Damien Lecoupeur était humoriste avant de se diriger vers la communication. Avec la fermeture des scènes ouvertes lors de la crise sanitaire, il a commencé à se filmer sur les réseaux sociaux.
Un CV vidéo plus tard, il est repéré par une enseigne de restauration et devient « Community manager et content creator ». Derrière ces termes intimidants, Damien doit fédérer une communauté, la faire grandir en créant du contenu innovant et viral. Il gère aujourd’hui une communauté de plus de 274 000 abonnés sur TikTok via le compte @devor.avec.moi. Nous lui avons posé quelques questions sur son métier.
AirZen. Qu’est-ce qu’un Community manager ?
Damien Lecoupeur. Un bon Community manager c’est quelqu’un qui arrive à être polyvalent et présent à fond. Parfois, tu travailles très tard, notamment dans la restauration. Si un client ne reçoit pas sa commande parce que le livreur est tombé en panne, il va me solliciter et je dois répondre.
« Si votre entreprise n’existe pas sur Instagram, elle n’existe pas dans la vraie vie »
Qu’est-ce qu’un content creator ?
Damien Lecoupeur. C’est un créateur de contenu. Parfois, les entreprises n’ont besoin que d’un « presse bouton » qui va publier ce qu’on lui demande à telle heure. Or, certaines entreprises ont envie d’être vraiment présentes sur les réseaux sociaux, elles vont donc faire appel à quelqu’un qui va prendre des initiatives.
Faut-il une équipe ?
Damien Lecoupeur. C’est primordial. Tu ne peux pas laisser un community manager ou créateur de contenu dans son coin en attendant qu’il fasse de la magie. Aujourd’hui, maitriser un réseau social ne veut pas dire maitriser tous les réseaux sociaux. Il faut une équipe complémentaire. Moi, je suis spécialisé dans les vidéos sur TikTok et YouTube, je montre ma tête mais je ne porte pas tout le projet seul.
Est-ce une grosse responsabilité d’être le visage de l’entreprise ?
Damien Lecoupeur. Oui. Les entreprises comprennent de plus en plus que ce n’est pas le boulot du stagiaire non rémunéré, qu’il s’agit de l’image de l’entreprise et que le buzz ou le flop arrivent vite et parfois sans raison. P
our beaucoup, si votre entreprise n’existe pas sur Instagram, elle n’existe pas sur les réseaux, elle n’existe pas dans la vraie vie. C’est une grosse responsabilité et c’est un secteur où l’expérience personnelle prime parfois sur le diplôme.
