EN DIRECT
00:00
00:00

LA RADIO QUI VOUS
FAIT DU BIEN

  
 

Quand des fermes bio jouent collectif pour transformer leur lait

© DR
Ils sont producteurs de lait, mais aussi transformateurs. Créé en 2015, le réseau Invitation à la ferme réunit des fermes bio qui fabriquent sur place des yaourts, fromages ou glaces et les commercialisent localement.
En partenariat avec

Éleveur laitier près de Nantes, Jean-Michel Péard est aussi le fondateur et président du réseau Invitation à la ferme, créé en 2015. Celui-ci est composé de 42 fermes bio qui transforment leur lait sur place en yaourts, fromages ou glaces et les commercialisent localement en circuit court. L’idée a germé dans la tête de Jean-Michel Péard dès 2005. Après un passage dans le monde de l’agroalimentaire et la naissance de ses enfants, il était convaincu qu’il fallait changer de modèle alimentaire.

Jean-Michel Péard a ainsi fait le choix du bio. « Naturellement, nous sommes capables de produire de l’alimentation sans avoir recours à des artifices. En matière de durabilité, à moyen terme, c’est le meilleur moyen de pouvoir conserver une qualité au sol et que tout l’écosystème puisse être préservé », assure-t-il. Jean-Michel Péard s’est aussi mis en tête de relocaliser la transformation du lait sur la ferme. « Mes parents étant agriculteurs, je voyais que la valeur ajoutée n’était pas beaucoup entre les mains des paysans. Ce sont plutôt les transformateurs, les distributeurs qui en prenaient la plus grosse partie. » 

Mutualisation 

Mais pour que le modèle fonctionne, il fallait jouer collectif. Le principe du réseau est précisément de mutualiser les moyens et compétences. La marque est commune, l’emballage et les recettes aussi. Une équipe de 10 personnes accompagne les fermes. « Malgré l’éloignement, toutes les fermes sont en réseau. Elles communiquent sur leurs résultats écologiques, économiques, leurs difficultés. L’union fait la force. »

Dix ans plus tard, Jean-Michel Péard dresse un bilan positif. « Ce réseau a permis à 40 fermes bio de rester en bio dans un contexte compliqué. Il fait vivre 260 personnes entre les paysans et les salariés qui travaillent dans nos fermes. Cela permet aussi aux consommateurs d’avoir accès à une alimentation différente, bio et fermière. Il y a enfin une dimension humaine qui est forte. Nous avons réussi à créer une dynamique collective, qui perdurera au-delà de notre activité professionnelle. »

Ça va vous intéresser aussi…

Un jeune garçon, vu de haut et assis au pied d'un pommier, croque dans une pomme

écouter

Grande enquête sur les produits Bio : aidez-nous en répondant à quelques questions

9 avril 2025
Jardin des Paradis, à Cordes-sur-Ciel

écouter

Tarn : à Cordes-sur-Ciel, un jardin pour monter au paradis

9 juin 2025

Émissions

Ma région