C’est en plein cœur du quartier de la Joliette, rue Forbin, à Marseille, dans le 2ème arrondissement, que l’on trouve le café [R]égal. Un restaurant inclusif qui mêle gourmandise éco-responsable et insertion. Les plats qui y sont servis sont réalisés avec des produits locaux, de saison et au maximum issus de l’agriculture biologique. Le menu évolue tous les jours et s’adapte au régime alimentaire de chacun.
Mais la particularité du lieu est de servir ces bons petits plats dans des bocaux servis sur des plateaux en bois. Un choix éco-responsable et pratique. Le restaurant a ainsi mis en place un système de consigne. Une offre de restauration déclinée en service traiteur. Les bocaux sont livrés à vélo, un autre moyen de réduire son empreinte carbone.
Ouvert en septembre 2019, le café [R]égal est aussi un restaurant inclusif. Son objectif est de favoriser l’insertion sur le marché du travail des personnes en situation de handicap en leur proposant des alternances et des emplois. Un bon moyen de révéler leur talent et leur potentiel et de leur donner confiance en elles. Des compétences acquises qui seront ensuite bénéfiques sur le marché du travail.
Et pour casser les préjugés sur le handicap, la cuisine et la salle ne sont pas séparer pour permettre à tout le monde d’échanger.
C’est un triporteur blanc et rose un peu particulier qui circule dans tout Marseille. Rempli de glaces artisanales, c’est Julia Falzon qui le fait avancer à la force des jambes. Elle a créé La Mignonne, en 2020, avec laquelle elle propose des parfums étonnants comme du sésame noir, du gingembre ou, bien sûr, de la fleur d’oranger. Des goûts rafraichissants et dépaysants.
Une aventure qui rime comme une deuxième vie professionnelle pour cette ancienne commerciale dans l’import-export. Elle ne supportait pas la vie de bureau, elle qui adore bouger, être au contact des autres sous le soleil, dans la bonne humeur et voir des sourires. Elle a donc réfléchi à ce concept pendant deux ans. Une idée qui réunit sa passion des bonnes glaces et sa fascination pour les food trucks, qu’elle a découverts lors de ses voyages en Asie. Ajoutez à cela son amour de Marseille, et voilà La Mignonne.
Pour ses glaces, elle utilise des contenants bio-compostables. Les fruits et légumes transformés viennent de coopératives fruitières françaises et le lait est issu d’une ferme pyrénéenne. Les glaces sont quant à elles produites par un artisan marseillais. Le tout au service de parfums uniques comme au sésame noir, au concombre ou encore au fromage de chèvre, fraise-basilic ou rhubarbe fraise.
D’autres goûts plus classiques existent, comme le chocolat noir ou vanille deux gousses. Julia dispose ainsi une trentaine de parfums mais ne propose, avec son triporteur, que six goûts par jour (qu’elle peut changer au cours de la journée). Une sélection qui va dépendre de son humeur et des clients. Ses gourmandises circulent tout le long du littoral sud marseillais, du Mucem jusqu’aux Goudes.
« Faire mieux avec moins », c’est comme cela qu’Olivier Capgras, à la tête de l’association Semailles depuis un an, nous parle de son travail. De son nouveau travail devrait-on préciser, puisqu’auparavant il a œuvré pendant une vingtaine d’année pour une entreprise d’exploitation autoroutière.
« J’ai appris à travailler de manière agile », poursuit-il. Finis les experts à tous les étages, les ingénieurs à consulter, la grosse machine à coordonner. Ici, c’est plus simple et cela correspond mieux à celui qui, finalement, est passé du ruban de goudron aux champs de fruits et légumes.
Cela fait maintenant 25 ans que l’association Semailles produit, en Avignon, des produits bios. Ils sont vendus en panier par abonnement, un peu sur le même modèle qu’une AMAP. Un défi, puisque si les deux sont aujourd’hui connus, en 1997, ils avaient beaucoup moins le vent en poupe.
Mais comme un défi est plus rigolo quand il est accompagné, l’association Semailles tenait aussi à favoriser l’insertion professionnelle. En 25 ans, ce sont plus de 1000 personnes qui ont trouvé un emploi durable grâce à elle. Des ouvriers agricoles, bien sûr, mais pas seulement. Les métiers de la logistique ou de la vente sont aussi à découvrir au sein de l’association.
Les Minettes en Goguette est une start-up marseillaise qui vient de lancer sa toute première collection de vêtements post-cancer du sein.
C’est en 2016 que l’on diagnostique cette maladie à sa créatrice, Véronique Gonzalez. Cette dernière fait le choix d’une mastectomie sans reconstruction immédiate. Une opération qui s’accompagne d’une radiothérapie et d’une hormonothérapie. Des traitements qui impliquent de nombreuses transformations physiques.
Elle se met alors à la recherche de vêtements adaptés à la situation et à son goût. Elle ne trouve pas grand-chose à l’exception d’un T-shirt. Véronique, passionnée de mode et de design décide alors de prendre des cours de couture et se met à confectionner ses vêtements. Notamment une blouse pour se rendre au travail. Un vêtement dans lequel elle s’est sentie bien. C’est ainsi qu’a mûri l’idée des Minettes en Goguette.
Son objectif : proposer des vêtements pour retrouver sa liberté et vivre en toute insouciance. Son ancien poste de travail est supprimé en 2018, il n’en fallait pas plus pour qu’elle démarre une formation de stylisme et entame sa création d’entreprise. Pendant trois ans, elle développe ses tenues adaptées aux effets secondaires des traitements comme des T-shirts qui s’enfilent par les côtés, ou encore des soutiens-gorge à la fermeture située à l’avant…
Véronique vient de lancer sa première collection composée d’un T-shirt, d’un ensemble de lingerie ainsi que d’un maillot de bain. Des pièces plus confortables et pratiques qui permettent, entre autres, de protéger les cicatrices en évitant les frictions avec le textile, ou encore des coupes adaptées aux modifications corporelles.
Elle ne sélectionne que des tissus garantissant l’absence de produits toxiques. Véronique souhaite ainsi s’inscrire le plus possible dans une démarche éco-responsable. Ses maillots de bains sont, par exemple, réalisés à partir du recyclage d’anciennes bouteilles en plastique. Les emballages qu’elle utilise sont également éco-responsables.
À terme, elle aimerait n’utiliser que des tissus entièrement conçus en France et souhaite pouvoir élaborer ses futures pièces en collaboration avec d’autres femmes ayant eu le même parcours.
Retrouvez ses créations sur son site internet.
Ara Khatchadourian est un sportif de l’extrême. Il s’apprête à rallier Beyrouth depuis Marseille, où il habite. Une traversée de la Méditerranée à la force des bras, à bord d’une embarcation qu’il a lui-même pensée et conçue : un parfait mélange entre un catamaran et un rameur.
Un défi humanitaire et sportif qu’il se lance pour porter un message de paix en Méditerranée. Promouvoir ainsi la paix entre les peuples et venir en aide au Liban, son pays natal. Avec cette action il veut sensibiliser le maximum de personnes à la situation du pays et mobiliser autour de lui.
Son embarcation avancera grâce à la force de ses bras et de ses jambes, qui actionneront une petite hélice. Il espère pouvoir parcourir ainsi entre 40 et 50 kilomètres par jour et s’arrêter dans une centaine de villes sur son chemin. Il devrait arriver à Beyrouth après un périple long de 4000 km. Une aventure baptisée Rowing for peace, pour laquelle il s’entraîne tous les jours entre trois et six heures, entre natation, course à pied, rameur et musculation.
Un défi qui s’ajoute aux nombreux autres qu’il s’est déjà lancé comme l’ascension du Kilimandjaro ou de l’Everest, sans oublier l’Ultra-trail du Mont-Blanc.
Le départ est prévu courant juillet et l’amènera à Monaco. Puis direction la Corse et l’Italie, avant d’atteindre la Grèce, la Turquie, puis Chypre et enfin Beyrouth.
Être papa, c’est un métier à plein temps, et surtout difficile. Surtout si l’on ne dispose pas des bases ni des clés pour devenir un bon père. Et c’est justement là qu’intervient Gilles Vaquier de Labaume. Ce dernier a mis en place en 2014 les Ateliers du futur papa, ateliers à retrouver via son site internet le monde des parents.
L’idée ? Une journée de formation pour apprendre les bases de la paternité. Concrètement, il existe deux types d’ateliers, proposés à Paris, Bordeaux et à Aix-en-Provence et Marseille : des ateliers de deux heures pour apprendre les bases « techniques », en quelque sorte, comme porter son bébé, lui faire prendre son bain ou encore apprendre à le changer. Et puis des ateliers de sept heures, cette fois, pour aller plus loin. On y aborde notamment les questions des émotions, de l’attachement affectif ou encore de l’éducation positive.
« L’éducation positive, explique Gilles Vaquier de Labaume, c’est un chemin médian entre le tout directif, le tout descendant, le tout direct et le tout brutal et les mots à n’en plus finir, les logorrhées. C’est un chemin médian. C’est-à-dire que l’on ne va pas perdre son statut d’autorité en étant dans l’émotionnel, en ayant une posture “cartoon” vis-à-vis de son enfant. Finalement, c’est quoi le problème ? C’est qu’on a trois milliards de demandes à leur faire et que, eux, ils ne veulent répondre qu’à une seule demande. Le gap entre les deux, c’est la dispute possible, en abîmant ainsi le lien d’attachement avec son enfant. »
L’idée c’est donc de créer et de garder ce lien en « cartoonant » sa parentalité, et oser être ce papa clown, cela va permettre de capter l’attention de l’enfant et on va ainsi arriver à l’amener du point A au point B sans conflit.
L’événement était très attendu à Marseille : la réplique de la grotte Cosquer est visible pour le grand public, depuis le 4 juin.
La grotte Cosquer est « un Lascaux sous-marin », un chef-d’œuvre de l’art pariétal. Pour protéger ce joyau archéologique, une véritable course contre-la-montre s’était lancée pour sauver ce patrimoine préhistorique mondial.
La grotte, vieille de plus de 30 000 ans, est ornée de dessins uniques au monde. Malheureusement, elle est menacée de disparition face à la montée des eaux. Les parois découvertes nous montrent la variété des animaux présents à cette période : bouquetins, cerfs, bisons, chevaux, ours et autres félins… mais aussi des phoques et des pingouins.
Ce site menacé a obligé les chercheurs à intensifier leurs explorations pour continuer la représentation virtuelle de la grotte et nous offrir cette exposition permanente ouverte à tous, où est consacré la période de la Préhistoire jusqu’à la montée du niveau des mers.
La réplique de la grotte est située la villa Cosquer Méditerranée, un bâtiment spectaculaire en plein cœur de Marseille avec une passerelle sinueuse flottant sur des plots au-dessus d’un bassin où est amarrée une réplique du bateau Cro-Magnon à partir duquel Henry Cosquer a réalisé ses plongées et découvert la grotte originelle.
Vous aurez l’occasion de visiter la grotte à travers une restitution de 1700 m2, un espace scénographié pour évoquer l’univers de la plongée sous-marine. Une projection de 8 minutes se tient également dans un amphithéâtre pour revivre l’aventure de la découverte la grotte, ainsi qu’un espace pour observer en grandeur nature les animaux qui ont inspiré les artistes de la grotte Cosquer.
Ce lieu a pour vocation de devenir une référence de diffusion et de vulgarisation des connaissances scientifiques auprès du public. Conférences, projections et événements nationaux en lien avec l’archéologie, la patrimoine et la science sont prévus les années à venir.
Pratique.
Tarifs. adultes de 18 ans et + : 16 € ; enfants de 10 – 17 ans : 10 € ; enfants 6 – 9 ans : 5 € ; gratuire jusqu’à 6 ans.
Jean-Mathieu Gallo, fondateur et gérant de Buddy’s immobilier à Marseille et La Ciotat (Bouches-du-Rhône), se présente lui-même comme un “fada des animaux”. Après avoir essayé plusieurs méthodes d’engagement solidaire via son métier, il finit par conjuguer ses deux passions : l’immobilier et les animaux. “L’immobilier, c’est le foyer, explique-t-il. Et nous, on aide les animaux à retrouver un foyer.”
C’est ainsi que l’on est accueilli sur le site des agences par cette bannière : “Des animaux à adopter se sont glissés sur nos biens”. À nous de les retrouver, et de les adopter. C’est ainsi que l’on découvre un chat douillettement installé dans un canapé, ou un chien posant fièrement, le museau au vent, sur une terrasse ou un balcon.
L’information est bien passée. C’est ainsi que le site immobilier est devenu le lieu incontournable lorsque l’on souhaite accueillir un petit protégé. Et la méthode fonctionne au-delà des frontières. “Fanny, un petit épagneul, a trouvé une famille en Belgique. On nous contacte de partout en France et même du Canada”, précise Jean-Mathieu Gallo. D’ailleurs il n’y a aucune obligation d’adopter l’animal mis en avant avec le bien immobilier, et inversement.
“Quand on dit qu’on va mettre un poney dans leur salon, les propriétaires nous regardent avec de gros yeux, et puis finalement tout se passe bien”
Les dossiers sont, bien sûr, strictement étudiés par l’association Les ailes de la protection animale. “L’animal doit pouvoir être accueilli dans de bonnes conditions pour être adopté, que le profil convienne.” Quasiment tous ont trouvé propriétaire, selon Jean-Mathieu Gallo. “Et ça, c’est la plus grande victoire.” D’ailleurs, toute association qui aurait besoin de mettre un animal en avant est la bienvenue. “Partout où la demande sera là, nous aussi.”
Des shootings qui permettent un moment convivial et rafraîchissant. “Les animaux sont très vifs, ce sont souvent des chiots, donc ça donne des shootings très marrants. Quand on dit qu’on va mettre un poney dans leur salon, les propriétaires nous regardent avec de gros yeux, et puis finalement tout se passe bien”, s’amuse Jean-Mathieu Gallo.
Si ce n’est pas commun de rapprocher immobilier et animaux, “cela permet d’allier nos forces. Les animaux ont tellement besoin de nous. Et en plus, on prend du plaisir à le faire. Ça ne permet pas de mieux vendre un appartement, mais ça permet d’apporter de la joie aux gens et aux animaux. Un côté plus chaleureux à notre métier, aussi, qui devrait être plus présent dans le monde en général.”
L’association a également mis en place un parrainage pour un poney atteint d’une maladie, afin de payer ses frais vétérinaires. Jean-Mathieu Gallo aimerait aller plus loin et caresse le rêve de pouvoir également, un jour, pourvoir un refuge à ces animaux, un local confortable, pour eux, et pour accueillir leurs futures familles.
Studio Lausié est une école de mode alternative et engagée. Créée en juillet 2021 à Marseille par Marion Lopez, elle propose des formations aux métiers de la mode version éco-responsables.
Son objectif : changer durablement les manières de faire et de produire de ce secteur. Le cursus est donc articulé autour de l’éco-conception. Plusieurs formations existent, comme celle de designer de mode, sur huit mois ou bien en une semaine.
L’école forme également au modélisme en enseignant les techniques d’upcycling, car ce dernier est le mot d’ordre de Studio Lausié. Utiliser quelque chose de déjà existant et la récupération sont des axes primordiaux pour enseigner une mode plus éco-responsable.
La formation est professionnalisante car, une fois achevée, les élèves sont autonomes pour créer des collections de mode et leur propre marque. Le recrutement se fait sans CV ni lettre de motivation, mais au cours d’un entretien avec la fondatrice.
Marion connaît très bien le milieu de la mode. Elle fut, entre autres, styliste et directrice de production entre le continent européen et l’Asie. Des voyages qui lui ont permis de réaliser ce qui n’allait pas dans ce secteur et de constater les effets néfastes de l’industrie de la mode sur l’environnement. C’est donc tout naturellement qu’elle a voulu enseigner une nouvelle manière de créer.
Au sein de l’école, les élèves peuvent ramener ce qu’ils veulent comme matière première. Certains professionnels font aussi des dons de matériels et d’échantillons de tissus.
N’hésitez pas à y faire un tour, l’école est installée au Hangar Belle de Mai, impasse Sainte-Victorine, dans le 3e arrondissement de Marseille. Retrouvez toutes les informations sur le site de l’école.
À Marseille, les mégots de cigarette constituent un vrai fléau. Chaque mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau et de nombreux fumeurs ont pris l’habitude de les jeter par terre. Abdes Bengorine analyse le comportement des fumeurs depuis 2013 et a créé l’association RecyClop pour trouver des solutions à ce problème majeur.
L’association collecte les mégots de cigarette de la région sud et les envoie localement à Rognac, près de Marseille, dans l’usine Spur Environnement pour générer de l’énergie. Grâce à l’oxydation thermique, cette usine incinère les produits hautement toxiques et produit de l’énergie électrique.

Jules Pelletier, coordinateur associatif de RecyClop, explique que l’association sensibilise les fumeurs sans les stigmatiser. Le but est de transmettre des gestes vertueux et de leur faire comprendre l’importance de jeter les mégots à la poubelle.
RecyClop n’organise pas d’opérations de ramassage mais s’appuie sur les sollicitations des associations partenaires qui fournissent les mégots. Des projets ont également été mis en place pour collecter ces déchets comme #MaTerrassePropre, qui récupère les mégots de cigarette de bars et restaurants.
C’est un projet de grande envergure dédié à la culture qui verra le jour en 2023 : le premier bateau-musée, l’Art Explorer. Il sera mis à l’eau dans le port de Marseille à l’automne de cette même année.
La fondation Art Explora est à l’origine de ce projet : « L’idée est venue d’un constat : 60% de la population mondiale vit près des côtes. Comme la mission principale de la fondation est de donner l’accès à la culture au plus grand nombre, on s’est dit qu’un bateau qui peut caboter le long des côtes serait un outil idéal pour créer des ponts de contact avec la culture”, explique Philippe Rivière, directeur du digital à la fondation Art Explora.

Le catamaran-musée, actuellement en construction en Italie, mesure plus de 46 mètres de long avec un mât de plus de 55 mètres. Certains matériaux sont biosourcés. Il a été designé par Axel de Beaufort et Guillaume Verdier, architectes navals.
L’Art Explorer fera des escales pendant deux ans dans 15 pays comme la Croatie, le Monténégro, la Tunisie, le Maroc, le Portugal… Il restera entre 5 et 10 jours, dans chaque port.
Chaque jour, jusqu’à 2000 personnes pourront accéder gratuitement à l’Art Explorer pour admirer les différentes expositions. « On a un partenariat avec le Louvre et d’autres musées le long de l’itinérance pour travailler sur la représentation des femmes en Méditerranée et les femmes artistes. C’est un thème engagé et fort”, déclare Philippe Rivière.
Durant ce voyage culturel, les visiteurs pourront vivre une expérience en immersion avec des images projetées de toute part, des sons spatialisés et, peut-être, des effets olfactifs.
Il existe un endroit magique, situé en plein cœur de Marseille, où il fait bon vivre. Son nom ? Les Jardins d’Haïti, un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).
Mais le lieu est plus une maison à vivre qu’un Ehpad ou une maison de retraite classique. «://www.airzen.fr/sujets/ehpad-bien-etre-activites-innovations/” title=”Ehpad” data-wpil-keyword-link=”linked” data-wpil-monitor-id=”7467″>Ehpad classique de manière administrative, mais on veut s’appeler maison à vivre pour casser cette idée qu’on a sur l’Ehpad, d’un établissement de fin de vie, c’est comme ça qu’on présente je trouve trop souvent ces maisons. Nous, nous sommes aussi une maison, où il y a de la joie de vivre, de la chaleur humaine, et on travaille en ce sens (…) on est une maison à vivre, parce que moi, ce qui me passionne entre autres, et bien c’est la vie, c’est de se concentrer sur les bons moments que l’on peut passer ensemble. »
Les Jardins d’Haïti, c’est une association, mais c’est surtout une histoire de famille. Tout a débuté en 1951. Suzanne Boucraut décide alors d’ouvrir une maison de retraite différente et bienveillante, un lieu qui ferait du bien aux personnes âgées. Quatre générations plus tard, Laurent Boucraut est maintenant à la tête de ce lieu de vie incroyable, qui rassemble enfants – avec une crèche intégrée, visites d’écoles primaires du quartier – étudiants, jeunes actifs – avec un espace de coworking – riverains via le restaurant et visiteurs de passage pour prendre un verre, ou jouer une petite partie de pétanque.
Bref, c’est un véritable lieu de vie, ouvert sur les autres, et à découvrir d’urgence dans le 12ème arrondissement de Marseille.
C’est en septembre 2012 que Sahouda Maallem crée 13 A’tipik, dans le 6ème arrondissement de Marseille (depuis installé dans le 4ème), un atelier de couture d’upcycling c’est-à-dire de réutilisation de tissus déjà portés et usés pour en faire de nouvelles pièces.
C’est aussi un chantier d’insertion dont l’objectif est de permettre à des personnes sans emploi de bénéficier d’un contrat de travail. Et pour être encore plus inclusif, 13 A’tipik propose une gamme de vêtements adaptés aux personnes à mobilité réduite. Un lieu où Sahouda Maallem, Marseillaise d’adoption, veut célébrer l’interculturalité en respectant l’environnement.
Elle se souvient que, toute petite, elle aimait déjà coudre des vêtements à partir de chutes de tissus et d’autres pièces récupérées. C’est après ses études, et une carrière de 28 ans au sein d’une association dans le milieu de l’insertion, qu’elle décide de se reconvertir et plus tard de créer cet atelier.
Mais, depuis quelques mois, elle a réalisé son rêve d’enfant et a lancé sa propre marque éco-responsable nommée Capuche, une collection de vêtements entièrement upcyclés. Son objectif : montrer qu’avec le plus petit morceau de tissu on peut réaliser de très belles choses adaptées à tous.
C’est au cœur du célèbre quartier du Panier à Marseille que s’est installée l’Atelier du corail. Un atelier-boutique à la devanture rouge corail et une aventure dans laquelle s’est lancé un couple, Jonas Bizord et Gaëlle Manca.
Lui était corailleur et elle travaillait dans le marketing agro-alimentaire. Mais un jour, ils ont souhaité se retrouver autour d’une activité commune liée à leur passion de la mer.
Jonas obtient ainsi une licence de pêche au corail et Gaëlle se forme à la conception de bijoux. Elle sublime ainsi la pêche effectuée par Jonas la matin-même. Leur volonté est de proposer de jolies choses faites avec ce que la nature donne de meilleur. Pour ce faire, Jonas descend à 100m de profondeur et fait preuve de beaucoup de prudence pour préserver les coraux.
Gaëlle, véritable passionnée, créée des bijoux tous les jours avec cette belle matière première et propose même de concevoir des pièces en perles de corail unique et sur-mesure. Jonas est par ailleurs l’un des derniers corailleurs à Marseille.
Le couple attache énormément d’importance au respect de la faune et de la flore, conscient qu’un corail mal prélevé, ou que le non-respect de sa zone de vie peut avoir de graves conséquences sur lui et la faune environnante.
L’autorisation de pêcher le corail en France est délivrée uniquement à 16 corailleurs. L’Atelier du corail se veut être un vrai trait d’union entre ce qui se passe sous l’eau et à la surface. Et cela dans toutes les étapes de la conception du bijou.
Retrouvez leurs créations sur leur site latelierducorail.fr ou au 31 rue du Panier, à Marseille.
Depuis février 2021, dans le quartier ouest d’Avignon, dans le Vaucluse, Claire a installé son écocomptoir Les Petites Choses. Ce comptoir associatif est ouvert à tous, que ce soit aux habitants du quartier, aux professionnels ou encore aux particuliers.
Il s’adresse à toutes les personnes qui veulent avoir une pratique artistique, créative, ludique et pédagogique. Avec Les Petites Choses, Claire, la co-fondatrice, met en avant le principe de surcyclage, c’est-à-dire qu’elle propose des matériaux déjà recyclés auxquels elle donne une valeur ajoutée.
Elle offre ainsi à ces nouvelles ressources une utilisation créative. Ainsi, chacun peut venir, avec des idées ou non, et créer, selon son imagination, des objets du quotidien à base de nouvelles ressources.
Avec Les Petites Choses, Claire a conçu un espace convivial rempli d’idées pour créer et elle propose ainsi d’accompagner les artistes. Pour récupérer ces ressources, les bénévoles et Claire se rendent dans les entreprises du territoire et collectent les déchets destinés à la poubelle.
Souvent, ce sont des particuliers qui se séparent de matériaux uniques. Les ressources recueillies sont de la matière brute destinée à un usage créatif. Les Petites Choses ont également permis la création d’emplois avec des postes de techniciens valoristes. Claire insiste sur les moments d’émerveillement qui se déroulent au comptoir des Petites Choses, où les participants partagent des moments bienveillants et magiques.
Comme son nom l’indique, l’entreprise Comme Avant fabrique ses produits comme à l’époque de nos grands-parents, de façon artisanale et sans perturbateurs endocriniens.
L’entreprise marseillaise mise sur l’écologie avant le profit. Leurs cosmétiques sont ainsi sans emballage polluants et surtout sans superflu. La marque produit également des produits ménagers et des vêtements durables.
L’histoire de Comme Avant est une histoire familiale. Comme bon nombre de parents Sophie et Nil voulaient le meilleur pour leur bébé mais n’arrivaient pas à trouver de produits réellement naturels. Après quelques essais; ils mettent au point leur premier savon à base d’huile d’olive biologique. La marque venait de voir le jour.

Encouragés par leur entourage, ils décident de se lancer.
Mais au-delà des produits écologiques, Sophie et Nil voulaient une entreprise en adéquation avec leurs valeurs, le bien-être humain et celui de la planète.
L’entreprise sociale, équitable et juste rétribue leurs partenaires et salariés à leur juste valeur.
Mais la marque Comme Avant va plus loin en investissant dans des projets philanthropiques à but non lucratifs et en rachetant des terres pour protéger la biodiversité.
C’est dans les Bouches-du-Rhône, aux Baux-de-Provence, que les amateurs d’art pourront découvrir ou redécouvrir, à travers une trentaine d’œuvres, l’immense talent de l’artiste sculptrice Camille Claudel, née en 1864 et morte dans l’anonymat, en 1943, lors d’un internement forcé.
Tout commença pour elle en 1881. Camille Claudel, génie précoce de 18 ans, arrive à Paris pour développer son talent de sculptrice, d’abord aux côtés d’Alfred Boucher puis d’Auguste Rodin. L’artiste a d’ailleurs souvent été cantonnée à la relation « hors norme » qu’elle entretenait avec ce dernier. Elle a en effet vécu avec Auguste Rodin une histoire, qui aboutira à une relation passionnelle d’élève, de modèle et d’amante, de laquelle naîtront des œuvres empreintes de réalisme et de symbolisme.
La critique d’art du XIXe siècle, exclusivement masculine, reconnaîtra le talent de Camille Claudel comme l’élève de Rodin. Un qualificatif qu’elle combattra toute sa vie, revendiquant son statut de femme artiste.
Car c’est bien ça qu’elle était, Camille Claudel. Elle qui a ouvert la voie aux femmes dans le monde de l’art à travers des sculptures modernes tels ces drapés typiques de l’Art nouveau qui enveloppent les corps qu’on peut observer, entre autres, dans ses chefs-d’œuvre “La valse”, ou encore “Les causeuses” et “L’implorante”.
Le combat de cette femme artiste est à redécouvrir au musée Yves Brayer des Baux-de-Provence, jusqu’au 13 novembre, dans “Géniale folie”. Une trentaine d’œuvres prêtées par des collectionneurs et des musées français, dont le musée Camille Claudel, y sont exposées.
Pratique.
Place François de Hérain
13520 Les Baux-de-Provence
Tarifs : 8 €, gratuit pour les moins de 18 ans.
Se lancer dans l’aventure de la vigne, avoir sa propre marque de vin et le produire avec des vignerons partenaires. Telle est l’histoire de trois amies, Agata Brzuchacz, Nathalie Becquart et Delphine Claverie. Elles ont créé ensemble Terre de Muses, une marque basée à Ensuès-la-Redonne, à l’ouest de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône.
Elles sélectionnent ainsi différents vignerons partenaires avec lesquels elles produisent un vin bio et éco-responsables, c’est-à-dire des vins ayant un impact environnemental minimum sur l’environnement et étant certifié agriculture biologique.
Une démarche qu’elles appliquent aux contenus de leurs jolies bouteilles mais aussi au contenant. Les étiquettes sont ainsi fabriquées à partir de papier recyclé et imprimées avec de l’encre végétale et collées avec une colle végétale. Les bouteilles en verre sont, elles, conçues de manière à être plus légères pour réduire l’impact carbone lors de la fabrication et du transport.
Agata et Delphine se rencontrent sur les bancs d’une formation dans le vin il y a cinq ans, toutes deux en pleine reconversion professionnelle. Delphine travaillera ensuite dans un domaine viticole et Agata prendre une autre voie.
Mais il y a un an avec Nathalie, une amie en commun, elles décident de se lancer et de créer une marque en adéquation avec leurs convictions écologiques et d’adopter une démarche d’éco-conception. Avec différents vignerons, elles sélectionnent et assemblent des vins dans le respect de nature et avec passion.
« Nous recherchons chez les parents tout ce qu’il y a de plus lumineux pour assainir leur relation avec leurs enfants », résume Nathalie Rocailleux, directrice générale des services de l’AFL Transition.
Cette association, basée dans le Var, a de multiples missions que l’on pourrait résumer en une phrase : transformer la société par le prisme de la famille et de la relation parents-enfants.
« Notre association est implantée dans les zones rurales et urbaines, où les cultures sont riches mais peu enclines à traiter les problèmes avec l’aide d’un psychologue », explique Nathalie. Raison pour laquelle est proposé aux parents de participer à des « repas culturels ».
Ils partagent ainsi avec leurs enfants un moment privilégié et sont accompagnés d’un psychologue et d’une infirmière puéricultrice. « Le moment du repas peut cristalliser des tensions entre parents et enfants et faire ressortir des traumatismes jamais traités, comme les disputes ou la privation de nourriture, par exemple », explique la directrice de l’AFL Transition. L’idée est donc d’exorciser tout cela et de recréer des échanges bienveillants.
Ces ateliers, baptisés « Pause Parents » et proposés dans plusieurs établissements du département, vont même plus loin : « Nous proposons aussi des baby massages, des accompagnements à la périnatalité pour l’allaitement ou le sevrage, par exemple », ajoute Nathalie.
Mais alors, pourquoi agir au niveau de l’éducation ? « Nous sommes persuadés qu’en accompagnant les familles dans le besoin vers des schémas bienveillants, apaisés, en assurant un lien fort et d’attachement entre les parents et les enfants, nous contribuerons à changer la société par le positif », assure la directrice.
L’AFL Transition agit donc principalement en amont, mais pas que. Elle organise aussi l’accueil de femmes et d’enfants victimes de violences intrafamiliales. Notamment avec le lancement d’une maison Françoise Giroud, à La Seyne-sur-Mer, du nom de cette journaliste et écrivaine engagée, première secrétaire d’État à la condition féminine.
La Maison Françoise Giroud est un lien d’accueil pour mères et enfants mais aussi un lieu de réinsertion et d’accompagnement psychologique et juridique.
« Nous avons une réelle vision long-termiste. Le problème des violences intrafamiliales doit être accompagné lorsqu’elles surviennent mais peut aussi être anticipé en changeant l’éducation pour le mieux-être de toute la famille », assure Nathalie Rocailleux.
Découvrons ensemble les lieux emblématiques d’une ville où il fait bon vivre.
Un archipel rocheux, entouré de criques, d’eau turquoise et d’animaux aquatiques en tous genre au « large » de Marseille ? Jusqu’ici ça donne envie mais en plus de ça vous rajoutez des monuments à visiter comme l’ilot d’if et son château du XVIe siècle ou encore l’hôpital Caroline. Un paradis sur terre.
À 30 minutes de bateau du port de Marseille, des navettes de 6h à 23h, de quoi passer une journée riche en découverte sous le soleil méditerranéen.

Construit sur le site historique du fort st-jean, le MuCEM est une merveille accueillant l’histoire en son coeur. Posté dans un cadre unique, le contraste temporel entre un lieu historique et un bijou d’architecture moderne est saisissant.
À découvrir : des expositions fabuleuses retraçant l’histoire de la vie autour du bassin méditerranéen. Un voyage au coeur du temps à travers le berceau de la vie.
Ouvert toute la journée en été pour un tarif variant entre 11 et 14 €, une visite unique à ne pas manquer !

Comme vous pouvez l’imaginer, difficile de se priver des Calanques dans ce top 5… Un cadre idyllique, des criques, des falaises, de l’eau turquoise… Quoi demander de plus ? Un mojito les pieds dans l’eau ? Non même pas… Une balade hors du temps avec pour seul repère vos yeux et l’immensité de ce paysage de carte postale. Si le soleil tape un peu trop un plouf dans une eau avoisinant les 23° en août.
Un paradis sur Terre.

Historique et unique, le vieux port doit lui aussi faire partie de notre top 5. Une institution à travers la France, le vieux port c’est un lieu de vie sans commune mesure. Des bâtiments d’époque entourent des bateaux semblant être figés dans le temps avec au milieu de tout ça des restaurants typiques, des cafés terrasse et surtout la vie marseillaise : la criée, l’accent du sud et des maillots du club.
Un conseil, prenez un café ou mangez du poisson frais tout en observant ce spectacle à couper le souffle !

Incontournable et unique en son genre, le quartier du panier est à visiter dans le cadre d’un weekend détente. En plein milieu du centre historique de Marseille, l’un des plus anciens quartiers de la ville fais partie du haut du panier.
Entre ses immeubles pittoresques aux couleurs jaunâtres et ses ruelles étroites regorgeant de commerces historiques, c’est une balade en dehors du temps dans laquelle tous vos sens seront sollicités.

Vous savez maintenant quoi faire pour passer un weekend ou plus dans cette ville pleine de vie, de charme et de splendeur !