournent vers la fermentation maison. La recette de base est simple. Des légumes frais (comme des carottes ou du chou), du sel, de l’eau et un bocal propre suffisent en effet à obtenir une fermentation naturelle en quelques jours. Cependant, une hygiène rigoureuse est nécessaire pour éviter la contamination par des bactéries indésirables.

La recherche actuelle explore de nouvelles applications de la fermentation, en sélectionnant des microorganismes spécifiques pour améliorer les propriétés gustatives, nutritionnelles et probiotiques des aliments. Grâce aux avancées en microbiologie, il est possible d’optimiser les fermentations pour créer des aliments encore plus bénéfiques pour la santé. Loin d’être un vestige du passé, la fermentation est une science en pleine évolution, porteuse d’innovations pour l’alimentation de demain.

“Science Story” est la nouvelle BD au format numérique, lancée par le site scientifique Exploreur, pour vulgariser la science. Spécialement conçue pour rendre la science accessible à tous, elle fait le lien entre chercheurs et grand public dans un format pensé pour Instagram et le Web.

Chaque épisode est constitué de 10 cases, publiées en carrousel ou sous forme de planches. Ce design permet une diffusion fluide et attrayante sur les réseaux sociaux, touchant un large public, notamment les jeunes.

Un illustrateur qui sait parler aux jeunes

L’identité visuelle de la série BD, imaginée avec l’illustrateur Perceval Barrier, est un savant mélange d’humour, de couleurs vives et de légèreté. Ce dernier a d’ailleurs déjà travaillé sur de nombreux projets de ce type. Ces différents éléments rendent les contenus scientifiques plus abordables, tout en préservant leur rigueur.

Les sujets abordés sont variés : santé, astronomie, mathématiques, recherches et innovations thérapeutiques, etc. Clara Mauler, rédactrice en chef d’Exploreur, explique que chaque bande dessinée résulte d’un travail étroit entre les chercheurs et l’équipe créative. Les chercheurs sont ici invités à expliquer leur recherche « comme à des enfants », simplifiant ainsi les concepts scientifiques les plus complexes.

Des perspectives prometteuses

Et les premiers retours sont excellents, tant du public, qui apprend les dernières avancées scientifiques, sans avoir à déchiffrer des phrases complexes. Que des chercheurs, qui ont trouvé un moyen simple et efficace de partager leur travail et leurs découvertes.

Au-delà de la publication numérique, les planches de “Science Story” pourraient même être envisagées comme supports pédagogiques dans les écoles, les universités et les médiathèques. Une exposition itinérante est par ailleurs en projet.