“Ca c’est des tournesols de seine et marne, les reines marguerite et les comos viennent aussi d’Ile-de-France”. Dans le 6e arrondissement de Paris, Julien, fleuriste engagé, fait partie du collectif de la fleur française.
Il milite pour une consommation de fleurs responsable et locale. « Quitte à acheter des fleurs, autant acheter de belles fleurs, de qualité », souligne-t-il. Car en effet, 85% des fleurs coupées vendues en France ont été importées.
Travailler les fleurs de saison impose une flexibilité et une adaptation constantes. « Les producteurs nous livrent ce qu’ils peuvent, parfois on a des surprises donc il faut avoir l’esprit bien ouvert, poursuit-il, on essaye vraiment d’éduquer nos clients » insiste l’artisan fleuriste.
Dans son Officine Florale, à la Saint-Valentin, il proposera des tulipes ou des renoncules, au lieu de roses importées.
Vers une consommation plus consciente
Le fleuriste encourage une vision positive et durable des choix floraux. En choisissant des fleurs locales, les consommateurs peuvent soutenir une économie durable et éthique.
Pour en apprendre davantage, n’hésitez pas à écouter l’audio disponible et à poser des questions lors de votre prochaine visite chez un fleuriste.
