Au programme : Exercice interrégional et empressement
Qui est Goulven Troël ?
« J’ai 50 ans, je suis né en 1975 et je suis père de deux enfants de 19 et presque 15 ans. Je vis près de Rennes où je travaille au CTA-CODIS en tant qu’adjoint au chef de service.
J’ai commencé ma carrière de SPP (sapeur-pompier professionnel) le 1er janvier 2000 au SDIS 77. J’ai effectué la formation de Lieutenant à l’ENSOSP (Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs Pompiers) basée à l’époque à Nainville les Roches.
(L’ENSOSP est aujourd’hui à Aix-en-Provence https://www.ensosp.fr/ )
J’ai été adjoint dans un CS (Centre de Secours) pendant presque 4 ans à Monterau-Fault-Yonne.
Puis je suis parti à Melun pour devenir officier de permanence au CODIS 77 pendant 2 ans et demi.
Je suis arrivé à Rennes en Juillet 2007 avec mon ex compagne et notre premier enfant. J’ai été adjoint en CSP (Centre de Secours Principal) quelques mois et j’ai pris mon galon de Capitaine au Groupement Formation Sports . J’y suis resté 13 ans, 3 comme adjoint et 10 comme chef du centre de formation départemental.
Puis j’ai intégré le CTA-CODIS début 2021 où je suis maintenant l’adjoint du chef de service. »
En breton, Goulven signifie : celui qui est béni , le bienheureux qui guide mais aussi le moineau.
Les anecdotes de Goulven
Goulven nous explique tout d’abord les coulisses et les rouages d’un exercice interrégional qui a été d’une très grande efficacité pour lutter contre les feux de forêt de l’été dernier. Il nous raconte ensuite ce qu’un trop grand empressement peut avoir comme conséquences, surtout quand on débute sa carrière de jeune sapeur-pompier.
Comment concilier sa vie de famille et son engagement ?
« J’ai élevé mes enfants pendant des années avec mon ex-compagne, donc on s’arrangeait. J’ai toujours été sapeur-pompier depuis que je suis papa et j’ai élevé mes enfants avec les contraintes des gardes et des astreintes. Maintenant que je suis séparé, je prends des gardes quand je n’ai pas mes enfants avec moi. Quand ils sont avec moi, je me consacre à la vie de famille. Je connais des couples de sapeurs-pompiers. On a la chance de faire un métier qui nous plaît et qu’on a toujours voulu faire, et depuis longtemps souvent. Donc on s’adapte.»