L’association Solid’earth construit une cantine collaborative au Togo

Solid’Earth organise tout au long de l’année différents événements pour sensibiliser et récolter des fonds pour des projets et venir ainsi en aide aux populations lors de ses voyages humanitaires.

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Solid’earth, une association de solidarité locale et internationale

Solid’earth, une association de solidarité locale et internationale

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Projet “We are ready Togo”

Projet “We are ready Togo”

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La construction d’une cantine collaborative au Togo

La construction d’une cantine collaborative au Togo

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Solid’Earth c’est une association étudiante de Kedge Business School, à Bordeaux. Elle travaille sur sept projets différents, dont We are ready Togo. En 2022, l’équipe de We Are Ready Togo n’avait pas pu se rendre au Togo. Néanmoins, tous les fonds récoltés durant l’année avaient été déposés à la banque et ont été envoyés en même temps que ceux de l’année 2023 au village de Wonougba, au sud du pays. Les années précédentes, 2 hectares de terres agricoles avaient été achetés, des plantations avaient pu y être cultivées, un poulailler avait été construit et du bétail (poules, canards et chèvres) avait été livré au village. Un contrat avait également été signé avec un éleveur sur place le 3 juillet 2022.  

En 2023, We are ready Togo avait pour objectif de participer financièrement et humainement au forage d’un puits équipé d’une pompe à Wonougba. L’opération permettra d’alimenter aussi bien l’élevage que l’agriculture et, in fine, la cantine collaborative qui est inscrite dans le projet final.

Pour atteindre leur objectif, les étudiants ont levé des fonds toute l’année, notamment lors d’une mission papiers-cadeaux à Noël, d’une campagne de crowdfunding et d’événements organisés à Bordeaux. 

Le projet est de construire une cantine collaborative

L'équipe du projet "We are ready Togo"
Ilona Agogué

Ilona, Nathan et Pauline sont partis du 3 au 18 juin 2023 à Wonougba. À leur arrivée à la capitale du Togo, Lomé, une partie de l’équipe d’Humanité et Développement, leur partenaire local, les a accueillis. Afin de préparer le terrain, ils ont commencé par faucher toutes les hautes herbes. Ils ont également abattu à la machette les troncs d’arbres nécessaires à la réalisation du socle des polytanks. “Il était nécessaire de débroussailler et d’aplanir les terrains avant de forer la terre et de construire la base des polytanks”, explique Ilona Agogué, bénévole de cette mission.

Une fois les terrains suffisamment débroussaillés et la terre aplanie, l’entreprise de forage a pu intervenir. Après un après-midi entier à forer le sol, jusqu’à 120 mètres, il est apparu que l’endroit choisi par l’entreprise n’était pas propice à fournir suffisamment d’eau pour alimenter durablement le terrain. Il a donc fallu faire intervenir un second géophysicien et débroussailler une nouvelle parcelle de terre avant de forer de nouveau la terre. Ce fut une victoire : les 40 mètres de profondeur atteints, l’eau a jailli ! 

La disposition des polytanks

Ils ont donc ainsi travaillé afin de créer le socle des deux polytanks. Dans un premier temps, les trois étudiants et leur partenaire ont creusé “à la main” des trous de plusieurs mètres de profondeur afin d’y enfoncer les troncs d’arbres. Pour maintenir ces derniers en place, ils ont fabriqué du béton à base de ciment, sable et gravier et l’ont coulé autour des troncs. Un menuisier est ensuite intervenu pour fournir des planches de bois suffisamment résistantes et de dimension adaptée au périmètre souhaité pour le socle, qu’ils ont ensuite fixées au-dessus des piliers afin de créer une base pour le support des polytanks. Des panneaux solaires ont également été installés à côté des polytanks. Ils seront nécessaires à l’allumage de la pompe du puits. 

Les polytanks ont par la suite été fournis et ont pu être placés sur le socle construit. Après un test de la pompe, l’eau s’écoulait extrêmement bien. La pompe a donc été reliée aux polytanks et ces derniers ont été pourvus de robinets qui permettront aux habitants du village de récupérer l’eau aisément. 

Parallèlement à leur intervention et à leur travail pour le forage du puits, Ilona, Nathan et Pauline sont également intervenus auprès des enfants. Tous les jours, ils ont organisé des activités avec eux : jeux, “cours” de mathématiques, etc. En amont de leur mission, des membres de la famille d’Ilona avaient fait don de vêtements qu’ils ont pu redistribuer auprès des enfants du village. 

Ce contenu audio a été diffusé le 01 février 2024 sur AirZen Radio. Maintenant disponible en podcast sur airzen.fr, notre application et toutes les plateformes de streaming.

Par Mathilde Lecocq

Journaliste

Agence de communication Perpignan