Slowgo nous aide à organiser nos voyages écoresponsables. L’agence va mettre en place un itinéraire en train ou via tout autre moyen de transport bas-carbone sur des destinations partout en France et en Europe, personnalisé en fonction de notre ville de départ. Les hébergements vont du camping insolite au luxe le plus total, en passant par des hôtels 2 ou 3 étoiles, situés idéalement près de la gare ou dans le centre-ville pour visiter à pied. Des hébergements labellisés la Clé verte ou EU écolabel européen.
Ces voyages personnalisés permettent de mieux connaitre les incontournables de chaque destination et de découvrir le patrimoine, les bonnes adresses, les restaurants qui proposent des produits locaux et bio. De quoi laisser la charge mentale à la maison, en même temps que la voiture !
“Les gens apprécient de plus en plus le cyclotourisme, qui va peut-être ensuite leur ouvrir l’esprit sur le voyage en train, ou sur le fait de réaliser une randonnée sur plusieurs jours. Pour résumer, effectuer un retour à la nature. Je pense que c’est en train de bouger, que ça va dans le bon sens, les deux parties se rejoignent, l’offre et la demande”, considère Léa Destribats, co-fondatrice de Slowgo, aux côtés d’Émilie Turpin.
Ces voyages, contrairement aux idées reçues, peuvent ne pas coûter cher. Voyager à vélo, si tant est qu’on ait son matériel, ne revient pas à grand-chose. En ce qui concerne le voyage en train, il existe des abonnements en fonction de l’âge, du nombre de personnes. On peut faire jouer la nouvelle concurrence européenne pour trouver le meilleur prix. Et puis il y a bien sûr le train de nuit, qui permet d’économiser un hôtel tout en voyageant. De nombreuses astuces existent et Slowgo ne se prive pas de les utiliser. “Nul besoin d’un budget énorme pour faire ce type de voyages en France et en Europe”, insiste Léa Destribats.
Loin du tourisme de masse
Cet été, Slowgo, pour qui l’important est aussi de disperser les visiteurs pour contrer le phénomène de sur-tourisme, a recommandé des destinations peu connues comme la Slovénie ou les lacs des Alpes françaises, l’Auvergne, le Massif central pour s’adonner à la randonnée. Cet automne, l’accent est mis sur la Roumanie, idéale pour la période d’Halloween et encore préservée. En France, on pourra apprécier Étretat, prise d’assaut pendant les vacances scolaires, mais plus calme hors saison.
“Le but est vraiment de laisser la voiture chez soi, partir avec le train et rejoindre un itinéraire avec une boucle à vélo, ou canoë ou tout ce qui est bas-carbone, même du voiler. Dans tous les cas, le déplacement est complétement écoresponsable de A à Z. On a la chance en Europe d’avoir des lignes de train assez étendues, contrairement à d’autres continents”.
Une autre façon de voyager
Prendre du temps pour le trajet et prendre du temps pour soi, c’est de cela qu’il s’agit. “On va toujours très vite dans notre quotidien et souvent aussi pendant les vacances. C’est ce qui crée ce tourisme de masse : aller vite à l’endroit, voir vite ce qu’il y a à voir et aller rapidement sur une autre destination. Or, nous, on propose vraiment de ralentir, et le train le permet. On prend le temps de regarder le paysage qui défile, de discuter avec son compagnon de voyage, de jouer aux cartes, de rencontrer les autres voyageurs. C’est une bonne façon de se ressourcer”.
Dans le train, il existe de nombreuses façons de s’occuper. On trouve désormais des zones destinées aux enfants à bord des TGV pour qu’ils puissent se retrouver ensemble et faire des jeux. Avec les tout-petits, on va privilégier les escales nombreuses. “L’expérience du train de nuit est une chose que les enfants apprécient, c’est très divertissant pour eux et c’est l’aventure”. L’occasion de leur enseigner dès le plus jeune âge un voyage différent, plus en accord avec notre rythme naturel.