Art contemporain : une première édition d’Artivism à Bordeaux

Alexandra Mas, plasticienne bordelaise, est à l’origine de cet événement. Elle y met en avant des artistes qui abordent des enjeux socio-écologiques. Rendez-vous jusqu’au 15 octobre, à la Maison Manpaï.

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La Maison Manpaï, un lieu adapté pour accueillir la biennale ARTIVISM

La Maison Manpaï, un lieu adapté pour accueillir la biennale ARTIVISM

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L’origine de la conscience écologique d’Alexandra Mas, plasticienne

L’origine de la conscience écologique d’Alexandra Mas, plasticienne

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Présentation des artistes de la biennale ARTIVISM à Bordeaux

Présentation des artistes de la biennale ARTIVISM à Bordeaux

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Utiliser l’art pour aborder les enjeux socio-écologiques

Utiliser l’art pour aborder les enjeux socio-écologiques

27:40

Jusqu’au 15 octobre, la Maison Manpaï, lieu de bien-être et galerie d’arts à Bordeaux, accueille la première biennale Artivism. Elle a été créée par Alexandra Mas, artiste plasticienne bordelaise. Artivism est un néologisme anglais, contraction d’art/artiste et activisme/militantisme. C’est également le nom de son collectif, fondé en 2019. Celui-ci rassemble une centaine d’artistes contemporains internationaux, formés autour de son travail militant socio-écologique.

« Je pense que l’art a cette capacité de porter des messages beaucoup plus loin dans l’âme des personnes que des listes scientifiques et des chiffres désastreux. Il a cette capacité subtile d’aller au plus profond de nous. Et, finalement, de nous réapprendre à vivre, de nous poser les bonnes questions. Artivism s’est forgé, au tout début, autour du militantisme pour la protection des océans. Il a aussi un côté sociologique assez fort », explique l’artiste plasticienne.

Œuvre de Sarah Olson. Biennale Artivism-Manpaï
Œuvre d’Hanna Mare. Photo Jennifer Biabatantou
Œuvre de Tori Tasch. Photo Jennifer Biabatantou

Alexandra Mas expose ici son œuvre et celle de huit autres artistes : Célia Gouveiac, Lavenair, Hannah Mare, Sarah Olson, François Pohu-Lefèvre, Arnaud Rinuccini, Tori Tasch et Annette Werndl. Chacun, à sa façon, adresse ainsi des messages politiques, économiques, écologiques et spirituels. L’ensemble a été choisi pour correspondre à la thématique de la biennale : sérénité. « Ce thème était une évidence quand on en a parlé avec Jean Bercy, le fondateur de la Maison Manpaï. Je pense que la poésie est notre arme la plus forte pour retrouver de la sérénité à tout moment de notre vie », explique la plasticienne.

Œuvre de Christopher Lavenair. Photo Jennifer Biabatantou
Œuvre d’Annette Werndl. Photo Jennifer Biabatantou
Œuvre d’Arnaud Rinuccini. Photo Jennifer Biabatantou

Rendre l’art accessible

Par ailleurs, le choix du lieu pour accueillir la biennale, la Maison Manpaï, lieu alternatif et hybride, n’est pas un hasard. Il s’inscrit en effet dans une démarche de démocratisation de l’art contemporain. C’est pourquoi, cet événement culturel est aussi visible en ligne. La spécificité ici est que les artistes plasticiens, peu importe leur âge, peuvent partager leurs créations en ligne sur le thème « sérénité ». Le public sera alors invité à voter en ligne pour les œuvres qu’il préfère parmi les artistes du collectif Artivism et les « anonymes ». « Il y aura donc deux grands gagnants qu’on va annoncer en octobre. Ils vont avoir la possibilité d’organiser une exposition à long terme à la Maison Manpaï. Le but est ainsi d’ancrer les artistes dans le paysage bordelais », précise Alexandra Mas.

Œuvre d’Alexandra Mas. Photo Jennifer Biabatantou
Œuvre de François Pohu-Lefèvre. Photo Jennifer Biabatantou
Œuvre de Celia Gouveiac. Photo Jennifer Biabatantou

Ce contenu audio a été diffusé le 24 avril 2024 sur AirZen Radio. Maintenant disponible en podcast sur airzen.fr, notre application et toutes les plateformes de streaming.

Par Jennifer Biabatantou

Journaliste

Agence de communication Perpignan