C’est un marché qui représenterait 4,6 milliards d’euros de chiffres d’affaires (un chiffre en croissance) et 700 000 collaborateurs, selon Olivier Guilbaud. Le président de la fédération de la vente directe et co-directeur de Body Nature en est certain : la vente à domicile ne sera pas passée de mode de sitôt.
Et pour cause, « ce lien humain est primordial », insiste-t-il.
Comment se déroule une vente à domicile ?
Chez Body nature, les ventes à domicile se déroulent toutes de la même façon. Une conseillère (95% des vendeurs Body nature sont des femmes) contacte une hôtesse pour prévoir une date de vente. L’hôtesse se charge ensuite d’inviter des connaissances ce jour-là et transforme son salon en magasin éphémère.
La réunion dure une à deux heures, durant lesquelles les invitées peuvent tester les produits et poser toutes leurs questions à la conseillère. « Puis, cela se termine généralement par un redatage, la conseillère ira chez l’une des invitées qui accepte d’être hôtesse », explique Olivier Gulbaud. La vente à domicile s’avère être alors un bon complément de revenu pour les conseillers.
La vente à domicile évolue-t-elle ?
Ce modèle de vente est obligé de vivre avec son temps, selon le président de la fédération de la vente directe. Ainsi, si 80% des ventes se font en présentiel, 20% s’effectuent en ligne. “La vente à domicile historique n’est pas viable si elle n’adopte pas les codes digitaux : site internet, réseaux sociaux”, précise Olivier Guilbaud.
Le numérique permet de compléter l’offre, mais le rapport humain reste la principale caractéristique de ce procédé, dans un monde où l’on valorise de plus en plus le contact et les moments de vie.
