L’initiative de ce projet revient à Géraud Laubry, diabétique de type 1 depuis qu’il a contracté le Covid. L’idée de l’ascension lui est venue comme un moyen de prouver que sa maladie ne devait pas être une limite. « Le diabète fait partie de ma vie, mais il ne doit pas définir mes capacités. Je veux montrer qu’on peut repousser ses limites malgré les défis. Cette ascension, c’est mon moyen de lutter contre la fatalité », confie Géraud, déterminé.
Géraud n’a pas choisi ce défi seul. Il a été rejoint par Valérie, son endocrinologue, touchée par une insuffisance surrénale. Ensemble, ils s’entraînent pour préparer cette ascension symbolique. « Quand Géraud m’a proposé de participer à ce projet, j’ai accepté sans hésiter. C’est une belle façon de continuer à l’accompagner dans son combat contre la maladie tout en sensibilisant à l’insuffisance surrénale », explique Valérie, fière de faire partie de ce défi collectif.
Trois parcours, une cause pour cette ascension
Jamila, qui s’est battue contre un cancer du sein, complète ce trio. Après une ablation, elle a trouvé dans ce projet une occasion de surmonter son passé difficile. « Le cancer est un combat, mais je veux montrer que la vie ne s’arrête pas. Participer à cette ascension est pour moi un symbole de victoire sur la maladie. »
Chaque pas des trois ascensionnistes sera suivi de dons de sponsors, dont les fonds seront reversés à des organisations de recherche sur le diabète, le cancer et l’insuffisance surrénale. Géraud, Valérie et Jamila espèrent qu’en partageant leur parcours, ils inspireront d’autres personnes confrontées à des maladies graves à repousser leurs limites et à croire en leurs capacités.
