Le ver de terre est un habitant de nos sols qui reste encore méconnu mais qui est essentiel à la vie de nos sols et la biodiversité. Depuis 2016, une journée mondiale lui est même consacrée, le 21 octobre. Initiée par l’ONG anglaise The Earthworm Society of Britain (Société britannique du lombric), l’objectif est de promouvoir la recherche sur cette espèce et son rôle essentiel.
En digérant les matières présentes dans le sol, le ver de terre produit de la matière organique, indispensable aux plantes. Il joue ainsi un rôle dans la fertilisation des sols mais aussi dans son oxygénation. L’usage de produit et engrais chimiques pour traiter la terre menace l’action du lombric et appauvrit sa richesse. Une menace pour la biodiversité et l’alimentation de demain.
La population de vers de terre a chuté ces dernières décennies. En 2018, une étude britannique montrait que 42% des champs examinés était en déficit grave de vers de terre, certaines parcelles n’en comptant plus du tout.
Selon Christophe Gatineau, agronome et cultivateur, spécialiste entre autres des lombrics, il est urgent de changer de climat intellectuel est de considérer à juste titre le ver de terre comme une espèce essentielle à notre biodiversité.