We Wine ! est une marque de vins marseillaise qui a pour but de créer des vins qui sortent de l’ordinaire et d’aider les autres petits vignerons travaillant en biodynamie à se développer.
Ils collaborent avec de nombreux vignerons partenaires pour faire du vin un art et mettre en avant le savoir-faire viticole du sud de la France. Des vignerons situés dans le Vaucluse, le Gard ou encore la Drôme provençale.
We Wine ! leur propose la transformation de leurs raisins en vin et d’élaborer ainsi des vins bio, décalés et accessibles. Une aventure qui unit deux hommes, Lionel Boillot et Michel Assadourian, depuis 2019.
Ils ont créé dans la foulée une deuxième marque, Mars Wine Station. Avec celle-ci, ils veulent soutenir les vignerons du Sud de la France et concevoir des vins à l’identité marseillaise affirmée. Des cuvées que l’on retrouve au Chai de Mars, un chai urbain où ils vinifient et élèvent leurs vins. Un entrepôt de 40m2 situé à deux pas du Vieux-Port, où ils stockent six jarres en grès, des cuves en inox mais aussi un pressoir.
Des premières cuvées des « Vins de Mars » ont été écoulées à 40 000 bouteilles. Mais We Wine ! est en train de lancer le vin MARS, un rouge 100% syrah certifié en Agriculture biologique. Une production de 3000 bouteilles du premier vin élevé et embouteillé au cœur de la cité phocéenne.
Une première étape pour eux, car les deux amis ont l’ambition d’acquérir un terrain où planter leurs vignes dans Marseille pour y effectuer toutes les étapes de fabrication y compris la culture des vignes. Retrouvez leurs créations sur le site www.we-wine.fr
Situé au 9 Grand Rue, dans le 2ème arrondissement de Marseille, la devanture de la fromagerie la Meulerie est facilement reconnaissable, d’un jaune vif.
Ouverte en novembre 2021, elle est le fruit de la réflexion de deux amis : Driss Azzoug et Arthur Barret. C’est d’ailleurs ce dernier, architecte d’intérieur, qui a créé le design du lieu. Une fois à l’intérieur, un néon bleu annonce d’emblée la couleur : il est indiqué « Say Cheese » pour “dites Cheese”.
Une expression qui résume l’état d’esprit de la fromagerie : donner le sourire aux clients. Et pour les contenter, les deux compères proposent une large gamme de fromages fermiers de France, d’Italie et d’Angleterre. Ce qui veut dire fabriquer dans la ferme avec la production faite sur place.
Leur fromagerie tient au respect de la saisonnalité du fromage et accorde une large place aux produits locaux. Ils proposent, par exemple, la brousse du Rove, seul fromage provençal bénéficiant de l’appellation d’origine protégée AOP.
Vous y trouverez de nombreux fromages comme du chèvre, de la pâte pressée cuite, de la pâte pressée non cuite ou encore de la pâte molle et persillée. Auparavant dans le domaine de l’horlogerie, Driss est heureux de cette reconversion.
Une fromagerie qui participe à la vie du quartier en multipliant les collaborations avec les commerçants et artisans situé autour d’elle.
Quand on propose un restaurant, on entend souvent « Oh non, désolé, mais j’ai plus de sous » ou encore « inutile chérie, j’ai préparé des raviolis pour ce soir ». Et si dès demain on commençait à se faire plaisir à petit prix ? Voici un bon plan idéal pour faire une surprise et laisser un peu de côté les raviolis du mercredi.
À partir de ce jeudi, profitez d’une réduction sur les restaurants du Festival TheFork organisé par TheFork. Anciennement dénommé LaFourchette, cet événement remet le couvert pour l’année 2022.

Le principe est simple : indiquez vos disponibilités et réservez une table dans les 1500 adresses proposées à travers toute la France pour bénéficier d’une réduction de -50%.
Italiens, japonais, indiens, créole, brésilien… Bref, il y en a pour tous les goûts.
Voici quelques adresses sympa : Côté Sud, Boccasscena, Dalloyau ou encore Isteria. Découvrez la liste complète ici.
Alors, qu’attendez-vous ? À table !
L’école comestible est une association qui intervient en milieu scolaire pour proposer des parcours éducatifs et interactifs autour de l’alimentation saine et durable. Des parcours pédagogiques qui mettent en lien toutes les étapes de l’alimentation en partant de la terre jusqu’à l’assiette en passant par les semences, le compost, la table, la nutrition ou encore l’histoire de l’alimentation.
Depuis 2019, l’association intervient dans différentes écoles élémentaires et maternelles, essentiellement en région Ile-de-France. L’école comestible ambitionne de faire entrer l’éducation alimentaire dans le programme scolaire, au travers de potagers créés dans les écoles, d’ateliers culinaires avec les élèves, d’interventions de professionnels comme des maraîchers ou chef cuisinier. Tous engagés pour une alimentation plus saine, plus durable et accessible à tous.
L’association s’inspire de The Edible Schoolyard Project, apparu en 2015 aux États-Unis, qui a installé un potager pédagogique associé à une cuisine dans une école de Californie.
L’école comestible éduque les enfants en végétalisant les cours des écoles au travers de potagers comestibles conçus comme de vrais lieux d’éducation du vivant, de la nature et des bases de l’alimentation.
Elle organise aussi des ateliers thématiques, ludiques et surtout gourmands ! Des sessions animées par des jardiniers, artisans, producteurs, nutritionnistes ou cuisinier en collaboration avec les enseignants et les parents.
Un autre axe d’éducation se joue dans la cantine des écoles, pour que les repas fassent écho aux enseignements théoriques et pour que les enfants découvrent au travers du goût et de l’assiette.
Après sa construction en 1889 en vue de l’Exposition universelle, l’œuvre de Gustave Eiffel mesurait exactement 300 mètres. Elle était simplement coiffée de drapeaux français. D’ailleurs, elle ne portait pas encore le nom de son constructeur, mais s’appelait la “Tour de 300 mètres”.
Son démantèlement aurait dû avoir lieu 20 ans plus tard, mais c’est la diffusion de la radio qui a empêché cela. Car elle est devenue au fil du temps un haut lieu d’expérimentation technologique et un site de diffusion historique hors norme.
Récemment, une nouvelle antenne a été installée grâce à un hélicoptère. Celle-ci pèse 350 kg et va rejoindre les dizaines d’antennes qui permettent à TDF de diffuser près de 30 chaînes de télévision TNT et 32 radios auprès de 12 millions de Franciliens dans un rayon de 70 kilomètres. Elle améliorera la qualité de couverture de la radio numérique terrestre pour Paris et l’Ile-de-France.
L’acronyme DAB+ (Digital Audio Broadcasting) désigne la radio numérique hertzienne. Il s’agit de la version radio de la TNT télévision numérique terrestre. Elle présente l’avantage de diffuser jusqu’à 13 radios sur une même fréquence, alors que la bande FM ne diffuse qu’une radio pour chaque fréquence. Les auditeurs bénéficient aussi d’une meilleure qualité de son et de réception.
Pour pouvoir écouter AirZen Radio ou toutes les autres radios nationales qui sont diffusées en DAB+, vous devez d’abord avoir une radio ou un autoradio compatible avec la réception DAB+. C’est marqué sur les appareils. Demandez conseil auprès de votre vendeur. Il faut également se trouver sur une zone couverte par le DAB+ actuellement : Paris Ile-de-France, Dijon, Lyon, Aix-Marseille et, depuis quelques jours, toute la Côte d’Azur.
40 % de la population française devrait recevoir le DAB+ d’ici à 2023, le déploiement des émetteurs se poursuivant actuellement. Bienvenue aux nouveaux auditeurs de AirZen Radio.
De sa voix chaleureuse et chantante, Martine commence par dire : « Il parait que je ne fais pas mon âge » en riant, car elle porte 200 ans d’histoire à travers celle de sa famille.
Elle fait en effet partie de la 6e génération de la famille du Père Blaize, une pharmacie herboristerie mythique de Marseille : « C’est mon aïeul, Toussaint Blaize, qui a créé cette échoppe en 1815. Il était guérisseur, il arrivait à dos de mulet en transportant ses paniers d’herbes. Au cours des générations, nous avons fait évoluer l’herboristerie en pharmacie-herboristerie ».

En 1979, elle prend la suite de son père et se met elle aussi à distiller des conseils à ses clients dont elle parle avec beaucoup d’affection. Clients qui, pour la plupart, viennent chez le Père Blaize de génération en génération.
« J’ai toujours entendu les gens qui venaient chercher leurs tisanes, leurs plantes, dire que l’odeur de l’herboristerie leur rappelait lorsqu’ils y venaient avec leurs parents ou leurs grands-parents », se souvient Martine.
Elle a, depuis, vendu sa pharmacie mais continue à passer plusieurs heures par jour à répondre aux questions que les gens lui posent sur les réseaux sociaux. Son livre « Se soigner par les plantes » permet aussi de pouvoir s’initier à l’aromathérapie et à la phytothérapie facilement grâce aux conseils de Martine et à sa générosité qui transparaît dans chacune des pages.
« Se soigner par les plantes », de Martine Blaize-de-Peretti, éditions Eyrolles, 12 €.
Dans ce classement des villes les plus vertes, c’est le Sud de la France qui domine. Le Nord, quant à lui, fait figure de vilain petit canard.
Le site Lynx.fr s’est basé sur un constat simple. En 2050, 68% de la population mondiale pourrait vivre dans des zones urbaines. Ce classement dépend donc de plusieurs facteurs : les espaces verts urbains (tels que les parcs, jardins ou encore aires de loisirs), des espaces forestiers ainsi que des lieux de végétation herbacés.
Ensuite, pour obtenir un réel pourcentage, il faut diviser cette surface additionnée par la zone urbaine fonctionnelle (intitulée également FUA). Mais que représentent ces FUA ? Il s’agit, en kilomètres, des agglomérations densément peuplées, avec une banlieue et où l’emploi est essentiellement concentré dans l’épicentre de ville. Dernier élément à prendre en compte : l’utilisation des territoires et l’occupation des sols.
Sur les 85 villes retenues pour ce classement, c’est Nice qui arrive en tête avec un score de 75,72% d’espaces verts dans sa région. Dans les dix premières, le sud de la France se fait remarquer, avec des villes comme Bordeaux, Marseille ou encore Montpellier.
Voici le classement détaillé :
1. Nice : 75,72%
2. Ajaccio : 65,33%
3. Fréjus : 64,08%
4. Marseille : 58,35%
5. Cannes : 56,80%
6. Bordeaux : 56,31%
7. Montpellier : 55,71%
8. Grenoble : 55,39%
9. Belfort : 54,63%
10. Perpignan : 52,42%
Petite question : quelle est la ville la moins verte de France qui se retrouve en queue de peloton ? Eh bien il s’agit de… Dunkerque (avec un score de 3,37%). Mais finissons sur une note positive (et zen) ! Le Lynx.fr précise également que la France se situe quatrième dans le classement du développement durable à travers le monde. Enfin, une bonne nouvelle.
C’est une demande des plus insolites qui a été adressée à Hervé Menchon, adjoint au maire EELV en charge de la mer. En effet, un groupe de naturistes marseillais a demandé l’officialisation de la calanque Pierres-Tombées. Du jamais vu jusqu’alors.
Anne-Marie Catella est à l’origine de cette demande. La Provence rapporte qu’elle fréquente ce lieu depuis près de 40 ans et le considère comme son petit coin de paradis. Soutenue par 100 autres signataires, ils forment aujourd’hui un collectif naturiste qui prône la protection du site au même titre que ses habitants. Pour eux, leur calanque adorée serait bien trop fréquentée au fil des années. Pollution, désagréments et vacarme incessant font partie intégrante du littoral marseillais.
Mercredi dernier, Hervé Menchon a reçu cette communauté dans les bureaux de la mairie et s’est déclaré en accord avec cette requête.
Le saviez-vous ? Avec Berck-sur-Mer en Normandie, Marseille est l’une des premières et seules villes de France à avoir tolérer et accepter le naturisme en 1907. Simple plaisir personnel ? Eh bien non. Cette pratique aurait des vertus thérapeutiques, allant même jusqu’à soigner le rachitisme et la tuberculose.
Affaire à suivre…
Anotherway est une marque française née à Marseille, en 2018. Elle est spécialiste des produits zéro déchet dans l’univers de la maison. Au travers de ses nombreux produits, elle vise à accompagner qui le veut dans sa transition écologique pour réduire sa quantité de déchets au quotidien.
Son fondateur, Samuel Olichon, a constaté que chacune des pièces de nos maisons regorgeait de produits à usage unique, bien souvent composé de plastique. Anotherway propose ainsi des alternatives écologiques et réutilisables, tout aussi efficaces.
Cela peut aller des emballages réutilisables fabriqués à partir de cire d’abeille à la lessive écologique en passant, évidemment, par une vaisselle sans plastique. La marque propose également une pastille multi-usage qui permet de tout nettoyer dans votre maison. La devise de la marque : « Il n’y a pas de petits gestes quand on est 7 milliards à les faire ».
Samuel Olichon souhaite accompagner ceux qui veulent consommer de manière plus responsable avec un objectif de zéro déchet.
Il possède une gamme de vaisselle écologique avec notamment des éponges lavables et réutilisables, du savon solide, des brosses à vaisselle faites en bois et aux têtes échangeables. Anotherway propose également une gamme de lessive écologique en poudre avec du véritable savon de Marseille. Côté salle de bains, vous trouverez du gel douche et du shampoing à reconstituer, du déodorant solide, un dentifrice et du gel douche en pastille. Sans oublier évidemment toute une gamme dédiée à la consommation en vrac.
Anotherway est une entreprise à mission, un autre signe de son fort engagement pour une planète en meilleure santé.
Après avoir visité la salle des chaudrons de la plus ancienne savonnerie des Bouches-du-Rhône, rendez-vous dans l’atelier de façonnage.
Ici, au Fer à cheval, c’est une affaire de famille. Ce sont les frères Seguin qui ont repris l’entreprise suite à un redressement judiciaire, en 2013. Depuis, ils ont tenté de donner une nouvelle raison d’être à la fabrique : la savonnerie ne se contente plus de produire la matière brute pour d’autres marques, elle façonne ses propres savons, distribués dans plus de 850 points de vente.
Dans l’atelier de façonnage travaillent plusieurs ouvriers ainsi que deux maîtres savonniers. C’est dans ce grand hangar, situé dans le 14e arrondissement de Marseille, qu’on produit ce que l’on appelle des « bondillons » de savon. « Il s’agit de copeaux de savon, comme des vermicelles, que l’on revend ensuite à des savonniers qui, pour la plupart, sont simplement façonneurs », explique Raphaël Seguin.
La savonnerie du Fer à cheval s’est remise, depuis son rachat, au façonnage et fabrique ses propres savons. Sur la chaîne de production, à taille humaine, on peut voir sortir des savons striés, utilisés par exemple pour faire la vaisselle ou le sol.
Un peu plus loin, ce que la machine ne peut pas faire, l’homme la remplace. Les maîtres savonniers façonnent des grandes cigales, avec plus ou moins de détaille : « Ce produit marche très bien », explique l’entrepreneur.
Un peu plus loin, en dehors de la salle des chaudrons et du hangar de façonnage, une boutique usine propose tous les produits. « C’est un vrai retour en enfance pour moi. Ma mère en utilisait beaucoup, alors j’aime cette odeur », confie une cliente.
La savonnerie du Fer à cheval se visite également.
« Je dois être honnête, en bonne marseillaise, la bouillabaisse n’est clairement pas le plat le plus consommer ici », avoue Vérane Frediani. Surprenant quand on pense que la bouillabaisse est à Marseille ce que la choucroute est à l’Alsace ou ce que le cassoulet est à Toulouse.
« La différence, c’est que la bouillabaisse est devenue un plat de luxe », explique l’autrice du livre "Marseille cuisine le monde" (éditions de La Martinière). Alors que la pizza, elle, a la faveur des Marseillais. On peut en déguster partout, sur le Vieux port comme sur les rochers au bord de l’eau, dans tous les quartiers et à toutes les heures.
« Chaque culture a rajouté sa sauce, ses ingrédients, on peut retrouver tous types de pizzas ici… », raconte la journaliste qui refuse pour autant de donner ses préférences. Elle admet néanmoins volontiers avoir un faible pour la pâte très fine et craquante de l’Eau à la bouche, restaurant situé près de la corniche.
Elle conseille aussi Papà Fredo, pizzeria située au Cours Julien qui propose une Napolitaine originale et halal.
Mais ce n’est pas tout ! Dans ce magnifique livre riche de près de 300 pages, on peut découvrir 75 recettes et une soixantaine de portraits de petits et grands chefs qui font aujourd’hui de Marseille un rendez-vous incontournable de la gastronomie !
Parmi les spécialités autres, on retrouve le couscous mais aussi tous les plats à base d’ail dont les gousses venues d’Asie centrale sont cultivées depuis des millénaires au bord de la Méditerranée.
Désignée capitale européenne de la culture en 2013, Marseille est depuis devenue LA destination food, selon Vérane Frediani. L’autrice, militante féministe et gastronome, signe un livre passionnant, "Marseille cuisine le monde" (aux éditions de La Martinière), bien illustré et gourmand qui donne à voir la cuisine marseillaise dans toute sa richesse et sa diversité.
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Plus de 75 recettes, autant de portraits de femmes et d’hommes audacieux qui mélangent tradition et cultures venues des quatre coins du monde.
Si elle évoque les spécialités attendues comme les panisses ou la bouillabaisse, l’autrice met surtout l’accent sur ce qu’elle appelle « les vrais plats marseillais » : la pizza, la street-food, les cuisines du monde… mais aussi, le couscous ! « On peut trouver des couscous à moins de 10 euros à Marseille et chaque culture du Maghreb et d’ailleurs y a apporté sa sauce », raconte-t-elle.
L’ouvrage, long de près de 300 pages, est plein à craquer de tout ce qui fait la cuisine de la cité phocéenne : les Marseillais, l’ail, Noailles, les poissons de roche, les pieds paquets, les parfums d’ailleurs, les étoilés, les restaurants du coin, les épices, l’apéro… Le tout à moindre prix !
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Vérane Frediani met aussi l’accevnt sur toutes ces femmes qui investissent les grandes comme les petites cuisines : « Elles viennent de tous horizons, certaines n’ont pas fait de grandes formations ou de grandes écoles pour devenir cuisinières, mais elles apportent leur culture et leur histoire dans les plats qu’elles confectionnent », ajoute l’autrice.
Il est vrai que, depuis 2013, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ouvrir des restaurants dans la cité phocéenne. Pourquoi ? « Parce que Marseille leur donne une chance. Les loyers sont moins chers et les possibilités bien plus nombreuses », conclut-elle.
"Marseille cuisine le monde", de Vérane Frediani, éditions de La Martinière, 29,90 €.
C’est toute petite, au côté, de sa maman que Johanna Piettre Hermès s’initie à l’art du tricot. Et depuis, elle n’a jamais lâché ses aiguilles.
En 2015, alors qu’elle multiplie les expériences dans le domaine de la publicité, elle se rend compte que ce passe-temps s’est transformé en véritable passion. Elle décide alors de créer sa propre marque baptisée la French Pique. Une marque qu’elle veut consciente, unisexe et inclusive.
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Johanna fabrique et vend en ligne et dans sa boutique des vêtements et accessoires qu’elle tricote, crochète ou tresse. T-shirts, crop-top, tote-bag, casquette, besaces, pochettes, nœuds papillon ou encore pulls. Des créations colorées qui ont pour particularité d’être des pièces uniques conçues avec des matières recyclées, du coton ou du lin.
Des vêtements chics mais aussi éthiques car les enjeux liés à la protection de la planète sont essentiels pour la jeune styliste. En 2020, elle sort son premier ouvrage aux éditions Mango, "Pretty Brodery – 50 motifs tendance", dans lequel elle partage son savoir-faire qui la passionne tant.
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Une passion qu’elle transmet au travers d’ateliers proposés au grand public. Vous trouverez ses créations sur son site www.lafrenchpique.com ou directement en boutique : 15 rue du Chevalier Roze, dans le 2ème arrondissement de Marseille.
L’incontournable MUCEM (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) propose un espace permanent dédié au jeune public. Rien que l’architecture même du bâtiment vaut à elle seule le détour, pour se balader sur les passerelles et jouer avec les ombres et les lumières. Pendant les vacances scolaires, des activités et animations sont spécialement conçus pour les enfants. Site du musée ici.
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Dans le quartier du Panier, un des plus anciens de la ville de Marseille, des graffs, fresques et collages ornent les murs. C’est une façon ludique de se balader avec les enfants tout en leur faisant découvrir le street art.
Si vous souhaitez approfondir votre visite, réservez une visite guidée autour du street art et découvrez des véritables galeries à ciel ouvert. Plus d’info ici.
Marseille est riche de différents parcs et jardins, où il est agréable de se détendre sur l’herbe et de s’amuser avec les enfants dans les aires de jeux. Alors, déjeunez sur l’herbe ou emporter un goûter avec les enfants et profitez du beau temps ! Pourquoi ne pas également goûter les merveilleuses Navette de Marseille ?
La liste des parcs et jardins ici.
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Il existe plusieurs fermes pédagogiques à Marseille qui accueillent le public les mercredis, week-ends et pendant les vacances. Les enfants pourront y rencontrer les animaux, leur donner à manger et mettre la main à la pâte dans la vie de la ferme.
Retrouvez toutes les fermes marseillaises ici.
Voilà l’activité parfaite à faire en famille ! Rendez-vous à la Savonnerie de la Licorne pour en savoir plus sur la conception du véritable savon de Marseille, des différentes étapes et matériaux utilisés. Les enfants (et les adultes aussi d’ailleurs) pourront créer et repartir avec leur propre savon, de quoi avoir un beau souvenir en mains.
Vous avez maintenant toutes les clés en main pour passer de beaux moments en famille et avoir plein de choses à raconter à la raconter.
Click-Dive est une entreprise marseillaise engagée. Créée en 2016, elle se donne pour mission d’accompagner tous les usagers de la mer vers une démarche éco-responsable et respectueuse de la mer.
Click-Dive souhaite donc préserver les océans et mers en proposant des solutions durables au travers de la conception d’innovations. L’entreprise trouve ses origines dans l’univers de la plongée sous-marine, consciente que la communauté des plongeurs est un témoin direct de l’impact de la pollution sur les fonds marins.
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Parmi ses innovations se trouve le savon des plongeurs. Créée en 2016, cette marque conçoit des produits éco-responsables. Des gammes de savon fabriquées en partenariat avec quatre savonneries locales. L’idée : réduire l’utilisation du plastique dans le milieu marin. La marque reverse 1 % de ses bénéfices à des associations engagées dans la préservation des milieux marins.
Citons également une autre action de Click-Dive : Ocean Data. Il s’agit d’applications de science participative destinées à tous les baigneurs, navigateurs, plongeurs, scientifiques. Grâce aux observations et données recueillies par les utilisateurs, l'objectif est de construire un réseau qui aidera au suivi de l’état de santé des milieux marins.
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Enfin, Click-Dive a aussi mis au point Glokis, un accompagnement personnalisé pour permettre une meilleure gestion ainsi que la valorisation des déchets de la pêche. Pour chaque filet de pêche usagé, l’entreprise élabore des solutions adaptées avec des partenaires locaux.
La savonnerie du Fer à Cheval est la plus ancienne savonnerie marseillaise, voire française. Sa salle des chaudrons, remplie de cuves d’antan qui sentent le propre, est classée monument historique.
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C’est là qu’AirZen Radio a retrouvé Raphaël Seguin, son président, qui a sauvé la mythique entreprise marseillaise du naufrage judiciaire en 2013. Aujourd’hui, elle reprend des couleurs et traverse même une nouvelle période de gloire avec l’avènement du zéro déchet et du vrac : le savon, aussi simple soit-il, revient à la mode.
Seulement quatre ingrédients
Pourquoi un tel succès ? « Parce que la savon de Marseille parle à toutes les générations ! » répond l’entrepreneur. Cela tient peut-être aussi à la simplicité de sa recette ? De l’eau, de l’huile végétale, du sel et de la soude.
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Mais la savonnerie du Fer à Cheval, vieille de plus de 165 ans, a décidé d’aller encore plus loin… en arrière : depuis un an, l’huile végétale utilisée est à 100 % d’origine méditerranéenne.
Terminée l’huile venue de l'autre bout du monde, comme c’était le cas depuis le XIXe siècle (avec l’huile de coco, par exemple), et ce afin de réduire au maximum l’empreinte carbone.
« Je n’ai jamais lésiné sur les rêves ». La citation est signée Paul Ricard, fondateur de l’illustre boisson marseillaise. Cette citation figure encore sur les murs de l’ancienne usine, située au cœur des quartiers Nord de Marseille, à Sainte-Marthe précisément.
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C’est là que l’Épopée Village a élu domicile. Ce tiers-lieu, dédié à l’innovation éducative et inclusive, va bien au-delà d’un simple incubateur de start-up.
Il s’agit d’un réel village, ouvert sur le quartier puisqu’il donne accès au Cercle (bar traditionnel marseillais), est ouvert aux travailleurs comme aux habitants et accueille en son sein tout un tas d’initiatives locales : entreprises, associations, clubs de sport. Le tout sur plus de 12 000 m2.
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L’objectif ? « Inciter les jeunes des quartiers et les autres à prendre le pouvoir sur leur destin, à réaliser leur propre épopée », explique Natacha Doucet, l’une des ambassadrices de l’Épopée.
Parmi les projets dédiés à l’inclusion des jeunes, des tournois de E-sport organisés par l’une des deux sociétés fondatrices du Village : MCES.
Objectif : repérer celles et ceux qui sont en décrochage scolaire via le jeu vidéo pour leur proposer des solutions alternatives.
« C’est un restaurant pour tous », dit simplement le chef étoilé Sébastien Richard pour décrire ce concept unique en France. Le République, situé à deux pas du Vieux Port sur la place Sadi Carnot, a ouvert ses portes le 1er février 2022. Il s’agit du premier établissement gastronomique et solidaire de France et c’est dans la cité phocéenne qu’il a élu domicile.
Une addition à 1 € pour les plus démunis
Le concept est simple : le prix des repas évolue selon les bourses. Entre 20 et 30 euros pour les plus aisés. Un euro seulement pour les plus précaires, adressés au restaurant par des associations de bienfaisance.
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« L’objectif est que Le République devienne un lieu d’échange, quels que soient les revenus, que tout le monde puisse se retrouver autour d’un bon repas », détaille Sylvain, cofondateur du projet et associé du chef Richard qui ajoute : « Le menu est le même, le lieu est le même, l’ambiance est la même, c’est juste l’addition qui est différente ».
Offrir un restaurant à ceux qui ne peuvent pas y aller habituellement
Le République, c’est aussi un cadre et une cuisine typiques. Le restaurant est situé dans les magnifiques locaux de l’ancien Café Parisien, emblématique endroit de brassage marseillais il y a quelque temps, qui abrite en son sein l’un des seuls boulodromes sous-terrain de la ville.
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La carte sera locale et méditerranéenne : « Il est important que les gens qui viennent retrouvent les goûts de la région dans leurs assiettes », explique Sébastien Richard, qui s’est entouré d’une équipe de 12 personnes pour servir 7 jours sur 7 les 120 couverts.
Le restaurant, qui a reçu via une campagne de financement participatif le soutien de nombreuses associations et personnalités marseillaises connues (notamment le groupe IAM…), ambitionne aussi d'organiser régulièrement des concerts et événements.
« Cagole est un mot très fort qui représente des femmes de Marseille que l’on voit dans la rue, qui ont beaucoup de pouvoir, qui ne rentrent pas dans les cases et qui dérangent. Je pense que c’est ce qu’on a voulu faire avec notre marque », explique Lisa Billiard Markarian, l’une des fondatrices de Cagole Nomade.
Leurs vêtements sportwear sont fabriqués de manière éthique et sont upcyclés. Les deux fondatrices utilisent notamment d’anciennes voiles de bateau.
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Après l’élection de Miss Cagoles, Lisa et sa meilleure amie Moranne Deroff se lancent dans un nouveau projet : La Chaudasse.
La chaudasse est la première banane chauffante qui soulage les douleurs menstruelles en mouvement.
Pour aller plus : Cagole nomade, coup de cœur d’AirZen Radio.
Au large de Marseille, dans la baie du Prado, entre le Frioul et la côte Marseillaise, sont installés à 25m de profondeur, depuis 2008, 400 récifs artificiels répartis sur 20 hectares. Cette cité sous-marine est le plus gros projet de récifs artificiels d’Europe. On y trouve des structures différentes : « Cette diversité plaît à la vie marine. Elle est constituée principalement de béton avec une architecture cubique, des zones avec des cavités, des roches, des carrières, un peu de métal des cordages pour complexifier », explique Sandrine Ruitton, enseignante-chercheuse à l’Institut méditerranéen d’océanologie.
L’objectif de ce projet géré par la Ville de Marseille est de soutenir la pêche locale. « Les ressources devenaient de plus en plus rares pour diverses raisons : la surpêche, la pollution sonore et environnementale, souligne l’enseignante-chercheuse. On a élaboré ces récifs en pensant aux ressources, aux poissons qui allaient être péchés. Mais, il y a aussi des habitats pour des espèces qui ne sont pas pêchées. On a reconstitué tout un écosystème qui sert de ressource en poissons et protègent aussi la population marine. D’ailleurs, toute la zone est interdite à la pêche. »
Et les résultats sont là ! « On a remarqué que les poissons dans ces récifs sont de plus en plus gros. C’est l’effet réserve. Chez les poissons, être gros, ça permet de bien pondre », s’enthousiasme Sandrine Ruitton. En outre, la municipalité a effectué un travail de sensibilisation auprès de la population avec des événements comme des conférences. Dans le milieu scolaire, les enseignants utilisent la thématique de ces récifs pour expliquer leur intérêt sur l’environnement.