“C’est une façon pour le citoyen de reprendre la main sur sa production d’énergie”, explique Philippe. Cet habitant de Saint-Antonin-Noble-Val, dans le Tarn-et-Garonne, est sociétaire de la coopérative Midi Quercy Energie Citoyenne. Cette structure co-finance, avec la municipalité et le fournisseur/producteur d’énergie verte Enercoop, une centrale solaire citoyenne.
Installé sur les hauteurs du village médiéval sur une ancienne déchetterie, le parc solaire peut alimenter près de 700 foyers. “La question de la production de l’énergie est toujours aux mains des sachants”, déplore Philippe. Il a donc vu dans cette initiative une façon de s’impliquer politiquement.
Cette centrale solaire citoyenne est l’un des 369 projets labellisés par l’organisme Énergie Partagée. Ces projets permettent aujourd’hui d’alimenter en électricité quelque 1 270 000 foyers. “Jusque-là, nous manquions d’investissements publics. Mais aujourd’hui, on est sur une dynamique qui va dans le bon sens”, estime Lucien Blanc d’Enercoop. Aujourd’hui, la coopérative qui produit elle-même son électricité verte est auto-suffisante et couvre les besoins de tous ses sociétaires.
Alors, comment changer de fournisseur d’électricité pour prioriser les énergies renouvelables ? Comment aller plus loin en rejoignant une coopérative citoyenne ? Existe-t-il des projets de centrales solaires près de chez vous ? Réponse dans les reportages en haut de cet article.
“On voit que le vélo a bien pris dans les villes. Et nous, on est persuadé que le vélo peut être une solution aussi en zone à faible densité, en milieu rural”, estime Florent Piponnier, coordinateur projets et responsable administratif et financier de la Sonnette.” On essaie de le démontrer. On essaie d’accompagner notre territoire pour qu’il devienne plus cyclable.”

Pour ce faire, l’équipe se concentre sur trois axes : matériel, immatériel et d’acculturation. Concrètement, il s’agit dans un premier temps de proposer le bon matériel pour favoriser l’usage du vélo, par de la vente notamment ou encore un service de mutualisation. Dans ce cadre-là, le collectif propose aussi de la réparation et de l’auto-réparation, dont les ateliers sont encadrés par des mécaniciens salariés ou bénévoles. Ces ateliers s’exportent aussi hors les murs, au plus près d’un public ayant besoin de ces services, sur les marchés, à l’appel des collectivités, lors d’évènements publics, dans les entreprises ou les chantiers d’insertion.
Ensuite, l’équipe pourvoit un florilège de savoirs, de savoir-faire et connaissances autour du vélo, pour faire tomber les freins et les barrières. Cette transmission passe, par exemple, par la vélo-école.
Enfin, l’acculturation a pour ambition de changer les mentalités. “Cela fait quelques décennies que l’espace public s’est organisé autour de la voiture, explique Florent Piponnier. Et c’est encore plus vrai dans les zones rurales et à faible densité. C’est aussi une espèce de totem, de représentation sociale, en particulier pour les personnes en situation de précarité. Posséder une voiture, c’est démontrer sa “normalité” par rapport à la société qui est normée autour de la voiture. Il y a toute une culture à faire bifurquer.

La Sonnette se donne les moyens pour redonner au vélo ses lettres de noblesse, de manière collaborative et collective, pour que toutes les sensibilités, les points de vue, les connaissances, les profils et intérêts des citoyens soient représentés. C’est ainsi qu’une société coopérative d’intérêt collectif a été constituée.
“La première façon de s’engager, la plus facile et accessible, est financière, expose Florent Piponnier. La particularité, c’est que le capital de notre société est apporté par l’ensemble de ses sociétaires. En outre, quel que soit le montant du capital que l’on apporte, on a une voix à égalité avec les autres dans les décisions qui sont prises dans sa politique et sa gouvernance.” La part sociale minimale est ainsi fixée à 10 euros.
“Les sociétaires sont répartis au sein de collèges, avec des voix égales, afin qu’aucun collège ne puisse prendre le dessus sur un autre, qu’aucune décision ne puisse être prise uniquement par les salariés, mais que toute décision prise soit aussi validée par les salariés.” Cela permet de donner du sens à leurs missions, qu’ils aient ainsi une prise importante sur leur outil de travail, tout en restant proche de l’esprit entreprise de territoire.
Pour rejoindre la Sonnette, rendez-vous ici.

Il y a 50 ans, lorsque Patrick et sa femme ont annoncé qu’ils quittaient Paris pour vivre une vie plus simple à la campagne, ils ont “été pris pour des fous”. C’est pourtant le choix qu’ils ont fait : construire eux-mêmes leur maison en pleine nature, en essayant d’être le plus autonomes possible en énergie. La toute première invention de Patrick fut un chauffe-eau solaire, une construction simple à base de tôles et de vitres, avec un tuyau en cuivre.
“Il y a 50 ans, cela n’existait pas. Aujourd’hui, cette construction fonctionne encore, on continue de s’en servir”, appuie l’ancien professeur d’éducation physique. Huit mois de l’année, Patrick et son épouse se chauffent grâce au soleil. Les quatre autres mois, ils utilisent du bois. Pour ce qui est de la salle de bains, ils ont opté pour des toilettes sèches. “L’eau potable dans les toilettes, c’est complètement absurde, s’indigne Patrick. Ce qui vient de la terre doit retourner à la terre.”
La famille récolte également des légumes plantés dans le jardin. “Toutes ces économies d’énergie n’ont jamais fait baisser notre qualité de vie. Nous ne nous sommes jamais privés de quoi que ce soit. Nous avons notre machine à laver et d’autres appareils électriques, comme tout le monde. Mais nous ne payons plus aucune facture d’électricité depuis bien longtemps. Notre but, c’est de faire réfléchir et surtout de changer la société.”
Patrick organise des visites et des ateliers au sein de sa maison autonome. Plus d’infos ici.
Le domaine Boissonneau existe depuis plus de 180 ans sur le plateau de l’Entre-deux-Mers, en Gironde. Aujourd’hui, c’est une nouvelle génération, la sixième, qui est à la tête du vignoble d’une quarantaine d’hectares. Et elle a adopté les principes de l’agriculture biologique.
Les Vignobles Boissonneau sont ainsi certifiés bio depuis 2011 et en biodynamie depuis 2021. Et pour rien au monde, Pascal Boissonneau ne reviendrait en arrière. « Le métier, je le vois comme ça ou je ne le vois pas du tout. Je m’épanouis pleinement dans cette agriculture. Nous n’utilisons pas de pesticides de synthèse. Nous travaillons les sols. Quelque part, ça revient à travailler plus simplement, plus naturellement. Aujourd’hui, nous sommes agressés en tant qu’habitants de cette planète. Je pense qu’il est important que nous prenions chacun, à notre échelle, la défense de notre environnement », explique Pascal Boissonneau.
Dans le même temps, dans un contexte de baisse de la consommation et de changement climatique, les vignerons doivent s’adapter. C’est précisément ce qu’il fait : « Les consommateurs demandent des vins alcooleux. Nous faisons des vins frais, fruités, des vins à boire à table. L’idée cette année, c’est de développer une nouvelle cuvée plus facile à boire tout en gardant la qualité. Faire des choses nouvelles pour trouver de nouveaux clients peut-être plus jeunes. »
Alors qu’il est aussi président des Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine, Pascal Boissonneau n’observe pas de mouvement massif de déconversion. « Ce que l’on observe, c’est que 75 % de ceux qui se déconvertissent sont bio depuis moins de cinq ans et souvent moins de trois. À ce moment-là, ils sont vraiment dans la phase de conversion et, parfois, ils n’ont pas de stratégie commerciale. Ils vendaient en vrac et continuent de le faire. Or le marché du vrac est compliqué en conventionnel comme en bio. En Nouvelle-Aquitaine, pour ceux qui ont des commercialisations établies en bouteille, il n’y a pas de déconversion pour le moment. »
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Pourquoi le bio est le modèle d’agriculture le plus vertueux ? Comment apprécier ses impacts sur notre environnement et notre santé ? Quels sont précisément ses impacts ?
Léa Nature et ses parties prenantes partagent, dès qu’ils en ont l’occasion, les raisons de leur attachement et de leur engagement en faveur de l’agriculture bio. C’est la cas à l’occasion de la Journée européenne de la Bio, ce 23 septembre, avec les travaux d’étude réalisés par l’ITAB (Institut de l’Agriculture et de l’Alimentation Biologique), avec l’appui de chercheurs de l’INRAE, de l’INSERM et de l’ISARA.
Ces travaux s’appuient sur une analyse d’environ 800 articles scientifiques et permettent d’identifier comment les pratiques mises en œuvre dans l’agriculture biologique impactent différentes dimensions environnementales et sanitaires : le sol, la biodiversité, le climat, la santé humaine. Elle permet de quantifier et de comparer ces externalités par rapport à l’agriculture conventionnelle.
Écoutez ces experts et appréciez les multiples effets positifs de la bio sur l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les sols qui nous nourrissent, la biodiversité, le climat et… notre santé.
Avec la crise sanitaire et l’explosion des livraisons, les géants du e-commerce n’ont cessé d’évoluer. Face à la concurrence, de plus en plus de petits commerçants mettent alors la clef sous la porte.

Pour soutenir les boutiques de quartier, Régis Laurent et Antoine de Saléon-Terras ont imaginé Drive Cube, des casiers de retrait à destination des commerces de proximité.
Ces casiers s’adaptent à la demande des commerçants et sont simples d’utilisation. Les fondateurs souhaitent par ce biais fidéliser plus efficacement la clientèle des magasins tout en s’adaptant à ses contraintes. Ce système est notamment bénéfique aux pharmacies, où particuliers et professionnels peuvent venir récupérer des produits à toute heure du jour et de la nuit.
Découvrez comment l’entreprise lyonnaise Drive Cube développe son offre entièrement sur mesure.
Ses amis l’appellent non sans humour « la stakhanoviste de la recette ». Il faut le dire, avec plus de 70 livres à son actif, Sonia Ezgulian est perpétuellement dans la création. Que cela soit pour ses livres à elle ou pour des commandes, cette ancienne journaliste et restauratrice ne s’arrête jamais de créer. Actuellement à Lyon, où elle vit, elle ne veut absolument pas qu’on la compare aux fameuses « mères lyonnaises » qui ont taillé, entre autres, la réputation gastronomique de la ville.
Pour son dernier livre « Je vous dis tout », paru aux éditions Hachette, la petite fille de maraîchère, passionnée de cuisine, a décidé de tout montrer de sa façon de cuisiner et de créer des recettes. Mais là où elle ne voulait pas faire un simple pas-à-pas un peu austère, elle s’est souvenue des romans-photos, gentiment ringard, mais tellement sympathiques.
Ce nouvel opus est exactement cela. Chaque recette est une petite histoire avec un·e ami·e de Sonia Ezgulian qui l’inspire, comme un reportage photos (réalisé par son compagnon d’armes, photographe et mari, Emmanuel Auger) accompagné de phylactères (les fameuses bulles des BD…). Les dialogues vont fuser en cuisinant.
C’est drôle, pétillant et c’est un véritable O.L.N.I (Objet Littéraire Non Identifié) que nous propose l’autrice. Les recettes sont très accessibles et vont de l’aubergine grillée à l’œuf confit au poulpe au barbecue et baba ganoush en passant par le Lapin au fenouil…
Un chouette livre de recettes qui décomplexifie les livres de recettes.
“Je vous dis tout !”, de Sonia Ezgulian et Emmanuel Auger, éditions Hachette.
En séjour en bivouac, on peut vite être confronté à des difficultés pour maintenir chargée la batterie de son téléphone. Il existe des batteries portables, certes, mais Louis Zoccoli Gourdin, 27 ans, a trouvé une autre solution : un chargeur de téléphone qui fonctionne en totale autonomie, grâce à un panneau solaire.
Le chargeur du Montpellierain fait la taille d’une feuille A4. L’objet est rigide, avec un câble de 3 mètres au bout duquel il est possible de brancher simultanément deux appareils. “On trouve des panneaux solaires dans le commerce, mais ils sont flexibles. Ils ont une durée de vie bien plus courte que les miens”, précise Louis.
“Les chargeurs sans fil font perdre 50% de l’énergie qui ne va pas être restituée. A contrario, les branchements directs, comme mon panneau solaire ou un branchement filaire classique, engendrent peu de pertes d’énergie. Et puis, lorsqu’on utilise mon panneau, on utilise du courant continu. Un branchement à la maison utilise du courant alternatif et implique des étapes qui engendrent des pertes. Ce n’est pas le cas avec un panneau solaire.”
Louis apprend régulièrement aux personnes dans le besoin ou à des étudiants à fabriquer eux-mêmes leurs panneaux solaires.
« Je suis libraire itinérante. C’est-à-dire que j’ai un camion que j’ai aménagé et avec lequel je me déplace dans les villes qui sont à 30 kilomètres autour de chez moi. Je vais présenter les livres dans des endroits où il n’y a pas forcément de librairie. Le but est d’amener la lecture à des gens qui n’ont pas l’habitude d’aller dans des librairies », explique Elisabeth.
Avant d’emprunter cette voie professionnelle, la libraire a eu une autre vie professionnelle. Elisabeth a en effet travaillé plusieurs dizaines d’années dans un autre domaine. « J’ai travaillé 29 ans dans l’assurance et ce n’était pas du tout la même chose. Je suis passionnée de lecture depuis toujours. Quand j’étais petite, je voulais être libraire ou horticultrice et, à 58 ans, j’ai choisi les livres. »
Suite à un licenciement économique, elle décide enfin de réaliser son rêve. Elle se forme alors à l’école de la librairie et décide d’aller à la rencontre de ses lectrices et lecteurs dans la Drôme.
Pratique.
Elle est présente tous les mardis matin à Peyrins, les mardis après-midi à Cornas, les jeudis après-midi à Châteauneuf-sur-Isère, les vendredis après-midi à Beaumont-lès-Valence, les samedis matin à Saint-Marcel-lès-Valence et les dimanches matin à Génissieux.
Prescillia Ferrant a pris, cette année, la direction de La Belle Saison à Bordeaux, un restaurant sur les bords de Garonne qui fait la part belle aux produits bio et locaux.
« Le bio, c’est la base. Dans nos plats, tout est bio et si ce n’est pas bio, c’est local », explique Prescillia Ferrant.
Convaincue des bienfaits des produits bio pour la santé, elle est toutefois partagée en tant que citoyenne et gestionnaire d’un restaurant. « Est-ce que le bio est forcément bon pour notre planète ? Est-ce vraiment bon pour nous d’aller chercher un produit à l’autre bout de la planète ? Le bio, c’est bien, c’est bon pour notre corps. Mais faisons en sorte de faire attention à notre planète en priorité. Le bio, c’est aussi plus cher, donc ce n’est pas toujours évident de trouver le juste milieu entre notre prix d’achat et le prix de vente. Faire une planche de charcuterie bio est, par exemple, assez complexe. Nous avons la chance d’avoir des producteurs de charcuterie exceptionnelle en Nouvelle-Aquitaine. Avec le temps, nous arriverons à faire les deux : bio et local. C’est l’objectif ! »
Elle-même privilégie, à titre personnel, plutôt le local. « J’ai vécu en Afrique pendant 10 ans et on n’y consomme que local. Il n’y a pas la possibilité de faire autrement, sinon c’est extrêmement cher. J’ai aussi vécu sur la Côte d’Azur, en Provence où j’allais au marché tous les week-ends. Je pense que ce sont des plaisirs. Mon père, restaurateur, m’a inculqué ce plaisir de manger des produits de saison et locaux. J’ai aussi une sœur qui a 20 ans et avec qui j’ai vingt ans d’écart, qui est très engagée en faveur de la protection de la planète. Je pense qu’elle a un impact, forcément. »
Prescillia Ferrant reconnaît sentir la difficulté que vit le secteur bio. « Beaucoup de fournisseurs ont souffert avec les intempéries cette année. Le meilleur moyen de les soutenir est de faire avec ce qu’ils nous proposent. Nous aurons peut-être moins de choix de légumes cette année, mais nous les soutenons pour faire en sorte qu’ils puissent tenir l’année prochaine. »
“La planification des repas est l’une des clés pour manger sainement sans gaspiller. En prévoyant ses menus à l’avance, on évite les achats impulsifs et les plats préparés souvent coûteux et peu équilibrés”, explique Florence Foucaut, diététicienne.
Le batch cooking (préparer plusieurs repas en une seule session de cuisine) est un excellent moyen de manger sainement sans avoir à cuisiner tous les jours. Préparer une grande quantité de repas à l’avance, permet de gagner du temps. De plus, c’est une solution économique : acheter en grande quantité revient souvent à moins cher.
Les légumes en conserve ou surgelés sont une excellente alternative. Ils gardent la majorité de leurs nutriments, sont souvent moins chers et ont une longue durée de conservation. Ils sont une parfaite alternative pour des repas rapides sans perdre en qualité nutritionnelle.
« Il faut tout de même faire attention à leur composition en privilégiant des fruits et légumes bruts, non cuisinés », ajoute Florence Foucaut.
Pour économiser, pensez aux alternatives végétales : lentilles, pois chiches, haricots, tofu ou encore les œufs. Ces aliments sont non seulement abordables, mais aussi riches en protéines et en fibres, parfaits pour une alimentation équilibrée. Manger sain ne signifie pas passer des heures en cuisine. Il existe une multitude de recettes simples, rapides et économiques qui permettent de manger équilibré sans y consacrer trop de temps. Les salades composées, les soupes maison, les quiches aux légumes ou encore les poêlées de légumes sont faciles à préparer, peu coûteuses et nutritives.
Avec un peu d’organisation et des choix judicieux, il est possible de se nourrir de manière équilibrée sans vous ruiner.

Passionné de sport depuis son enfance, Vincent Soulié a toujours cherché un métier qui correspondait à ses valeurs. Voulant lier bien-être et pratique sportive, il a alors imaginé une gamme de savons solides. Les trois savons Zenkay répondent aux besoins des sportives et des sportifs qui veulent prendre soin de leur corps. Que ce soit le savon vivifiant ou celui énergisant, les créations de Vincent rassemblent des produits naturels et locaux.
Soucieux de l’environnement, le fondateur a également voulu se tourner vers une méthode de fabrication artisanale et écologique. En optant pour la saponification à froid, Vincent assure préserver toutes les propriétés des plantes incorporées dans le savon. Le procédé est certes plus long, mais saponifier à froid permet surtout de réduire l’empreinte écologique.
En écoutant notre sujet, découvrez une marque engagée et innovante !
Le Grau-du-Roi a longtemps été l’un des lieux les plus populaires de la Méditerranée pour passer des vacances. À une trentaine de kilomètres de Montpellier, le Grau-du-Roi se distingue d’une ville récente comme la Grande-Motte par son port de pêche.
Mathieu Chapel a 32 ans et est passionné par la mer depuis sa naissance. Si ses parents s’occupaient d’une brasserie, lui, c’est l’appel du large qui est rapidement devenu son obsession.
À 16 ans, il souhaite plus que tout devenir pêcheur. Il va alors se former auprès de professionnels locaux et créer quelques années plus tard sa société de pêche, intitulée Côté Fish. Son mantra est simple : une pêche artisanale, locale et durable, pour garantir le futur de la filière artisanale. Il ne souhaite même pas concurrencer les gros bateaux. C’est un artisan qui ne va travailler qu’avec des artisans.
Parmi ses clients, l’un des chefs les plus respectés de France : Pierre Gagnaire. Nommé par ses pairs comme l’un des plus grands chefs du monde, Pierre Gagnaire a rapidement accepté de travailler avec le jeune pêcheur et s’est reconnu dans ses valeurs.
Aujourd’hui, Côté Fish livre des poissons frais dans toute la France, aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs, mais fait très attention à toujours respecter ce que lui donne la mer.
Pour aller plus loin dans sa démarche, Mathieu Chapel a décidé de transmettre sa passion au grand public en l’emmenant régulièrement sur son bateau pour des séances de pêche nocturne. Une nuit sur un bateau de pêche, pour tout comprendre des enjeux de la pêche responsable.
L’été 2024 rythmé par les Jeux olympiques de Paris a permis de mettre en lumière le “nail art”, grâce à des designs patriotes et haut en couleur. À la rentrée, le carnet de rendez-vous des nails artists — ou prothésistes ongulaires en bon français — ne désemplit pas. En France, l’onglerie constitue 15 % du marché de l’esthétique.
Estelle est une esthéticienne en herbe, qui a lancé en novembre dernier “Arc en nails”. Avec un style pop et coloré, cette “baby nail artist” de 26 ans basée à Montreuil a lancé un studio de “nail art” à domicile.


Le nail art est devenu une véritable source de revenus supplémentaires permettant d’arrondir les fins de mois et plus encore. Des esthéticiennes passionnées comme Estelle rêvent d’ouvrir leur premier institut de beauté et de s’occuper des ongles des plus grandes athlètes au monde comme la sprinteuse Sha’carri Richardson ou la judokate Clarisse Agbégnénou.
Les tendances de la rentrée ? Optez pour des ongles en 3D couleur chrome.
Qu’est-ce qui fait le succès d’une entreprise ? La transmission d’une entreprise est-elle plus facile en famille ? Quel est l’avenir du bonbon ?
Nous rencontrons une PME trentenaire et familiale. Les uniques actionnaires sont père & fils. Le grand-père était forain dans les années 1980. Le père, Pierrot, est un artisan renommé et a déposé la marque de confiserie en 1995. C’est le fils, Rémi Groussard, qui a repris l’entreprise familiale dans le souci de perpétuer le savoir-faire ancestral et lui a donné une envergure européenne. Dénommée « Tonton Pierrot », l’entreprise est aujourd’hui plus que jamais en compétition avec les entreprises asiatiques.
Découvrez l’avenir de la confiserie dans le monde et le virage vers la confiserie et les bonbons moins sucrés et plus naturels dans cet entretien en trois parties, signé AirZen Radio. Tonton Pierrot célèbre ses 30 ans et démontre un engagement social, économique et écologique puissant.

Rémy GROUSSARD, 34260 GRAISSESSAC 04.67.95.22.93 remy.grou@bonbecshow.fr
Si Emmanuel Otayek et Sarah Mark, sa compagne, ont décidé de créer une agence éthique et solidaire, ce n’est pas pour suivre la tendance, mais bien par conviction personnelle. “Ça correspondait à notre façon d’évoluer en tant qu’êtres humains dans notre vie privée. Ça faisait longtemps qu’on avait fait le choix d’être végétariens, d’être dans une démarche zéro déchet, de se questionner sur nos manières de vivre et de consommer, donc ça nous a semblé naturel de partir dans la continuité de nos engagements en tant que citoyens quand on a décidé de monter notre projet”, précise le gérant de l’agence Vert Bordeaux, par ailleurs guide touristique et guide conférencier.
En ce sens, l’agence s’est tournée vers le secteur des viticulteurs travaillant en bio et en biodynamie, lesquels sont assez peu nombreux dans la région. “Soit les gens ne savent pas ce que c’est, soit ils en ont une image farfelue et ésotérique, donc on est là pour casser les clichés autour de la biodynamie, laquelle va plus loin que le bio dans la mesure où il y a une prise en compte générale du vignoble, notamment en matière de biodiversité, de taux de sulfites moindre également. Il s’agit de préparations complexes qui ont pour but de renforcer la vigne, ce qui est plutôt intéressant avec des aléas climatiques plus importants”, précise-t-il.

Dans la même veine, Vert Bordeaux travaille avec des restaurants locavores lors de ses excursions ou des livreurs de pique-niques zéro déchet en scooter électrique sur le bassin d’Arcachon.
” Le côté plus invisible de l’iceberg, ce sont tous nos engagements en interne. On s’est équipés d’un van et d’un téléphone de seconde main, on a choisi une banque éthique, qui ne finance que des projets engagés de manière environnementale, culturelle et sociale. Notre site web est écoconçu pour être le plus léger possible et ainsi réduire notre pollution numérique”, explique Emmanuel Otayek. “À chaque fois que j’achète un service, pour le fonctionnement interne ou les visites et excursions, je me demande si j’en ai besoin, si je peux faire seconde main, et si je ne peux pas, si je peux faire local et engagé”.
Pour aller encore plus loin, outre les trois visites guidées bordelaises, gourmande, moyenâgeuse et portuaire, Vert Bordeaux reprend en cette rentrée “Bordeaux, engagé et solidaire”, en collaboration avec une autre guide, Pauline Even. Le but étant de mettre en valeur quatre initiatives positives dans le centre-ville bordelais, d’en rencontrer les créateurs et de pouvoir aborder des problématiques environnementales et sociales du quotidien. Des visites de 2 heures, qui se veulent avant tout des rencontres, où l’on peut débattre, échanger. On aura le loisir de découvrir une boutique de mode qui ne vend que des marques écoresponsables, un restaurant locavore qui ne travaille qu’avec des produits locaux, une cave à vins spécialisée sur les vins naturels, bio et biodynamiques, et un tiers lieu qui accueille notamment un restaurant mettant en valeur le “matrimoine” culinaire des femmes issues de l’immigration.

“De plus en plus de touristes de passage combinent le côté historique et celui plus contemporain. Ils sont à la recherche d’un point de vue différent, plus décalé, que ce soit dans la ville, mais aussi dans les quartiers périphériques. On peut inventer beaucoup de choses différentes et se rendre compte qu’il y a du public que cela intéresse. Les locaux visitent énormément leur ville, ils sont curieux, ils ont envie de savoir ce qui s’est passé, ce qui se passe et ce qu’il se passera à l’avenir”, précise Emmanuel Otayek.
Vert Bordeaux organise aussi, une fois par mois, des visites gratuites pour des personnes en situation de précarité, en partenariat avec l’Office de tourisme. Ce dernier est par ailleurs en train de mettre en place un logo spécifique, afin que les structures engagées qui mènent une politique RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), comme Vert Bordeaux, puissent être immédiatement identifiables par les touristes.
Vert Bordeaux engage cette année un processus de labellisation auprès de l’agence indépendante Lucie, qui évalue, elle aussi, les entreprises sur leur politique RSE. “Pour nous, c’était une manière d’avoir une validation d’un organisme extérieur”. Cette démarche confirme l’envie du couple d’aller plus loin chaque année, et pourquoi pas, d’envisager des balades à vélo ou en voiture électrique à l’avenir.
Situé en Bourgogne-Franche-Comté, le charmant petit village de La Chaux est entouré de forêts de sapins. En 1973, cette terre agricole a servi de décor au film Les granges brûlées de Jean Chapot, avec Alain Delon et Simone Signoret. Ces paysages vallonnés, Lise Royer s’en inspire pour confectionner des savons colorés aux formes ludiques. Savon en forme de vache, sapin, fromage : ses créations font écho au terroir du Haut-Doubs. Lise Royer a passé quinze ans de sa carrière dans l’industrie horlogère en Suisse. Après être devenue mère, elle a eu envie de se lancer dans une aventure professionnelle en solo.

“Je fabriquais mes cosmétiques moi-même : savons, shampoings solides… Je ne me suis jamais arrêtée. J’ai réalisé que c’était ce que je voulais faire à plein temps. Alors, je me suis lancée en 2020, en pleine période du Covid. Il m’a fallu une bonne année pour me former, apprendre et élaborer mes recettes”, souligne l’artisane.
Mère de 3 enfants, Lise voulait aussi supprimer les bouteilles plastiques de sa salle de bain et rendre le moment de la douche plus ludique. Elle est d’ailleurs régulièrement invitée dans les écoles pour sensibiliser les enfants sur les déchets plastiques. “Une bouteille de shampoing, c’est 90% d’eau pour 10 % d’agent lavant. C’est important de se rendre compte de ces chiffres pour faire changer les mentalités.”
Retrouvez les créations de Lise sur sa page Facebook.
Se rendant quotidiennement au travail à vélo, Jérôme Blanc aurait aimé que son entreprise facilite cette démarche vertueuse pour la planète. Il a alors cofondé, avec Alain Atlani, le service de mobilité douce TIM Mobilité, une startup déterminée à démocratiser la mobilité douce. S’inspirant des nouvelles révolutions autour du vélo, TIM Mobilité s’adresse aux entreprises et leur propose de simplifier la mobilité quotidienne des collaborateurs.
Avec leurs vélos de fonction, TIM Mobilité assure un service facile d’utilisation clef en main. Durant la location de 36 mois, le salarié pourra alors profiter d’un vélo qu’il utilisera aussi bien lors de ses déplacements professionnels que personnels. En contrepartie, le salarié devrait participer à hauteur de 30% du loyer du vélo. Pour Jérôme, cela représente 1€ par jour et est largement rentable face aux prix des vélos neufs.


TIM Mobilité travaille aujourd’hui avec plus de 140 entreprises dans 65 villes françaises. En adoptant un moyen de déplacement durable et rentable, Jérôme rappelle les nombreux bienfaits pour la planète ainsi que pour la santé du collaborateur. Le vélo au quotidien permet en effet de réduire fortement l’empreinte carbone des salariés et d’augmenter leur productivité. Tout en gagnant du temps sur leurs trajets, ces derniers pratiquent également une activité physique régulière et diminuent de 45% les risques d’une maladie cardiovasculaire. Aujourd’hui, Jérôme continue de sensibiliser les entreprises en révolutionnant la pratique du vélo. TIM Mobilité développe d’ailleurs de nombreux services adaptés. Allant de l’assurance contre le vol à une maintenance préventive annuelle, ces services œuvrent à rendre cette solution plus abordable.
Une ferme au cœur de la nature. Des animaux élevés en plein air, sur des dizaines d’hectares. Hannah Grauleau en est persuadée, “le bien-être animal a un impact sur ses qualités gustatives et nutritionnelles”. Celle qui prêche pour le mieux et le moins consommer a d’ailleurs repris le Maraudeur, la ferme de ses grands-parents.
Hannah poursuit l’œuvre de la famille Mille, illustre productrice de volailles depuis 1958. Ici, près de Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn-et-Garonne), on maîtrise toute la chaîne de production. De la naissance des poussins à la vente de la viande, en passant par l’abattage. “Il y a beaucoup de respect envers nos animaux. Nous voulons croire qu’il est possible de consommer éthique et français”, explique-t-elle au micro d’AirZen Radio.
De génération en génération, la famille d’éleveurs se passe le savoir-faire et s’adapte aux nouvelles législations. Avec un objectif : résister à l’industrialisation, prioriser le local et le circuit court. Quelle est la philosophie de son élevage ? Comment garantir une viande de qualité ? Quelles solutions pour exister dans un monde agricole en crise ? Dans ces 3 épisodes, tournés près des enclos, Hannah Mille nous explique comment produire et consommer éthique.
Près d’un français sur quatre déclare faire du vélo au moins une fois par semaine. Et on estime que le secteur du cycle dans l’Hexagone est sur le point de rattraper celui de son voisin allemand dans les années à venir. Nous allons donc assister à un nouveau boom du nombre de vélos en circulation, lequel sera fortement influencé par les investissements des villes, c’est-à-dire leur engagement en matière d’infrastructures cyclables. “On prépare effectivement tous nos outils à être en capacité de gérer un grand nombre de vélos”, explique Alice Battarel, cofondatrice de Jungle bike. “On travaille avec les grandes entreprises et marques, sur de nouveaux types d’engins plus modernes, plus innovants, comme les vélos connectés. On s’adapte en permanence pour créer des services au plus près des besoins des cyclistes”.

Jungle bike fait partie de ces opérateurs qui ont accompagné l’essor fantastique du vélo au cours des cinq dernières années. Auparavant, il appartenait plutôt au secteur du sport et du loisir. Avec son augmentation, il est vraiment passé dans le secteur de la mobilité, avec des usages plus conséquents, complètement différents.” Avec le vélotaf, on engloutit les kilomètres comme jamais. Ce qui entraîne immanquablement une augmentation des besoins de maintenance et une professionnalisation beaucoup plus importante de ce processus de réparation. Les cyclistes attendent aujourd’hui les mêmes services pour leur vélo que ceux qu’ils trouvent dans le secteur automobile.
“Auparavant, on avait des vélos mécaniques, donc beaucoup plus simples techniquement. Au fur et à mesure, on a assisté à d’innombrables innovations dans le secteur, avec des vélos plus design, où on essaie de ne pas voir les cadres, avec de nouveaux moteurs, des pièces particulières, des customs. C’est positif au niveau écoresponsabilité, parce que ça signifie qu’il y a davantage de vélos en circulation par rapport à la voiture, en revanche, il faut suivre niveau maintenance”, explique Alice Battarel.
C’est ainsi qu’on a pu assister, ou subir, les files d’attente à rallonge au moment des ristournes accordées pour l’achat d’une bicyclette pendant la période Covid-19. “Le nombre de vélos a augmenté tellement vite que le marché de la maintenance n’était pas prêt. On a encore des délais de 2 à 3 semaines, voire de plusieurs mois dans certaines régions”, estime la cofondatrice de Jungle bike.

Pour remédier au problème, cela demande la mise en place d’outils très organisés, de processus informatiques importants, d’acquisition de connaissances sur la compatibilité de pièces. C’est ce qu’a mis en place Jungle bike, une plateforme à la manière de Doctolib, afin de trouver un réparateur vélo près de chez soi en un clic. La plateforme donne accès à un réseau couvrant l’ensemble du territoire, mais aussi la Belgique et le Luxembourg et même les zones blanches, pour réduire les temps d’attente et d’injecter un peu de fluidité.
Pour cela, c’est très simple. On crée un compte sur la plateforme Jungle bike – c’est gratuit pour les particuliers. On enregistre son vélo. S’il s’agit d’un vélo classique de grande marque, les informations sont déjà connues des réparateurs. S’il s’agit d’un objet design très caractéristique ou bien si l’on a personnalisé un vélo de marque, alors il suffit de compléter le questionnaire. Un prérequis qui permettra, en amont de la réparation, de savoir quelles pièces commander pour gagner du temps.
Le but étant que le vélo nous serve des années, sans avoir besoin d’en changer rapidement. “Il y a un véritable enjeu de réparation continue, d’amélioration du cycle de vie du produit, pour que vous gardiez votre vélo 20 ans, 50 ans et que vous le transmettiez à vos enfants”. En outre, une relation se créée avec votre réparateur. Il pourra aussi vous contacter pour vous rappeler de procéder à une révision de temps à autre, comme pour une voiture. On peut aussi nous prêter un vélo de courtoisie le temps des réparations.
“On sous-estime souvent l’entretien de son vélo et pourtant, c’est financièrement beaucoup plus intéressant pour les cyclistes”, précise Alice Battarel. “Quand vous entretenez votre vélo régulièrement, sur 3 à 4 ans, vous baissez de 50% le prix de votre facture. Parce qu’un manque d’entretien augmente le taux d’usure des pièces d’environ 30%. La chaine tire, la cassette tire, toutes les autres pièces vont commencer à tirer. Les remplacer est ce qui augmentera le tarif. Il faut que les cyclistes comprennent l’intérêt qu’ils ont d’entretenir leur vélo. Ne serait-ce que pour leur sécurité. On ne roulerait jamais avec une voiture qui a des freins qui ne marchent pas, pourtant, on le fait avec un vélo”.
Chaque cycliste se verra conseiller un réparateur en fonction des caractéristiques techniques de son vélo, lequel présentera des certifications en fonction du type de moteur, du type de panne, selon si l’on a des freins hydrauliques ou des freins à patins. Ça ne va pas être la même personne qui va pouvoir s’occuper de notre vélo en fonction du problème. Le client est donc assuré que le réparateur possède les compétences techniques pour le prendre en charge, mais aussi qu’il a de la disponibilité. L’intérêt de la plateforme est également de présenter un historique des réparations. Notre objectif, c’est d’avoir des réparateurs qui deviennent des réparateurs traitants, pour que vous ayez un vélo en bonne santé tout au long de sa vie”, s’enthousiasme Alice Battarel.
