Les vaches maigres, les moments difficiles, les doutes, les appels au secours, Valérie n’en parle pas. Je ne lui ai pas posé la question. Elle est dans sa lumière, récolte ce qu’elle a patiemment, laborieusement semé, et c’est largement mérité.
Valérie ne retient que ce qui l’a amenée à aujourd’hui. L’envie, la passion, le bonheur de concrétiser tout ce travail.
Le travail Invisible
Valérie illustre parfaitement la part d’ombre de tous les artistes : la lente maturation, de soi, de l’œuvre. Les chaos de l’inspiration. La discipline de l’écriture et la disponibilité indispensable pour fixer l’inspiration lorsqu’elle arrive. L’investissement sans savoir si ses efforts déboucheront sur quelque chose de concret.
Les différentes casquettes qu’il faut chausser lorsque le travail d’écriture est achevé pour convaincre et rassembler les talents nécessaires au spectacle vivant. Et le moment où votre création vous échappe, parce que, pour qu’elle vive, il faut que d’autres la fassent leur. Enfin, dernière épreuve, l’ultime couperet : le jugement du public.
De la chrysalide au papillon
C’est un long et lent parcours qui a amené Valérie jusqu’au statut d’auteur, et elle raconte ces lentes étapes avec beaucoup de modestie et de passion. Elle souligne l’apport du regard à la fois bienveillant et critique, constructif de son entourage.
Une belle personne, réellement habitée par sa passion et qui a su se réaliser au travers de celle-ci. Sa pièce s’intitule “Quelque chose à te dire”. Tout est là, Valérie vous parle.
