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C’est un avis de recherche un peu particulier qu’a lancé, il y a quelques mois, le Muséum d’histoire naturelle d’Aix-en-Provence. Les habitants de la ville sont appelés à recenser les écureuils et les hérissons. Une application a même été mise en place pour faciliter cette démarche. Objectif ? Aider à la réalisation d’un atlas de la biodiversité communale.

« Cette participation citoyenne est très importante », explique Chloé Duque, chargée de mission atlas de la biodiversité au Muséum. «;! »

Cet atlas de la biodiversité consiste à recenser les espèces les écureuils et les hérissons présents dans la ville. Ceux-ci sont notamment ciblés car ils font face à une importante mortalité, due en particulier au trafic routier. « Le fait de savoir où ils sont présents en plus grand nombre permet, par la suite, d’envisager des projets d’aménagements urbains », précise Cécile Albert, chercheuse à l’IMBE qui intervient auprès du Museum pour ce projet. Exemple, la création d’Ecuroduc qui permettent aux écureuils de traverser en toute sécurité les routes grâce à un pont aérien.

Ces projets d’atlas de la biodiversité communale sont en plein essor. Selon l’OFB, 47 nouveaux projets ont été financés en 2022. Comme ici à Aix, le grand public est très souvent invité à participer, on appelle ça de la science citoyenne.

C’est le moment que l’on redoute quand on possède un animal, mais il est malheureusement inévitable. La perte de son fidèle compagnon représente pour beaucoup une étape difficile à surmonter. Ce fut le cas pour Delphine Simon-Dumarchat en 2018 lorsque Cali, sa chienne adorée, décède. Un départ qui fut aussi un déclic et le début d’une nouvelle vie professionnelle.

« Je voulais offrir à ma chienne un dernier hommage avec une urne à son image et une petite plaque commémorative, mais je n’ai pas trouvé » explique Delphine qui se rend alors compte qu’il existe un besoin dans ce domaine. Elle décide de se lancer.

Des accessoires, mais aussi un accompagnement

Urnes funéraires, cercueils, plaques commémoratives, accessoires…  Le Sanctuaire des 4 pattes propose une gamme variée, mais surtout 100% artisanale. Tout est fabriqué à la main par Delphine dans son atelier en Dordogne. « Je travaille avec du bois issu de ma propre exploitation forestière. J’utilise de la peinture bio et j’essaye de faire travailler au maximum des artisans locaux. Le plus important, c’est essentiellement de proposer à mes clients des produits uniques et personnalisables ».

Le Sanctuaire des 4 pattes n’a pas de boutique physique, uniquement un site internet. L’entreprise propose également des séances d’accompagnement au deuil animalier pour aider les maîtres endeuillés à traverser cette période. La première est gratuite.

Et si nous étions en mesure de comprendre les messages que veulent nous transmettre nos animaux ? Un rêve de l’ordre de l’inaccessible pour certains, une méthode bien particulière pour elle.

Thérapeute spécialisée dans le domaine animalier, Corine Aubry pratique ce que l’on appelle la communication intuitive animale. Une méthode qui consiste à « se connecter » avec un animal afin de comprendre ses besoins, ses maux, parfois, et améliorer sa relation avec lui.

« Il suffit d’observer nos animaux pour se rendre compte facilement qu’ils communiquent avec nous, explique Corine. Déjà, d’une manière physique comme les chiens avec leur queue ou leurs oreilles, par exemple. Mais ils communiquent aussi entre eux, et pour cela, ils utilisent un mode de communication télépathique. »

Trouver des solutions

C’est en utilisant ce même principe que Corine se dit en mesure, elle aussi, de ressentir les messages que veulent nous faire passer nos animaux. Objectif ? Trouver des solutions à des problèmes de comportement, par exemple, ou accompagner un animal en fin de vie.

Une méthode non scientifique qui peut laisser perplexe mais qui a fait ses preuves selon elle, comme en témoigne les retours d’expérience sur son site.

Corine propose également des stages pour apprendre soi-même à appliquer cette méthode.

Quand ils décident, il y a deux ans, de fonder My Dog Society, Jacques et Fanny Demeusoy partent d’un constat simple : il y a beaucoup trop d’abandons de chiens en France. Une observation difficile à accepter pour ce père et sa fille, tous deux passionnés et eux-mêmes propriétaires d’heureux toutous.  

C’est au cours de la réalisation d’un mémoire de fin d’études sur le sujet que Fanny se rend compte que l’abandon du chien est souvent dû à des difficultés d’éducation et à une relation détériorée entre le chien et son maître. Et c’est donc pour que plus personne n’en arrive là qu’ils décident de créer l’application.

Un outil complet

«;».

Sur My Dog Society, il est possible de créer un profil pour son chien, inscrire ses habitudes, ce qu’il aime faire, son caractère et ainsi géolocaliser d’autres chiens avec qui il pourrait s’entendre. Mais l’application ne se résume pas à un simple Facebook pour chien, c’est un outil complet qui regroupe aussi des conseils, des idées pour son animal, une boutique et même un agenda (pour ne pas louper le rendez-vous chez le vétérinaire par exemple).

Pour plus d’infos rendez-vous ici.

C’est un rêve un peu fou, mais auquel elle a toujours cru. Dans les années 1990, lorsque Virginia adopte son premier Beagle, elle découvre que cette race est l’une des plus prisées pour l’expérimentation scientifique dans les laboratoires.

Encore aujourd’hui, plusieurs millions de ces chiens sont utilisés comme cobayes à travers le monde pour tester des médicaments.

Virginia se fait alors une promesse : un jour, elle viendra en aide à ces petits animaux qu’elle aime tant. L’idée germe dans son esprit pendant des dizaines d’années et émerge finalement 30 ans plus tard : la Maison des Beagles Libres est née.

En liberté

Installée à Vézelay, dans le département de l’Yonne, elle accueille depuis 2 ans les Beagles dont les laboratoires acceptent de se séparer. « L’objectif est de leur réapprendre à avoir confiance en l’humain, explique Virginia. La plupart sont très craintifs. Au moindre bruit, ils sursautent et partent en courant. Il faut tout leur réapprendre car ils ne connaissent rien à la vie en liberté. À leur arrivée, certains n’osent même pas sortir de leur caisse de transport. » 

Ici, pas de cage, les chiens vivent en liberté dans une vraie maison comme s’ils étaient dans un foyer classique. « J’en accueille à chaque fois neuf ou dix maximum. Je vis avec eux, et une fois qu’ils sont prêts, des familles peuvent venir leur rendre visite pour les adopter. »

Depuis deux ans, Virginia a ainsi permis à plus de 150 beagles de trouver une famille.

Joey Jumper est ce que l’on peut appeler un miraculé. Ce petit wallaby d’à peine quelques mois est tombé de la poche de sa mère début février. Ce sont les soigneuses du zoo d’Upie, dans la Drôme, qui l’ont découvert sur le sol en état d’hypothermie.

Ses chances de survie étaient quasi-nulles. Mais c’était sans compter sur l’instinct maternel d’une employée du parc qui a accepté de devenir sa maman de substitution. «. Mais son état s’est finalement stabilisé et il est aujourd’hui en parfaite santé. »

Une aventure qui va durer plusieurs mois. En effet, les marsupiaux passent à peu près un an et demi dans la poche de leur mère. Le quotidien de Julie est totalement chamboulé : « C’est beaucoup de travail, mais c’est agréable. Il passe quasiment tout son temps dans sa poche contre moi. Il sort juste la tête. Je lui donne le biberon toutes les quatre heures et nous lui avons construit un parc avec mon mari où il sort jouer un peu maintenant qu’il sait marcher ».

Retour avec ses congénères

L’objectif, d’ici quelques mois, est de pouvoir remettre Joey Jumper parmi ses congénères. Une séparation qui s’annonce difficile tant l’animal est attaché à Julie et réciproquement, mais faisable selon Carole Masson, directrice du Parc australien de Carcassonne. « Ce genre de situation nous arrive souvent, nous avons dû élever de nombreux bébés marsupiaux à la main. Cela prend du temps, car ils ont du mal à se détacher de l’humain mais les marsupiaux ont cet avantage de ne pas du tout mettre au ban un animal qui a été élevé à la main. Ce processus chez nous a toujours été couronné de succès. »

Le zoo d’Upie donne régulièrement des nouvelles de Joey Jumper sur sa page Facebook. Une belle histoire qui fera sans doute de lui, d’ici peu, la mascotte du parc.  

Quels sont les gestes de premiers secours à connaître pour sauver son animal ? Petite blessure du quotidien ou traumatisme plus grave, c’est souvent la hantise de tout propriétaire de chat ou de chien.

Des propriétaires qui n’hésitent plus à prendre les devants pour savoir comment réagir dans ce genre de situation. Il existe pour cela des formations, comme celle proposée par Humanimal, un organisme créé en 2015 par David Roussin.

Chaque session dure deux jours. Les propriétaires sont invités à venir avec leurs animaux. « C’est un aspect sur lequel on insiste beaucoup, explique David. Si on s’entraîne sur des peluches, on fait abstraction de l’essentiel. Un chien, déjà, pèse son poids mais surtout il bouge, il va avoir des réactions. C’est d’ailleurs l’une des principales différences avec le premier secours humain. »

Les accidents du quotidien

Dans ces formations, l’idée n’est bien sûr pas de vous transformer en vétérinaire. Le but est d’apprendre les gestes qui peuvent permettre de maximiser les chances de survie d’un animal avant d’être pris en charge par un professionnel. On y apprend, par exemple, à réagir face à des accidents du quotidien, un étouffement, une hémorragie ou encore un empoisonnement.

Pour autant, la formation ne se limite pas à de simples manipulations. « On insiste aussi beaucoup sur la prévention, raconte David. Apprendre à connaître nos animaux, quelles sont les situations à risques à éviter. »

Humanimal se déplace dans toute la France et sera notamment présent sur le Salon de l’Agriculture. Pour en savoir plus sur les formations ou vous inscrire rendez-vous sur le site.

Concurrents illégitimes des chasseurs, vecteurs de maladies comme la rage ou encore pilleurs de poulaillers … En France les renards traînent depuis toujours une image de nuisible. C’est pour faire changer les mentalités que Carine Gresse, assistante vétérinaire de formation, a décidé de fonder le “Clos des Renardises”

Depuis deux ans cette association installée en Dordogne a pour mission d’étudier et de faire partager ses connaissances autour du renard roux. Un animal “méconnu”, dont la réputation de nuisible empêche le grand public de voir les services qu’il animal rend à la nature. « Les renards ont un rôle très important » explique Carine. « Ils régulent par exemple la population de rongeurs et empêchent la propagation de certaines maladies comme la maladie de Lyme ». 

“Sorte de sanctuaire”

Autre constat dressé par Carine qui a longtemps travaillé dans des centres de soins : l’image de nuisible du renard lui fait perdre toutes ses chances de survie lorsqu’il est blessé dans la nature. Si un humain le renverse en voiture par exemple ou alors recueille un renard blessé pour une tout autre raison, ce dernier sera euthanasié, car il n’existe pas de centre spécialisé capable de recueillir ces animaux une fois qu’ils ne peuvent plus retourner à l’état sauvage.

C’est la raison pour laquelle l’association va renforcer son action d’ici fin 2022 en ouvrant un refuge. « Ce sera une sorte de sanctuaire » décrit Carine. «. Il accueillera simplement des « gueules cassées », des renards qui auraient été voués à l’euthanasie car incapables de retourner vivre à l’état sauvage ».

Une seconde chance pour ces animaux dont la captivité sera valorisée et servira de base pédagogique à l’association grâce notamment à des caméras placées dans leur enclos. Ouverture prévue d’ici l’été à l’automne 2022.

Il aura fallu beaucoup de persévérance. Après quatre mois de bras de fer judiciaire avec les autorités, Véronique Consolo, habitante du Lédat dans le Lot-et Garonne, a finalement été autorisée à adopter Woody. Ce marcassin âgé d’à peine quelques jours, qui avait trouvé refuge dans son jardin en septembre dernier en voulant échapper à des chiens de chasse. 

La quinquagénaire a bien essayé à plusieurs reprises de le remettre dans la nature pour qu’il retrouve ses congénères, mais en vain. “Je l’ai ramené quatre fois dans le champ d’où il venait. Je l’ai retrouvé à chaque fois blotti contre ma truie “, raconte Véronique. 

De nombreux obstacles

“Il revenait de plus en plus maigre. J’ai compris que si je le laissais, il allait mourir. Au bout de quelques jours, j’ai donc pris la décision de lui donner à manger.” 

À partir de ce moment-là, Véronique sait qu’elle ne peut plus faire marche arrière. Elle entame donc une procédure officielle pour adopter l’animal. Un parcours semé d’embûches qui entraînera dans un premier temps la saisie de Woody avant que la préfecture ne revienne sur sa décision, estimant que laisser le marcassin chez Véronique était “la moins mauvaise solution”.

Quelque part dans le sud du département de la Haute-Loire, il existe un endroit où des animaux au passé un peu cabossé ont droit à un nouveau départ dans la vie. Une ferme pédagogique qui porte très bien son nom.

Depuis 4 ans, la Ferme de la Seconde Chance accueille toute sorte d’animaux abandonnés, maltraités ou destinés à l’abattoir. Poneys, chèvres, cochons … Ils sont une cinquantaine à avoir été sauvés par Delphine Bernu.

Sensibiliser le public

« J’ai toujours été passionnée par les animaux depuis l’enfance », raconte Delphine. « Au départ, je voulais me lancer dans un élevage de chèvres naines, et je suis tombée par hasard sur un agriculteur qui avait un élevage de brebis. L’une d’entre elles venait d’avoir un agneau mais ne s’en occupait pas et l’agriculteur ne voulait pas le sauver car c’était un mâle. Je l’ai donc recueilli et biberonné moi-même. Et c’est d’ici que tout est parti. »

Le Ferme de la Seconde Chance se visite et se déplace aussi dans les écoles, les maisons de retraite, les foires… Toutes les informations sur les horaires, les tarifs sont à retrouver sur le site de l’association.

Pratique. La Ferme de La Seconde Chance – lieu-dit, Fleurac, 43370 Le Brignon

Préparer ses vacances demande de l’organisation, surtout si votre chien ou votre chat est de la partie. Selon une étude menée par la Fondation 30 Millions d’Amis, 42 % des maîtres ne conçoivent pas de partir en vacances sans leur animal.

Muriel Alnot est vétérinaire à Paris. Elle exerce exclusivement en tant que comportementaliste et estime qu’il faut dans un premier temps penser aux indispensables à emporter dans la valise :  gamelle, jouets, harnais, laisse, bref tous les outils utiles du quotidien.

L’entraîner à la voiture

D’un point de vue santé il faut aussi penser à être à jour sur les vaccins et ne pas hésiter à emporter une petite trousse à pharmacie (désinfectant, compresses, charbon actif en cas d’intoxication). « Il existe des sites très bien faits comme Ani’VetVoyage, qui vous donneront des conseils en fonction de votre destination. Cela peut- être utile, surtout pour les vaccins si vous partez à l’étranger », explique Muriel Alnot.

Si vous optez pour des vacances en bord de mer, sachez que l’eau salée peut rapidement devenir toxique chez les animaux en cas d’ingestion

Le trajet est aussi un aspect à anticiper. Surtout si vous devez faire beaucoup de route. « Il peut être intéressant d’entraîner votre animal à faire de la voiture, à être attaché ou en cage pour travailler son habitude, selon Muriel Alnot. Bien évidemment, il faut faire des arrêts réguliers. Ne pas hésiter à les mouiller s’il fait chaud. Et puis, si l’habitude que vous avez travaillée n’est pas parfaite et que votre animal est trop stressé, il existe aussi des solutions sédatives, mais là pour le coup cela s’évalue avec un vétérinaire. »

Les dangers à éviter à la plage

Vous l’aurez compris, la clé reste donc l’anticipation… Mais aussi la vigilance ! Si vous optez pour des vacances en bord de mer, sachez que l’eau salée peut rapidement devenir toxique chez les animaux en cas d’ingestion. Il faut aussi penser à rincer et sécher son animal après chaque baignade, car un chien qui aura gardé de l’eau salé sur lui risque de développer des problèmes de peau.

Coup de chaleur et coup de soleil sont enfin les principaux risques facilement évitables. « Là aussi, pensez à régulièrement mouiller vos animaux, les tenir à l’ombre sous un parasol, voire leur faire porter un gilet rafraichissant », explique la vétérinaire.

Profiter d’une pause salée ou sucrée, en compagnie de chiens et de passionnés… C’est le concept original proposé depuis 2 ans à Montpellier chez Tea Dog. Cet établissement est l’un des seuls bars à chiens installé en France.

Venue du Japon, cette tendance des bars à animaux commence à se développer depuis quelques années dans l’Hexagone sous la forme, notamment, de bars à chats que l’on peut trouver dans de nombreuses villes. Le premier bar à chiens français, lui, est né à Lille, en 2016. Et c’est cette idée qui a inspiré Déborah Muroni pour créer son propre établissement à Montpellier, en juin 2020.

Combler un manque

« Je voyageais beaucoup à l’époque, et comme j’ai toujours eu des chiens dans mon enfance, je ressentais comme un manque », raconte Déborah. Un manque parfois ressenti aussi par certains citadins dont le mode de vie en appartement ou le travail empêche d’avoir un chien. « L’idée du bar, c’est donc de proposer à tous ceux qui le souhaitent de pouvoir profiter d’un petit moment de câlinothérapie. »

Chez Tea Dog, vous trouverez à la fois des animaux dits « permanents » (ceux de Déborah) mais aussi des chiens issus de refuges et disponibles à l’adoption. 

Pratique. Ouvert du mardi au samedi, de 11h à 19h11 rue des Trésoriers de la Bourse 34000 Montpellier

Quel est le point commun entre l’île de Noirmoutier (Vendée), Istres (Bouches-du-Rhône), Albi (Tarn), Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) ou encore Fort-Mahon-Plage (Somme) ? Réponse : leur Office du tourisme, ou plutôt du Toutourisme !

Ce label distingue aujourd’hui une trentaine de destinations françaises qui ont décidé de faciliter la vie des propriétaires de chien souhaitant partir en vacances en toute sérénité avec leur fidèle compagnon.  Une démarche initiée en 2007 par l’Office du tourisme de Troyes.

Comme des membres de la famille

« L’idée, ce n’est pas seulement de dire que chez nous les chiens sont acceptés, ils sont accueillis », précise Sandrine Maerten en charge du Toutourisme à l’Office du tourisme de Troyes. « C’est ce qui fait toute la différence ! Toutes les Offices du tourisme de France vont avoir des guides d’hébergement ou d’activité où l’on vous précise si les chiens sont acceptés, tolérés en quelque sorte. Alors que dans la démarche Toutourisme, on insiste sur la notion d’accueil, ce qui signifie qu’il y a une vraie prise en compte de l’animal. Un plus. »

Pour être labellisées « Toutourisme », les offices doivent respecter au moins deux conditions : proposer un toutou-bar (une écuelle propre remplie d’eau régulièrement renouvelée), et un guide pratique de la ville qui recense différentes adresses utiles (vétérinaires, parcs, activités à faire avec son animal, restaurants ou hôtels engagés dans la démarche toutourisme etc).

« À Troyes, nous remettons un pack d’accueil à chaque propriétaire, explique Sandrine. Dedans, on y retrouve ce fameux guide pratique, des sacs de propreté, une friandise ou alors un jouet ainsi qu’un magazine de notre partenaire “30 Millions d’Amis”. »

Pour connaître la liste des Offices du Toutourisme en France rendez-vous ici.

Depuis début mars, les propriétaires d’animaux du Jura bénéficient d’un service très peu répandu en France. Un projet mûri pendant 5 ans dans l’esprit de Dylan Puyfagès. À tout juste 24 ans, cet ancien ambulancier a décidé de quitter son métier… ou du moins en partie !

Dylan a lancé l’UMSA 39. L’Unité Mobile de Secours aux Animaux a en apparence tout d’une ambulance classique. Sauf qu’à l’intérieur, elle ne transporte pas des humains mais bien des animaux.

Une idée née d’une expérience malheureuse vécue par Dylan quand il était adolescent : « Quand j’avais 17 ans, nous avons perdu notre chienne. Elle est décédée après une crise d’épilepsie alors que nous la conduisions chez le vétérinaire. En tant qu’ambulancier et pompier volontaire, c’est ce qui m’a fait un déclic : je me suis dit pourquoi les animaux n’auraient-ils pas droit, eux aussi, à un service de transport d’urgence comme les humains ? »

De l’urgence, mais pas seulement

Dylan se déplace 24h/24 7j/7 dans tout le Jura, notamment pour les urgences. Mais il propose aussi d’autres prestations comme le taxi animalier, pour conduire un animal chez le toiletteur par exemple. Il assure également l’accompagnement funéraire en prenant en charge les animaux décédés au domicile de leur propriétaire et en les transportant vers un crématorium ou un vétérinaire.

Il est joignable directement sur son portable au 06 73 79 55 40, sur sa page Facebook ou bien son site internet.

Se sentir en Australie l’espace d’un après-midi sans pour autant quitter l’Occitanie. C’est possible au Parc Australien de Carcassonne ! Fondé en 2003 par Carole Masson, cet espace de 5 hectares a peu à peu réussi à s’imposer au sein du tourisme local, et attire aujourd’hui jusqu’à 40 000 visiteurs par an.

Une prouesse quand on se trouve à seulement quelques minutes de la célèbre Cité de Carcassonne ou à moins d’une heure d’un immense parc zoologique comme la Réserve africaine de Sigean.

Être plus petit que les autres n’empêche pas pour autant de voir les choses en grand. C’est justement en cultivant son esprit familial et en insistant sur la proximité avec les animaux que le Parc Australien a su se démarquer. Il propose pour cela notamment des visites guidées qui permettent, par exemple, d’entrer dans la volière des perruches, dans l’enclos des wallabies ou encore de nourrir les autruches.

Faire découvrir l’Australie

Des animaux qui ont une place très importante dans le parc, qui ne veut pas pour autant se résumer uniquement à ça.  « Nous n’avons pas du tout la prétention de présenter une collection exhaustive des animaux d’Australie », explique Carole Masson. « Nous ne sommes pas un parc zoologique. Ici, nous cherchons vraiment à montrer au visiteur ce qu’est l’Australie. Cela passe évidemment par les animaux, mais aussi par des zones thématiques pour découvrir la culture aborigène par exemple, le didgeridoo ou encore le boomerang ».

Le Parc Australien est ouvert en ce moment du lundi au samedi de 14h à 18h (dès 10h30 les dimanches, jours fériés et ponts). Les horaires sont plus larges pendant la saison estivale.

Tarifs : 11,50€ l’entrée adulte (plus de 12 ans), 8,50€ pour les enfants, gratuit pour les moins de 3 ans.

Parc Australien de Carcassonne – Chemin des Bartavelles 11000 Carcassonne

Utiliser le modèle traditionnel du pastoralisme de montagne tout en l’adaptant au cadre citadin. En 2007, quand Marjorie, bergère dans les Alpes-de-Haute-Provence, décide de proposer à la mairie de Lille d’installer son troupeau de moutons dans un jardin de la ville, personne n’aurait pensé que, 15 ans plus tard, ce pari fou deviendrait une entreprise.

Aujourd’hui, la société Ecozoone a des clients dans toute la France. Des villes comme Toulouse, Montpellier mais aussi des grandes entreprises font appel à elle pour entretenir leurs espaces verts grâce aux animaux.

“Donner un nouveau souffle”

Cette pionnière de l’éco-pâturage urbain en France fournit pour cela des poneys, des ânes, des vaches, des moutons, des chèvres…  Mais surtout des prestations clé en main qui comprennent la surveillance et l’animation du site par des bergers urbains.

Elle en compte en tout une vingtaine dans toute la France. « Nos bergers sont avant tout des animateurs », explique Marjorie Deruwez. « L’idée, c’est vraiment de donner un nouveau souffle à ces espaces en accueillant le public, en lui permettant d’être au contact des animaux mais aussi en proposant, par exemple, des animations destinées aux groupes scolaires. »

Un projet à la fois écologique mais aussi social. La plupart des bergers urbains d’Ecoozone sont en effet d’anciens SDF rencontrés sur place lorsque l’entreprise s’installe sur un site. La société est aujourd’hui présente dans toute la France et propose par ailleurs sa propre formation.

Quand il était étudiant, Thibaut Pfeiffer avait pour habitude « d’emprunter » régulièrement les chiens de ses voisins pour les emmener en ballade. Un passe-temps qui lui procurait beaucoup de plaisir et qui lui a donné une idée.

Et si d’autres personnes se trouvaient dans son cas ? Existe-t-il d’autres étudiants en mal d’animaux qui n’ont pas la possibilité d’avoir un chien dans leur appartement mais qui aimeraient pouvoir se détendre en passant quelques heures par semaine avec celui d’un autre ? Et, à l’inverse, certains maîtres aimeraient-ils pouvoir sortir leur ami à quatre pattes plus souvent sans en en avoir la possibilité ? Le concept est trouvé : Emprunte Mon Toutou est né.

Profils vérifiés

Depuis 2017, Emprunte Mon Toutou est une communauté qui rassemble des milliers d’utilisateurs en France. L’inscription sur le site est gratuite, que ce soit pour le maître ou l’emprunteur (avec toutefois des options d’assurances payantes).  Chaque profil est vérifié et les maîtres peuvent avoir accès à tous les emprunteurs disponibles dans leur quartier.

Frantz habite à Lyon et utilise le site depuis un an et demi. Il ne peut plus faire de balade très longues avec sa chienne Maya depuis qu’il a des problèmes de santé. Ce sont donc quatre bénévoles inscrits sur la plateforme qui s’en chargent.  Et c’est un vrai soulagement pour lui.

Au-delà de la France

« Je sens que ça procure beaucoup de bonheur à ma chienne. Avant, elle avait tendance à tirer beaucoup sur la laisse car je ne faisais que des balades courtes à cause de mes problèmes de dos. Je me suis rendu compte aussi que ça l’avait rendue plus sociable. »

Présente dans toutes les grandes villes de France, la plateforme met désormais le cap vers l’étranger avec pour objectif de s’implanter dans plusieurs pays. Elle est d’ailleurs disponible depuis novembre dernier en Espagne sous le nom Cuida mi Perrito.

Si je vous parle de chiens de traîneaux, il y a fort à parier que très peu d’entre nous y associeront la Bretagne … Et pourtant ! C’est bien dans cette région que s’entraine le spécialiste de la discipline.

En mars dernier, Patrick Logeais a remporté en Suède les championnats du monde dans la catégorie 12 chiens. Une consécration après presque 10 années en tant que vice-champion, derrière son rival polonais.  Mais aussi une grande fierté « d’être reconnu alors que la Bretagne n’est pas une région à neige », ajoute Patrick.

“Des frissons”

Cette passion pour le mushing, Patrick l’entretient depuis 35 ans. Et c’est avant tout une histoire d’amour avec ses chiens. Il possède en tout une trentaine de huskys sibériens.

« Depuis l’enfance, j’ai toujours aimé cette race. Mais ce qui me passionne avant tout, c’est cette relation incroyable que l’on tisse avec eux. Vous avez beaux avoir 12 ou 14 chiens dans l’attelage, vous en appelez un et tout de suite il vous écoute. C’est fascinant et moi ça fait 35 ans que ça me donne les frissons à chaque fois ».

S’adapter à sa région

Si cette activité ne lui permet pas de gagner sa vie, Patrick et ses chiens s’entraînent pourtant comme des sportifs de haut-niveau. Quatre entraînements par semaine, avec des contraintes liées, bien sûr, à la région. « En Bretagne, il n’y a pas de neige donc on va sur des sentiers de terre ou d’herbe. On essaye d’y aller le soir ou le matin, au moment où les températures sont les plus fraîches. »

Prochain rendez-vous en 2023. Patrick remettra alors son titre en jeu en Italie.

Déplacer un problème dans un endroit où il n’en sera plus un. C’est ainsi que l’on pourrait résumer cette expérimentation menée depuis l’année dernière à Strasbourg.

Cela fait de nombreuses années que les habitants de certains quartiers se plaignent des nuisances causées par les corbeaux. Au printemps, les croassements des femelles redoublent d’intensité afin d’attirer les mâles, de quoi susciter quelques conflits de voisinage surtout quand ces oiseaux décident de s’installer dans les arbres à proximité quasi immédiate des fenêtres.

Sur le long terme

Pour faire face à cette problématique récurrente, la municipalité écologiste a fait appel à Valérie Dufour, chercheuse au CNRS et spécialiste des corvidés. Elle a mis au point une technique inédite qui consiste dans un premier temps à installer des haut-parleurs pour diffuser des cris de prédateurs.

Mais l’expérimentation ne s’arrête pas là. Pour éviter que les colonies ne reviennent, l’objectif est de les fixer ailleurs. Inciter les corbeaux à faire leur nid dans des arbres où ils ne gêneront personne. « Pour cela nous utilisons aussi des enceintes », explique Valérie Dufour. « Mais, cette fois-ci, nous diffusons des vocalisations positives comme des femelles qui appellent leur mâle ou alors des cris de nourrissage ».

Une méthode sur le long terme qui évite donc d’avoir recours à des procédés plus brutaux comme la destruction de nids, et qui permet ainsi de préserver le bien-être animal tout en apportant une solution aux habitants. Les premiers résultats sont encourageants mais l’expérimentation devra être renouvelée l’année prochaine de façon plus intense pour voir si elle est réellement efficace.  

Si vous allez vous balader dans le bois de Vincennes, vous tomberez bientôt sur un hôpital un peu particulier. Un projet en discussion depuis 2 ans avec la mairie de Paris et qui devrait aboutir dans les toutes prochaines semaines.

D’ici peu, les hérissons auront droit à leur propre centre de soins dans la capitale. Il sera géré par Erinaceus France, l’association pour la Protection et la Sauvegarde du Hérisson d’Europe. Objectif ? Recueillir des hérissons blessés pour les soigner et les remettre dans la nature.

Une espèce protégée

Ce travail, l’association le mène déjà depuis 2 ans dans le département de la Sarthe. Mais depuis son implantation, à Loué en 2018, elle s’est rendu compte que beaucoup de Parisiens n’hésitaient pas à faire le déplacement pour lui amener des hérissons blessés. D’où l’idée de la création de ce centre dans la capitale : « Les gens l’ignorent souvent, mais la population de hérissons d’Europe est très importante à Paris, que ce soit au bois de Boulogne ou à Vincennes, par exemple », explique Manuel de Aguirre, président d’Erinaceus France.

En France le hérisson est une espèce protégée. Selon “Le Parisien“, plus de 700 000 meurent chaque année écrasés ou alors victimes de l’activité humaine (pesticides, tondeuses, noyades dans les piscines, braconnage pour consommation etc.). Un chiffre toutefois difficilement vérifiable, selon Erinaceus France, car il n’existe pas de statistique officielle à ce sujet.

En se rapprochant de Paris, elle espère ainsi mieux se faire connaître et délivrer plus facilement ses messages de prévention. « Nous savons que la meilleure manière de protéger le hérisson passe par l’éducation : comprendre que c’est en protégeant leur habitat et en respectant l’animal que l’espèce sera protégée », conclut Manuel.