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Améliorer l’accès à la pratique sportive des filles et des femmes, qu’elles soient amatrices ou professionnelles, en Occitanie. Telle est la mission de la Maison du sport au féminin, qui vient d’ouvrir à Toulouse début décembre. La création de ce lieu est partie du constat que les femmes, dans leur pratique du sport, rencontrent beaucoup de freins et de difficultés au quotidien.

La Maison du sport au féminin souhaite ainsi favoriser et promouvoir l’activité physique auprès des femmes en leur facilitant la pratique au quotidien. Une de leurs actions consiste également dans la réflexion autour des problématiques d’égalité hommes/femmes dans le sport.

Accès du sport aux sports : lever des freins

L’association permet, entre autres, de lever certains freins à l’accès au sport. Qu’ils soient culturels, financiers, logistiques ou même pédagogiques. L’objectif est ainsi d’améliorer la visibilité et la notoriété du sport féminin, notamment en soutenant le développement de projet au profit de la performance et de la pratique du sport féminin.

La Maison du sport au féminin se structure autour de cinq axes : le sport-santé, la représentativité et les carrières, l’accessibilité, la visibilité et la pédagogie. Un lieu né à l’initiative du Medef Haute-Garonne, en collaboration avec le CREPS et d’autres acteurs économiques et sportifs du territoire ainsi que des collectivités locales et des associations.

L’histoire d’Adrenagliss est avant tout l’histoire de deux frères passionnés de sports de glisse et de sports extrêmes, qui souhaitaient monter un projet ensemble autour de leur passion. L’aventure a commencé en 2008, alors qu’Alban et Maxime se retrouvent après quelques années de séparation.

Alban est graphiste et Maxime entrepreneur. Deux profils complémentaires et une passion qui leur a donné des valeurs. Celles-ci, liées au respect de la nature et empreints d’adrénaline les a toujours poussés à se dépasser et aller au bout de ce qu’ils aiment.

Alban a trouvé le nom Adrenagliss et Maxime a lancé l’idée d’en faire une marque de vêtements. La marque est rapidement devenue une gamme de vêtements lifestyle pour les passionnées de sports extrêmes, ou pas, en quête d’adrénaline et surtout désireux de porter des pièces de qualité.

Adrenagliss : des tee-shirts bio au concept unique

Adrenagliss propose aujourd’hui des tee-shirts écoresponsables, fabriqués dans leur atelier à Toulouse par une couturière. Le tissu, 100% coton bio labellisé GOTS, est tricoté dans le nord de la France.

L’entreprise va par ailleurs plus loin et développe son propre savoir-faire avec un concept unique : proposer à sa clientèle des tee-shirts sur-mesure avec la personnalisation de la couleur des coutures.

Adrenagliss
Adrenagliss

En optant pour du sur-mesure et en fabriquant de A à Z ses tee-shirts dans son atelier Adrenagliss peut être totalement transparent, maîtriser ses couts de production et proposer un produit de qualité avec un prix juste et raisonné.

Le rendez-vous est donné à la Maison du don Lapeyrouse de Toulouse. Elle est située en plein centre-ville, à deux pas de la place Wilson. Quand on passe les portes en verre, on se sent tout de suite comme chez soi. Murs en briquettes, canapés et tables, comme dans un café. Contre le mur à droite, une machine à boissons chaudes et des viennoiseries. Difficile de croire qu’on se trouve à un endroit où l’on donne son sang. Seules quelques blouses blanches l’indiquent.

C’est Priscilla Agostini qui nous accueille. À l’approche des fêtes, l’heure est à la mobilisation. « Les stocks sont moindres en ce moment. On a plus de difficultés à récolter des dons lors de nos campagnes mobiles. Aussi, cela nous inquiète par rapport à la période. En effet, on sait qu’à Noël les gens se déplacent davantage, sont occupés par les repas et les cadeaux et donnent moins », s’inquiète-t-elle.

Un accompagnement de A à O du patient

Une fois l’état des lieux dressé, la visite démarre. On commence par l’enregistrement. On vérifie d’abord « que vous êtes éligible au don du sang et on enregistre vos informations personnelles. Il faut vous munir d’une pièce d’identité, vous devez avoir 18 ans et moins de 71 ans et peser plus de 50 kilos », explique la jeune femme.

Et si on ne connaît pas son groupe sanguin ? Pas de problème, selon la chargée de promotion du don à l’EFS. Le groupe sanguin nous est communiqué après le premier prélèvement.

On patiente ensuite dans la salle principale avant de se diriger vers les boxes de consultation. C’est un médecin ou un infirmier formé qui nous reçoit. Ils vérifient que notre état de santé permet le don.

Une poche de sang peut sauver jusqu’à 3 vies

Une fois cette étape passée, direction la salle de prélèvement. À Toulouse, elle est vaste et lumineuse. Une dizaine de lits stationnent au centre. Infirmiers et médecins s’y relaient toute la journée pour prélever du sang ou du plasma. Ici, on ne prélève pas les plaquettes. « Un don du sang dure 7 à 10 minutes. Un don de plasma dure trois quarts d’heure », explique Priscilla. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

Ensuite, place à la collation après un petit temps de repos. « Je fais cela depuis mes 18 ans. Aujourd’hui, j’en ai plus de 40. Cela me paraît normal et puis cela permet de rencontrer des gens », explique Samia, une habituée.

Pour donner son sang, il est possible de se rendre dans l’une des 140 maisons du don de France. On peut aussi directement prendre rendez-vous en ligne. Pour un don du sang, entre l’arrivée à la Maison du don et la fin de la collation, il faut compter une heure. Il est possible de donner quatre fois par an pour une femme, huit fois pour un homme. De quoi à chaque fois sauver jusqu’à trois vies.

Voilà une start-up qui a trouvé la solution pour contenter tout le monde, puisque Fleural CBD propose des pâtisseries, boissons chaudes, fleurs et résines le tout livrer à domicile dans l’heure ou dans la journée selon le temps nécessaire pour préparer la commande.

Cela permet aux personnes malades et/ou dans l’incapacité de se déplacer d’être soulager de leurs maux grâce au CBD, un produit naturel, sans même bouger de chez eux.

Les clients peuvent demander des modifications en cas d’allergies et de doléances particulières et, dans la limite du possible, la start-up s’engage à faire au mieux pour satisfaire les clients.

Parmi les produits disponibles proposés par la marque on trouve des cornes de gazelle, des petits-beurre, des brownies ou encore des cookies, le tout confectionné principalement avec des produits bio et locaux.

Un projet altruiste et bienveillant, pensé avant tout pour rendre service aux autres.

La carte des produits est disponible sur le compte Instagram de la start-up fleurs_cbd_31.

Installée à Toulouse, Laura Demichelis est bronzière d’art. Cette dernière s’est formée à l’école Boulle à Paris, où elle a obtenu 2010 un diplôme des métiers d’art spécialisé dans le travail du bronze.

Laura Demichelis a commencé à travailler dans les ateliers du designer Van Der Straeten à Paris, où elle s’adonne à la fabrication de mobilier en bronze.

Elle s’est ensuite ouverte au monde et a voyagé pour un reportage pendant un an, en Asie, pour en savoir plus sur les métiers du bronze et les techniques de fonderie d’art locales. Laura a vécu un voyage initiatique duquel est revenue enrichie en créativité et inspirée par la matière et des savoir-faire ancestraux du Vietnam.

Elle s’est par la suite installée à Berlin et a collaboré pendant deux ans avec le designer Stefan Leo où, là aussi, elle a découvert de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux, comme le cuir, le parchemin ou le verre, et conforté ses choix en matière de design.

C’est en 2016, qu’elle s’est lancée et a créé L’Atelier Demichelis, à Toulouse, pour lequel elle dessine et fabrique des luminaires et du mobilier contemporain en bronze.

Emmanuelle Braun
Emmanuelle Braun

Riche de toutes ses expériences, Laura propose aujourd’hui des créations uniques, ou en petites séries entièrement réalisées à la main dans son atelier au cœur de la ville rose, qu’elle vend par le biais de cabinets d’architectes d’intérieurs.

Cette artiste a su s’affirmer dans l’univers des métiers d’art, dépoussiérer l’image de l’objet en bronze, à travers des œuvres pour le mobilier d’intérieur (luminaires, consoles, tabourets…). Une artiste passionnée, indépendante et reconnue, puisqu’elle expose aussi ses œuvres dans plusieurs expositions.

Si vous souhaitez découvrir son travail, elle expose jusqu’au 28 janvier 2023 au centre d’art Gallifet à Aix-en-Provence.

Laurence Subbiotto exerce un métier peu commun. Elle est fileuse de perles de verre de Murano. Créer, a toujours fait partie de sa vie. Après avoir travaillé dans le monde de la danse et de la mode en tant que styliste, Laurence se tourne vers ce métier artisanal où tout est à faire dans l’instantané, contrairement à la danse ou la mode, où il faut des mois avant de lancer un spectacle ou une collection.

Un travail artisanal reconnu comme un métier d’art, où concentration et précision sont les maîtres-mots. En effet, c’est une technique particulière, aux gestes délicats et précis, que Laurence Subbiotto nous partage à travers une démonstration et nous explique comment elle façonne le verre, au chalumeau et à la baguette.

Atelier Pushi
Atelier Pushi
Atelier Pushi

Elle manie ces baguettes avec précision afin de cueillir le verre. En le tournant, elle « dessine » le verre à son image en lui donnant la forme d’une perle. Un travail contemplatif, à travers lequel on ne peut que s’émerveiller de voir ce verre en fusion.

Une matière noble imprévisible, qui permet une créativité à l’infini comme nous l’explique Laurence Subbiotto. Enfin, ces perles deviennent des bijoux : bagues, boucles d’oreilles, bracelets et autres pendentifs. Des perles en verre de Murano montées sur de l’argent, qui portent la marque Pushi, dont on peut retrouver toutes les collections ici.

L’atelier Tipii, fondé par Thibaut Nussbaumer à Toulouse, fait revivre la fabrication du verre de manière artisanale par la technique du soufflage de verre à la canne. Une passion avant tout et le désir de faire découvrir le métier de souffleur de verre dans une grande ville.

En effet, Thibaut, Alsacien d’origine, a fait le choix d’installer son atelier dans la ville rose, une ville avec peu d’histoire et de savoir-faire dans le milieu du verre. Une opportunité pour Thibaut d’exprimer toute sa créativité et faire découvrir ce métier artisanal aux Toulousains.

Plus qu’un atelier, Tipii est surtout une marque qui propose des collections d’objets pour les arts de la table et la décoration, dont le style se veut pop et ludique. Une identité qui se rattache à l’âme d’enfant de Thibault par des formes très colorées et épurées que lui-même qualifie de « scandinave ludique ».

Une technique ancestrale et complexe

Fabriquer du verre de manière artisanale, c’est tout une technique. Selon Thibaut, il faut pratiquer ce métier pendant au moins 10 ans pour devenir un bon souffleur de verre à la canne.

Un savoir-faire qui demande beaucoup d’apprentissage et de la patience : « Tout est dans l’instantanéité et l’affûtage de reflexes », par une multitude de gestes à maîtriser pour réussir la fabrication de l’objet jusqu’à la fin.

Jessica Zeganadin/AirZen Radio
Jessica Zeganadin/AirZen Radio
Jessica Zeganadin/AirZen Radio
Jessica Zeganadin/AirZen Radio

Une matière imprévisible accompagnée par le geste de la main à travers une canne. Un travail qui rend hypnotique, de cette bulle de verre jusqu’à sa métamorphose. Une transformation fascinante qui prend la forme d’un vase, d’une carafe, d’un verre… le tout mélangé avec la chaleur du feu et le ronronnement d’un four.

« Nous imaginons une belle et grande maison, entourée d’un parc arboré, ouverte sur l’extérieur à toutes les générations. Avec des appartements privatifs de 60 m² et des salles communes pour les repas, les activités physiques, la créativité. »

Les yeux de Marie brillent quand elle pense à son futur lieu de vie. À sa nouvelle “famille”, comme elle aime l’appeler. C’est en fait une idée d’habitat partagé et auto-géré par et pour des seniors de plus de 65 ans. Il verra le jour d’ici deux ans en région toulousaine. Il s’agirait du premier projet du genre.

Redonner du sens à la retraire pour mieux vieillir

C’est l’association Egregor qui porte l’idée. Elle est née dans la tête de Marie Clérivet et Roland Bugat. Elle a dirigé un centre de soins et d’aide à domicile pendant 20 ans. Lui est médecin oncologue, spécialisé dans les soins palliatifs. « Nous donnons le tempo de cet habitat, nous avons eu l’idée, mais nous comptons bien y vivre aussi », expliquent-ils.

Ce qu’ils ne veulent surtout pas, c’est un habitat similaire à une « pension dorée » ou à un Ehpad. Quand  « on arrive à la retraite, nous perdons notre utilité sociale, certains droits, on décide tout pour nous », déplore Roland. Alors, « tant que nous le pouvons, nous prenons notre vie en main mais aussi notre mort », ajoute Marie.  

“Si cela fonctionne bien, on peut imaginer exporter le concept ailleurs en France, à proximité d’autres grandes villes”

La maison qui abritera l’habitat partagé pour seniors, pas encore achetée, se situera en région toulousaine, à proximité d’une ville et d’un centre hospitalier. Par ailleurs, elle sera ouverte sur l’extérieur et pourra notamment servir de lieu d’exposition. Elle proposera aussi du jardinage et d’autres activités collectives.

Des seniors propriétaires de leur destin

L’association Egrégore a presque déjà recruté sa future maisonnée. Elle comptera une petite quinzaine d’habitants au total. Des habitantes et habitants propriétaires des lieux. « Nous allons monter une société civile immobilière (SCI, NDLR), qui nous permettra d’acheter la maison toutes et tous ensemble », explique Marie.

Le prix ? Il faudra compter autour de 270 000 euros pour un appartement indépendant au sein de la maison. « Nous avons choisi un projet à la hauteur de nos moyens, cela peut être élevé pour certaines bourses même si nous restons 4 fois moins cher qu’un Ehpad qui fonctionne sur un système de location ».

Où en est le projet ?

L’association Egregor compte faire de l’habitat occitan un laboratoire et un exemple. « Si cela fonctionne bien, on peut imaginer exporter le concept ailleurs en France, à proximité d’autres grandes villes. »

Quant à la question de l’autonomie, les deux fondateurs sont confiants. Les « trois piliers d’une autonomie consolidée, au plan médical, l’alimentation, l’activité physique et les interactions sociales. Dans cet habitat partagé pour seniors, nous intégrerons les trois. Nous aiderons ainsi les habitants à être autonomes plus longtemps même si nous prévoyons aussi l’intervention d’aides à domicile et infirmières au besoin », ajoute Roland Bugat.

Enfin, Marie et Roland souhaitent éviter au maximum l’excès de blouses blanches. Et ça, le Pr Bugat le sait bien. En tant que médecin oncologue, il assure que la fin de vie est trop médicalisée.

Egrégore s’appuie par ailleurs sur une start-up toulousaine spécialisée dans l’habitat participatif. Charge à elle de s’occuper du montage juridique et de l’animation des débats avant le lancement. Notamment pour dire si telle ou telle idée est réalisable ou non : une voiture électrique pour tous les habitants imagine Roland, la venue d’un psychologue plusieurs fois par semaine, souhaite Marie.

Aussi, l’association se laisse jusqu’à l’été 2023 pour trouver et acheter le bien de ses rêves. Ils souhaiteraient y poser leurs valises en 2024, après des travaux de rénovation. « On laisse souvent les retraités sur le bord de la route. Nous, on veut vivre bien jusqu’au bout du quai », conclut Roland.

Pour les contacter : habiterautrement.egregore@gmail.com

Les pépites de la food est un concours toulousain organisé cette année pour la première fois, qui met en avant les acteurs de l’alimentation de demain. À l’organisation, le Grand Marché MIN Toulouse Occitanie mais aussi l’association Les Pépites, dont Anaelle Marie est la présidente. « On cherche à sourcer des projets innovants sur le territoire », explique cette dernière.

Les entreprises, associations, organisations de plus de 6 mois sont éligibles au concours… Cependant, elles doivent se situer en région Occitanie. Le concours se découpe en quatre catégories : les produits alimentaires innovants, c’est-à-dire les nouveaux produits et techniques de transformation ; l’alimentation sociale et solidaire, on parle ici de l’aide à l’alimentation saine et équilibrée pour tous ; les démarches d’alimentation durable, ce qui correspond à la gestion environnementale et responsable ; et enfin, la restauration de demain, par exemple les pratiques professionnelles innovantes !

Chaque mois, Anaelle Marie et les 40 autres membres de l’association organisent un événement autour de l’alimentation de demain. Ainsi, ateliers collaboratifs, petits-déjeuners d’entreprises ou des afterworks permettent d’échanger sur les pratiques et monter en compétence sur le sujet de l’alimentation.

Pratique.
Date limite de candidature : jeudi 17 novembre, à 18 h
Le 24 novembre, à partir de 14 h : pré-sélection et auditions
Jeudi 8 décembre : remise des prix.

Ça aura été vrai coup de cœur pour Euriel Morvézen quand elle découvre les couettes en laine en Australie. Elle a habité pendant cinq ans dans ce pays, premier producteur de laine dans le monde. De retour en France, à Toulouse, elle décide de s’inspirer de son expérience pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

Euriel Morvézen

Son projet, elle le mûrit notamment durant le confinement. C’est en 2020 qu’elle se lance et crée la marque Loulenn, qui vient de « Louanges à la laine. J’ai eu envie de faire partager le bonheur de dormir dans une couette en laine ».

Des matières naturelles

Sur son site internet, l’entrepreneure propose des couettes et des oreillers garnis de laine française, originaire des Alpes et du Massif central. Ils sont aussi composés de percales de coton certifié Oeko-Tex. Le tout est fabriqué dans le sud de la France, sans produit chimique, ni perturbateur endocrinien. Originaire de Bretagne, Euriel Morvézen adresse un petit clin d’œil à sa région dans le nom qu’elle a donné à ses produits avec les couettes Molène et Sénane.

Par ailleurs, ces produits ont été conçus pour « naître et renaître à l’infini ». Un système de consigne a aussi été mis en place. Une fois que le consommateur estime que la couette ou l’oreiller est en fin de vie, il la/le renvoie gratuitement. Il reçoit alors un bon d’achat. Les matières récupérées serviront à fabriquer un autre produit. La fondatrice de Loulenn est parailleurs membre du collectif Tricolor, qui valorise la laine française et a rejoint 1% for the Planet.

Faire sa place

Mais le chemin pour s’imposer sur ce marché de la couette n’est pas simple. Euriel doit faire face à certains obstacles. Tout d’abord, elle doit lutter contre les idées reçues. « On pense aux vieilles couettes en laine de nos grands-mères, que c’est lourd que ça tient chaud. Au contraire, la laine thermorégule la chaleur comme le froid. Elle absorbe l’humidité, ne fait pas transpirer, explique-t-elle. Aussi, je me suis rendu compte que 75% du marché des couettes est tenu par le synthétique. C’était important donc d’apporter une réponse naturelle en valorisant la laine, qui est l’une des fibres les plus recyclables. »

Depuis qu’elle a lancé sa marque Loulenn, Euriel Morvézen a vendu 600 couettes. Tout dernièrement, elle a développé un plaid mi-couette, disponible en précommande sur la plateforme Ulule.

La Cité de l’espace, à Toulouse, est le lieu de rendez-vous pour les passionnés d’astronomie. Mais pas que ! Car ici, que l’on soit connaisseur ou non, chacun y trouvera un intérêt.

La Cité de l’espace est un lieu de culture spatiale, pour petits et grands, avec une salle IMAX 3D, un planétarium, et de nombreuses expositions immersives.

Dans ce lieu de 4 000 m² d’exposition, vous pourrez découvrir de véritables engins spatiaux. L’impressionnante fusée Ariane 5 de plus de 53 mètres de hauteur est d’ailleurs visible de très loin depuis le périphérique toulousain. Il est également possible de s’approcher de la station spatiale Mir, la capsule Soyouz, et même d’une réplique du rover martien Persévérance.

Une immersion dans le monde spatial est aussi proposée, en s’entraînant comme un astronaute, et en voyageant aux confins du cosmos, pour percer tous les secrets de l’espace.

Peut-être pourrez-vous aussi admirer la Terre, en prenant de la distance. Car la regarder au loin est essentiel pour percer les mystères de la formation de l’univers et améliorer notre compréhension de la vie.  Mais il est parfois également essentiel d’admirer la beauté de ce que l’on a sous les yeux : la planète Terre.

Visite guidée avec Olivier Sanguy, de la Cité de l’espace.

Il suffit de pousser la porte pour comprendre l’engagement du propriétaire. Le salon de coiffure d’Éric, basé à Toulouse, est un petit havre de nature en ville. Des plantes ornent les murs et le sol. Ce coiffeur écolo, soucieux de prendre soin de ses clients, a aussi à cœur de prendre soin de la planète via plusieurs procédés, dont le recyclage des cheveux.

Olivier Montégut / AirZen Radio

Premier engagement : les cheveux ! Hors de question pour Éric qu’ils partent à la poubelle. « Les cheveux ne pourrissent pas. Ils ont une capacité d’absorption énorme. Ils peuvent ensuite être lavés et réutilisés pour lutter contre la pollution marine par exemple », explique le coiffeur.

Il a donc recours aux services de la société Capillum. Le principe est simple : pour 90 € par an, elle passe régulièrement récupérer les cheveux collectés dans les salons de coiffure. Ils sont ensuite transformés en boudins et utilisés pour filtrer les océans dans des lieux où la pollution au pétrole est importante, par exemple.

Éric en profite aussi pour sensibiliser ses clients, curieux de voir cette poubelle à cheveux un peu particulière. « Certains nous ramènent des cheveux aussi. S’ils les coupent à leurs parents âgés qui ne peuvent pas se déplacer, par exemple. Des coiffeuses à domicile aussi nous ramènent des sacs », s’enthousiasme-t-il.

Faire des économies d’eau

Deuxième engagement : l’eau. Éric a fait condamner ses deux éviers. Il utilise uniquement un petit lave-vaisselle pour ses bols de coloration. « Nous avons aussi installé des douchettes dans les bacs à shampoing. Ainsi, nous économisons 60% d’eau », explique-t-il.

Cette ingéniosité lui a valu de passer l’été tranquillement : « Nous n’avons pas souffert des restrictions d’eau liées à la sécheresse. Nous économisions déjà. Aussi, j’ai proposé à certains de mes clients ayant les cheveux courts de leur couper les cheveux à sec ».

Olivier Montégut / AirZen Radio

Le jeune homme a également ajouté des compositions florales aux murs. Des tableaux végétaux, confectionnés en Provence. « Ils ont des vertus dépolluantes pour l’air. C’est pour cela que je les ai installés près de l’espace shampoing et coloration, où nous utilisons des produits chimiques. »

La sobriété énergétique

Troisième engagement : réduire la consommation d’électricité. Depuis septembre, tous les commerces ont ordre d’éteindre les lumières entre 1 h et 6 h du matin. Le salon de coiffure d’Eric va plus loin. « Nous éteignons l’enseigne dès notre départ, à 19 h. Je ne vois pas l’intérêt d’éclairer la nuit. Personne ne va se dire qu’il est temps d’aller se faire couper les cheveux juste parce que mon enseigne est allumée », plaisante-t-il.

Olivier Montégut / AirZen Radio

Éric a aussi mandaté une entreprise pour réduire la consommation électrique à l’intérieur. Il installera bientôt des capteurs de mouvements au-dessus des postes de coiffage. Ainsi, seuls les postes utilisés seront éclairés, pas les autres.

Pour trouver le salon de coiffure d’Eric :

Salon de coiffure Bruno Flaujac
Centre commercial Firmis II – Chemin de la terrasse
31500  Toulouse 

Installée au sein de l’ancien château féodal des barons fontenillois, cette forge communale est aujourd’hui entretenue par l’association LouFoc dans le but de faire connaître les métiers de forgeron et maréchal-ferrant aux nouvelles générations. Pedro et ses amis ravivent ainsi la magie du feu et les crépitements du fer sur la braise bien rouge tous les samedis matin, jour du marché pour le village de Fontenilles. Un atelier en état de fonctionnement, qui rassemble les outillages et les machines du XIXe siècle.

L’association a réussi à faire relancer cette forge qui allait s’éteindre avec le décès du dernier forgeron du village dans les années 90. Et c’est en 1995 que la forge a été mise en vente. Pour éviter qu’elle disparaisse, Pedro et ses amis du village ont donc demandé à la mairie de la racheter en s’engageant à la faire revivre et transmettre le savoir-faire ancestral de cette forge.

L’association souhaite donner l’envie aux jeunes de travailler dans les métiers de la forge comme maréchal-ferrant, ou dans des sites de métallurgie.

Des sorties pédagogique

Elle a donc organisé des sorties éducatives avec les enfants de l’école du village pour leur apprendre à fabriquer du fer étape par étape jusqu’à la création d’un lingot d’acier qui servira au forgeron qui frappera le fer et créera des outils ou des objets décoratifs.

Ils emmènent également les élèves dans les Pyrénées-Orientales pour chercher du minerai dans les mines de Batère, dans le massif du Canigou, et apprendre à le brûler, le concasser et en faire de la poudre puis bâtir le bas fourneau que les enfants fabriquent eux-mêmes. Ces différentes étapes concrètes permettent aux enfants d’apprendre l’histoire de l’âge de fer grâce à ces sorties pédagogiques.

Grâce à l’association LouFoc, cette forge a retrouvé une utilité et continue de faire résonner ses enclumes dans le but de préserver et de transmettre une histoire et un savoir-faire.

Dans son atelier de Léguevin, Valérie Tanfin nous ouvre les portes d’un univers magique où costume de plume, tableau décoratif ou encore bijoux nous plongent dans une réelle féerie.

En découvrant son métier de plumassière, on peut voir la diversité du travail de la plume. Son parcours aussi s’invite dans cette différence. Valérie Tanfin a commencé sa carrière de plumassière dans la haute couture pour la maison Chanel, puis la maison Février, celle du Moulin Rouge, où elle découvre le monde de la mode et du spectacle vivant. Après des années dans ce milieu, elle prend son envol pour devenir indépendante et dévoile toute sa créativité en développant aussi la plume comme œuvre d’art avec la décoration d’intérieur.

Un métier qui se veut évidemment une passion, où, comme elle l’explique, il faut savoir l’apprivoiser, l’aimer et la comprendre, la respecter pour pouvoir la sublimer.

Un travail minutieux où on ne compte pas ses heures. Le travail demande différents ciseaux, des pinces et de la colle. Les plumes utilisées sont essentiellement des plumes d’oiseaux comestibles, c’est-à-dire, le canard, l’oie, le faisan, la poule, le coq, le paon ou l’autruche. Mais les règlementations sont très strictes. Une matière animale et noble qu’elle peut parfois, si elle le souhaite, teinter en fonction de ses commandes.

Et qui dit métier d’artisan d’art dit transmission. Pour cella Valérie Tanfin a lancé avec sa mère, elle-même fascinées par la broderie d’art, le plumarium. Un lieu de créations dédié aux métiers d’art où elles proposent des stages, des rencontres et des événements tout au long de l’année, dans son village de Léguevin, près de Toulouse, dans le but de transmettre un savoir-faire rare et une passion. Le plumarium est ouvert à tous les artisans de la région qui souhaitent transmettre et partager leur passion et leur métier.

En plein cœur d’un village près de Toulouse, une ferme s’est construite il y a deux ans pour produire des fruits et légumes en aquaponie.

Le poisson maraicher est une ferme créée par William et Benoît, deux passionnées d’aquaculture. Après des années d’études, de formations et des expériences chacun de leur côté, ils décident de se jeter à l’eau en créant cette ferme qui se veut agroécologique, basée sur l’aquaponie.

Cette exploitation à taille humaine fonctionne grâce à la vente direct, au marché du village ou en AMAP. La volonté essentielle de Benoît et William : être dans une économie locale.

L’aquaponie est une de ces nouvelles solutions de demain dans le monde agricole. Elle se base sur une production alimentaire qui unit l’élevage de poissons à la culture de la plante. L’aquaponie est un circuit fermé, ce qui permet de recycler et donc d’économiser l’eau. Cette méthode offre une production riche en légumes et aromates de saison. Et pour compléter la production, la ferme propose aussi des légumes et fruits labélisés bio, cultivés en plein champ avec le développement d’un verger.

Une méthode qui va dans le sens de la transition écologique en réduisant l’impact environnemental de la production, en créant un système non polluant.

Cette production en aquaponie leur permet d’avoir des fruits et légumes bio en n’utilisant aucun engrais ou autres produits chimiques, et en priviliégeant des graines bio et la valorisation des déchets des poissons en les transformant, par l’intermédiaire de micro-organismes, en engrais naturel pour les plantes.

Un univers bien particulier, celui de la sculpture en bois, en terre et en bronze. Trois matériaux travaillés par deux artistes, Marie-Ange Pol et Jean-Paul Mestre.

Ensemble, ils ont créé leur propre atelier et galerie d’art, Abcsculpture, en plein cœur de Toulouse. Tous deux artistes, ils se définissent pourtant différemment. Jean-Paul Mestre se situe entre l’artiste et l’artisan, à la fois avec une liberté de créer et un travail assidu de sculpter quotidiennement. Pour Marie-Ange, c’est différent, elle se considère comme une artiste à part entière avec cette liberté de pouvoir créer ce qu’elle désire.

Leurs inspirations sont différentes aussi. Jean-Paul Mestre s’est passionné pour les peuples du continent africain et d’Amazonie. Marie-Ange, de son côté, s’inspire des formes : les arrondis, les courbes. Elle aime sculpter des humeurs avec une touche d’humour.

Leur atelier est unique puisqu’ils sont les seuls dans la ville rose à proposer des stages-cours de sculpture sur bois. Une créativité et un savoir-faire qu’ils aiment transmettre à leurs apprentis, dont la demande ne cessent d’augmenter. En effet, on retrouve une volonté de plus en plus forte aujourd’hui de revenir vers un travail de la matière.

ABC sculpture est un atelier à l’image de ces deux sculpteurs passionnés, dans lequel résonne le bruit de la gouge, l’outil essentiel du sculpteur, qui racle le bois.

C’est en plein cœur de la ville rose, enfin… pas si rose que ça, que se cache un savoir-faire ancestrale de la région Toulousaine.

C’est la teinture du bleu pastel. La ville rose qui aime aussi le bleu et sa fabrication existe depuis la renaissance à travers une plante cultivée dans la région, l’Isatis Tinctoria. Cette plante avec des pétales jaunes offre toutes sortes de nuances de bleu.

Un savoir-faire incontournable du Pays d’Oc, où le bleu pastel a connu son âge d’or de la Renaissance jusqu’au XVIIIe siècle, comme nous l’explique Annette Hardouin.

Annette est teinturière et couturière, et nous a ouvert les portes de son atelier de couture et de teinture pour nous parler de son parcours professionnel et de la fabrication de ce bleu pastel. Un parcours qui a commencé à Paris jusqu’à Toulouse à travers une formation de teinturière de bleu pastel, un savoir-faire qu’elle transmet aux particuliers et la nouvelle génération de styliste-modéliste.

L’entreprise d’Annette et Yves s’appelle Ahpy créations bleu de pastel. Ils sont tous les deux créateurs et ennoblisseurs textile au Bleu de Pastel (Isatis Tinctoria), styliste de vêtements de “pièces uniques” et d’accessoires, avec des tissus élaborés en France.

Soucieux de l’importance de transmettre ce savoir-faire historique de la teinture de pastel et du métier de créateur textile, l’entreprise Ahpy d’Annette et Yves est devenue centre de formation. Les étudiants viennent y apprendre le patronnage, la couture et la teinture de pastel naturelle et à la main.

Annette et Yves sont des créateurs passionnés par leur métier qui est devenu un véritable plaisir.

L’Atelier est un lieu pas comme les autres. Cette ludothèque d’une petite ville du Sud-Ouest est en pleine expansion, près de Toulouse. Bien plus qu’une ludothèque, cet endroit mêle livres, films, jeux de société, potager et un lieu de rencontres pour les ados et les adultes.

Dans ce lieu très dynamique sont organisées des soirées à thèmes, des concerts, qui permettent de favoriser le lien, les échanges et de diffuser la culture. Un endroit unique qui place l’humain au premier rang.

Un bistrot philo

Parmi les événements organisés : le café bricol, pour, à la fois, lutter contre le gaspillage, l’abandon d’articles ou d’appareils qui pourraient encore servir, mais aussi apprendre à être autonome sur la réparation de petit matériel. 

On peut également régulièrement y participer à des ateliers jeux vidéo, d’impro théâtrale. L’Atelier dispose aussi d’un studio de musique et d’une webradio pour les ados.

Lieu d’échange, également avec le bistrot philo, pour discuter dans la bonne humeur autour d’un sujet de société, ou d’actualité. Des séances de ciné y sont par ailleurs proposées pour les tout-petits, du jardinage avec un potager partagé. Un lieu unique et indispensable.

Elle s’appelle Anne Krieg, est céramiste spécialisée dans les arts de la table, et nous a ouvert les portes de son atelier de Toulouse, où elle confectionne en ce moment sa dernière collection appelée « Puzzle ».

Jessica Zeganadin/AirZen Radio

Celle-ci se compose d’un ensemble d’assiettes de différent format, comme les pièces d’un puzzle. Pour déguster un dessert, une entrée ou des sushis, l’idée est de s’approprier dans notre quotidien culinaire cette vaisselle originale et contemporaine.

Un métier qu’elle pratique depuis dix ans seulement. Tout a commencé avec sa première expérience de la terre, dans le jardin de ses parents. Elle découvre alors le plaisir de semer, arroser et récolter ce que la terre a de plus chère à nous offrir.

Quelques années plus tard, elle découvre la terre en atelier lors d’un stage de poterie avec sa fille. Le déclic se fait petit à petit, elle gagne en compétences et se professionnalise.

Cette femme passionnée par son métier se réinvente sans cesse dans ses créations particulièrement en cette période de pénurie en matières premières. Elle a réussi à se servir de cette crise pour en faire un levier dans le développement de sa créativité.

Son atelier est ouvert au public et il est possible de lui passer commande via son site internet.

Eurécia, PME créée en 2006 par Pascal Gremiaux, compte 120 collaborateurs, 2000 clients et une communauté de 250 000 membres.

Elle vient d’emménager, dans son Campus Eurécia, un lieu totalement rénové et aménagé pour l’épanouissement de ses collaborateurs, dans une ancienne bâtisse, à quelques kilomètres de Toulouse.

Un nouvel espace de travail dans lequel les salariés peuvent se ressourcer et se changer les idées grâce aux nombreux lieux de loisirs qui leur sont proposés : ruches, tables de pique-nique, potager, terrain de pétanque, ou encore organisation de conférences inspirantes.

Eurécia est éditeur de solutions RH 100% web de gestion administrative du personnel. Sa croissance de 25%, l’embauche de 25 nouveaux salariés en 2021 ou encore l’obtention pour la deuxième année consécutive du titre du Service client de l’année sont autant d’éléments qui montrent que la PME toulousaine se porte bien. Sa bonne santé lui permet même d’envisager le recrutement de 40 personnes en CDI en 2022.