Le journal de la culture du 20 février : le spectacle se met au vert

Cette semaine dans le journal de la culture, on découvre SEEDS, un outil pour mesurer et réduire l’empreinte environnementale du spectacle vivant.

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Film, spectacle, série : le journal de la culture du 20 février

Film, spectacle, série : le journal de la culture du 20 février

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SEEDS veut mettre le spectacle vivant au vert

SEEDS veut mettre le spectacle vivant au vert

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Avec « The Fabelmans », Steven Spielberg signe un film magistral

Avec « The Fabelmans », Steven Spielberg signe un film magistral

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Chaque semaine, dans notre journal de la culture, vous pouvez retrouver des recommandations variées, des films aux livres en passant par les séries, la musique ou les sorties.

Ce 20 février, nous sommes partis à la découverte de SEEDS, un outil en ligne pour mesurer et réduire l’empreinte environnementale du spectacle vivant. Mais on vous parle également du dernier film de Steven Spielberg, d’une série de science-fiction et de l’écrivain Salman Rushdie.

SEEDS veut verdir le spectacle vivant

C’est une initiative innovante, qui vise autant à dresser un état des lieux qu’à trouver des solutions. L’association Arviva, qui agit pour la transition écologique dans le secteur du spectacle, a développé un outil, SEEDS. Disponible gratuitement sur Internet, ce Simulateur de l’Empreinte Environnementale du Spectacle permet, en quelques clics, d’évaluer l’impact d’un concert, d’une pièce de théâtre ou d’un festival sur l’environnement. « On manque de données aujourd’hui, souligne Éloïse Rolland, coordinatrice des activités d’Arviva. Il y en avait besoin pour savoir où nous en sommes et où agir en premier. »

SEEDS calcule l’empreinte environnementale de façon précise, puis esquisse des pistes d’amélioration. « On peut dire ce que vous gagneriez, par exemple, en ne proposant que des plats végétariens sur une tournée, explique Éloïse Rolland. Si vous changez votre éclairage, vous pouvez aussi agir en faveur de la biodiversité. » D’ici à un an, les premiers retours de SEEDS doivent permettre de faire un bilan chiffré de l’impact du spectacle vivant sur l’environnement.

Avec « The Fabelmans », Spielberg signe un film magistral

« Une déclaration d’amour au cinéma. » Difficile de trouver une expression plus galvaudée que celle-ci. Pourtant, on voit mal ce qui correspondrait mieux au projet de Steven Spielberg avec « The Fabelmans », son dernier long-métrage en salles ce mercredi.

Le cinéaste y raconte l’histoire du jeune Sam, sa rencontre avec le septième art et la passion qui l’étreint alors, pendant que ses parents divorcent. Un récit évidemment autobiographique, merveilleusement bien mis en scène, qui interroge le pouvoir du cinéma. Est-ce qu’il permet de mieux saisir la réalité ou, au contraire, d’en dissimuler une partie ? D’améliorer le monde et les gens ou d’échapper quelques instants à leur médiocrité ? Sûrement un peu tout cela à la fois et « The Fabelmans », sensible et drôle, le prouve avec brio.

« The Lazarus Project » remonte le temps sur OCS

Une série de science-fiction intelligente et émouvante vous attend sur OCS. Dans « The Lazarus Project », George assiste à la fin du monde, décimé par une pandémie… avant de se réveiller six mois plus tôt. Condamné à revivre encore et encore les mêmes journées, il découvre l’existence du Lazarus Project. Une organisation secrète parallèle qui, chaque fois que la planète court à sa perte, remonte le temps pour la sauver. Mais lorsque George perd sa femme dans un accident, on lui explique qu’il est hors de question de perturber la chronologie pour ça. Une seule solution : provoquer l’apocalypse pour forcer le retour en arrière…

Salman Rushdie revient avec un nouveau roman

En août dernier, la nouvelle de son agression par un islamiste radical avait fait le tour du monde. L’écrivain britannique Salman Rushdie va mieux, et vient de sortir un nouveau roman, « Victory City ». Frappé par une fatwa depuis 1989 et la parution de ses « Versets sataniques », livre jugé blasphématoire par certaines autorités musulmanes, Salman Rushdie est depuis menacé de mort.

Dans un long entretien au « New Yorker », il a raconté son stress post-traumatique et ses difficultés à écrire depuis l’attaque qui lui a coûté l’usage d’un œil. Mais aussi l’envie de continuer de raconter des histoires. « Victory City » sera traduit en français en septembre prochain.

Agence de communication Perpignan