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En 2023, plus de 3,3 millions de personnes travaillaient avec le statut d’indépendant en France. Depuis la pandémie du Covid-19, 300 000 personnes supplémentaires ont choisi de se tourner vers ce statut.

Jade Sarah, coach et créatrice de contenus, a vécu, comme beaucoup, une crise de sens lorsqu’elle était salariée. Elle a donc décidé de quitter son CDI pour se lancer dans l’auto-entrepreneuriat.  

Depuis le Covid, de nouvelles attentes dans le monde du travail 

“Dans l’entreprise, de façon générale, il y a, selon moi, un mauvais équilibre entre le collectif et l’individu. En entreprise, le collectif prime toujours. Or, avec le Covid, les gens ont appris à travailler avec plus de flexibilité. Les modes de travail ont évolué, ces personnes ont de nouvelles attentes, elles recherchent plus d’humanité, d’indépendance… Mais cela n’a pas que du positif puisque, parfois, le télétravail renforce le sentiment d’isolement et peut mener à moins de performance. Il y a tout un monde à inventer et à rénover”, explique la coach diplômée d’HEC. 

“Il faut réinventer et réenchanter le salariat”  

“Je ne crois pas que l’auto-entrepreneuriat soit une réponse à tout. C’est un statut insécurisant, instable. Chacun doit se poser la question de ses besoins. Est-ce que je nourris mon besoin de reconnaissance, d’appartenance ? Mes besoins financiers ?” détaille Jade Sarah. “Mais je suis très confiante sur les évolutions positives à venir des entreprises. Elles n’ont clairement pas d’autres choix que de se réinventer et de réenchanter le monde du travail.”

Pour apprendre à mieux se connaître, Jade Sarah a publié “Manyfest journal”, aux éditions Eyrolles. Cet ouvrage est conçu comme un guide introspectif et s’appuie sur la philosophie, la psychologie et la sociologie. 

Christophe Riou est coach professionnel. Il s’est formé à l’éthologie des moutons pour pouvoir accompagner au mieux les équipes en entreprise qui participent à ces journées hors du commun.

« Les moutons, par leur comportement instinctif et immédiat, deviennent les révélateurs des dynamiques humaines. Leur réactivité met en lumière des éléments souvent ignorés dans le quotidien professionnel, comme les rôles naturels de chacun, les modes de communication et les schémas d’organisation du groupe. À travers cette interaction, les membres d’une équipe découvrent, sans filtres ni jugements, comment leurs attitudes influencent le collectif. Chaque hésitation, initiative ou maladresse se reflète instantanément dans les réactions du troupeau, permettant de mieux comprendre les forces et fragilités du système organisationnel en place », explique Christophe Riou.

Comme de nombreux Français, vous avez peut-être un vélo qui reste à la cave car vous ne savez pas comment le réparer. Il existe des solutions et la possibilité, par exemple, de participer à des ateliers vélos solidaires proposés par Solicycle. « Les ateliers vélos SoliCycle sont des ateliers de recyclage, dont l’objectif est de récupérer des vélos destinés au rebut et qui sont remis en état ou valorisés sous forme de pièces détachées. Ces vélos sont récupérés en masse en déchetterie, via des campagnes en pied d’immeuble ou directement auprès de particuliers », explique Solicycle

Solicycle est un dispositif d’insertion par l’activité économique qui permet de recruter des personnes qui rencontrent des problématiques d’accès à l’emploi. « L’exercice de l’activité permet d’acquérir des savoir-faire techniques complets et facilite l’accès à des emplois porteurs, notamment dans le secteur du vélo, mais également dans les secteurs de la gestion des déchets, de l’accueil, des services… De plus, lors des séances d’auto-réparation, les salariés en parcours d’insertion sont en position de transmission de leur savoir-faire technique, ce qui se révèle particulièrement valorisant et formateur du point de vue de l’acquisition des savoir-être professionnels », explique Eric Joly, directeur de Solicycle.

Rien ne prédestinait Vincent Monmousseau à cette vie d’expert de la réussite dans laquelle il prend énormément de plaisir. Il se décrit comme un élève très moyen pendant ses études où il bégayait, et son avenir professionnel était loin d’être tracé. En 1996, lors d’un voyage de 6 mois en Australie, il rencontre André. Celui-ci devient son mentor. Il l’initie au développement personnel et sa rencontre change littéralement sa vie. Il lui a enseigné que l’on peut maîtriser sa vie et ses émotions, notamment pour se créer une existence qui nous correspond au maximum et, de ce fait, vivre sa vie en grand.

Vincent Monmousseau explique qu’il est possible de se conditionner pour la réussite. Il partage d’ailleurs des stratégies pour y parvenir. Pour la motivation, il conseille, par exemple, d’identifier son « pourquoi », ses motivations intrinsèques. Il est alors aisément possible de travailler à l’alignement ou non des valeurs de son projet avec ses propres valeurs. Pour la confiance en soi, Vincent propose de commencer par se questionner (comment je me sens ? quels sont mes freins ?) et de devancer les réponses et les solutions si ces freins s’avèrent présents et marqués.

Comment développer la confiance en soi ? Quelles actions pour maintenir et entretenir sa motivation ? Quel lien entre confiance en soi et réussite ?

Vincent partage à notre micro son énergie. Il est motivant et ses stratégies vous permettront de vous questionner pour tendre vers le meilleur.

Votre journée touche à sa fin, vous rentrez enfin chez vous. Et là, c’est le drame : impossible de retrouver vos clés. Si aucun voisin n’a le double, il va falloir appeler un serrurier… Ou une serrurière. Dans ce créneau, Elie et Solène font parler d’elles.

Toutes deux postent des vidéos sur les réseaux sociaux pour présenter leur travail, au prix juste selon elles. C’est en tout cas leur positionnement : « Nous sommes une équipe féminine au prix juste et transparent, avec nous pas d’arnaque ! » annoncent-elles fièrement.

« À Paris, on est quatre femmes serrurières en dépannage », affirme Solène. Ainsi, fonder une entreprise 100% féminine n’est pas si anodin. « Parce qu’on s’affiche sur les réseaux sociaux, les gens savent à qui ils font appelle. On n’a pas de clients sexistes, ça fait un tri automatiquement. Avant, quand on était salariées, on pouvait rencontrer des gens choqués de voir arriver une femme », poursuit Elie. Il n’aura d’ailleurs suffi que de trois heures aux deux consœurs pour s’allier professionnellement.

Un an après son lancement, Luciole Serrurerie cherche à recruter une personne en CDI. Si le métier peut avoir mauvaise réputation, les deux jeunes femmes l’assure : il y a de bons professionnels, des artisans compétents et justes.

Avec Human Comédie, Laurie, Laurent et leurs collègues apportent le théâtre d’improvisation dans les entreprises pour y cultiver des compétences humaines essentielles. « En impro, on travaille l’adaptabilité, la relation à l’autre et la co-construction. Ce sont les mêmes clés qu’en entreprise », explique Laurent.

Ancien manager, il a découvert l’improvisation après une rupture. Très vite, il perçoit le parallèle entre la scène et le monde professionnel. « L’improvisation mobilise trois types d’intelligence : adaptative, relationnelle et collective. Ce sont précisément celles qui manquent souvent dans les structures. »

Avec des ateliers ludiques et exigeants, le collectif toulousain fait émerger la confiance, l’écoute et la coopération. « On aide les gens à se découvrir par le jeu, sans pression. Et les effets se ressentent vite, dans le travail comme dans la vie », précise Laurie.

En plein cœur de Chambéry, en Savoie, 12 artisans ou designers se sont rassemblés au sein du collectif La Madrée, la Manufacture du réemploi. Qu’ils soient architectes, menuisiers ébénistes, ou encore brocanteurs, ils partagent le même engagement autour de la nécessité de consommer autrement.

C’est pourquoi, au sein d’un atelier de 1 000 m², ils œuvrent à mettre en avant l’économie circulaire. Ils veulent notamment prouver qu’il est possible de favoriser le réemploi dans la construction, la rénovation et l’aménagement.

Pour Hanneke Van Der Most, travailler au sein du collectif La Madrée permet de partager des savoir-faire. L’association, créée en juillet 2023, induit également la possibilité d’apporter une collaboration concrète à certains projets ou appels d’offres. Ensemble, les artisans de la Madrée souhaitent ainsi déconstruire l’image du réemploi et, finalement, s’adapter aux matériaux déjà présents.

Plusieurs événements ouverts au grand public seront bientôt organisés afin de faire connaître les missions engagées du collectif La Madrée.

Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.

Ce média a été fondé par Impact Partners et AirZen Radio, afin de mettre en lumière la parole de celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes au sein de leur entreprise… mais pas que !

Rendez-vous sur impact.info pour découvrir les nombreux témoignages.

Dimitri Rodriguez avait une voie professionnelle toute tracée. Après des études en école de commerce, il se destinait à devenir cadre commercial dans des grands groupes. Passé par plusieurs grandes enseignes, il a rapidement trouvé que son travail manquait de sens, d’impact. Le doute a alors commencé à s’installer, au point de décider d’aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs.

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Une publication partagée par Dimitri – La vitamine D (@la.vitamine.d)

Il entreprend alors une reconversion professionnelle, à l’opposé de son monde et de sa zone de confort. Direction l’agriculture. Aujourd’hui, il est maraicher dans une ferme biologique en Isère. Et passe aussi une partie de son temps à parler, sensibiliser le public à la reconversion professionnelle. Nous l’avons rencontré.

Pour aller plus loin > Jobs That Make Sense vous aide à trouver un emploi à impact positif

Mis en place en 2010, il permet chaque année à plus de 140 000 jeunes de s’investir dans des missions d’intérêt général, en France ou à l’international. Contrairement à certaines idées reçues, le Service Civique n’est pas un stage ni un emploi, mais un engagement volontaire. Il permet aux jeunes de travailler dans des domaines aussi variés que l’éducation, la solidarité, la santé, l’environnement ou encore la culture

“Le Service Civique est accessible à tous les jeunes, sans condition de diplôme ou d’expérience préalable”, rappelle Nadia Bellaoui. “Ce qui compte avant tout, c’est la motivation et l’envie de s’engager pour une cause d’intérêt général.” Grâce à cette accessibilité, le dispositif est une opportunité unique pour des jeunes aux parcours très différents, qu’ils soient en reconversion, en recherche de sens ou en transition entre deux formations. 

Une indemnité et un accompagnement personnalisé 

L’un des atouts majeurs du Service Civique est qu’il est indemnisé. Chaque volontaire perçoit environ 620 euros par mois, un montant financé en grande partie par l’État, complété par l’organisme d’accueil. “Nous voulons que le Service Civique soit une véritable opportunité pour tous, sans que la question financière soit un frein”, explique Nadia Bellaoui. “C’est une mission de volontariat, mais elle doit rester accessible à ceux qui en ont besoin.” En plus de cette indemnité, les volontaires bénéficient d’un accompagnement tout au long de leur mission, incluant une formation civique et citoyenne ainsi qu’un soutien pour leur projet d’avenir. 

Comment s’engager ? 

Pour postuler à une mission de Service Civique, il suffit de se rendre sur le site officiel www.service-civique.gouv.fr, où des milliers d’offres sont disponibles tout au long de l’année. Les missions durent entre 6 et 12 mois, pour une durée hebdomadaire de 24 à 35 heures. 

Selon Claire Le Roy-Hatala, sociologue spécialisée dans les questions de santé mentale au travail, “une personne sur cinq est concernée par des troubles psychiques. Au cours de la vie, ce chiffre passe même à une personne sur quatre.” Ces chiffres soulignent l’importance de reconnaître et d’adresser ces problématiques au sein des organisations. 

Favoriser un dialogue ouvert sur la santé mentale au travail

L’une des premières étapes pour améliorer le bien-être au travail est de briser le silence entourant les troubles psychiques. Dans son ouvrage “La Vérité sur les troubles psychiques au travail”, Claire Le Roy-Hatala plaide pour une libération de la parole afin de déconstruire les idées reçues. Elle souhaite aussi faciliter l’intégration des personnes concernées dans le milieu professionnel. Chaque individu étant unique, il est essentiel d’adapter les conditions de travail pour répondre aux besoins spécifiques de chacun. 

Instaurer une culture d’entreprise axée sur la bienveillance et le soutien mutuel est fondamental. Cela passe par la formation des managers à la gestion des troubles psychiques. Mais également par la sensibilisation de l’ensemble des collaborateurs et la création d’un environnement au sein duquel chacun se sent en sécurité pour exprimer ses difficultés. Il est donc possible de mettre en place des stratégies efficaces pour promouvoir la santé mentale au sein des organisations. En favorisant le dialogue, en adaptant les conditions de travail et en cultivant la bienveillance, les entreprises peuvent créer un environnement propice à l’épanouissement de tous. 

Si vous cherchez un emploi qui a du sens, un emploi à impact positif, ne cherchez plus ! En effet, la plateforme Jobs That Make Sense s’occupe de tout. Avec plus de 15 000 offres d’emplois sur le site, 8 000 recruteurs référencés, 100 offres de formations à impact positif et des centaines de contenus inspirants, la plateforme est le lieu incontournable pour trouver son futur emploi. Que vous soyez jeune diplômé ou en cours de reconversion professionnelle, Jobs That Make Sense est fait pour vous. Lors du salon Talents for The Planet à Paris, où AirZen était partenaire, nous avons rencontré Nicolas Vergne de la plateforme. Il revient avec nous sur le marché de l’emploi à impact positif. Où en sommes nous  ? Qui recrute ? Quels sont les profils des candidats ? Qu’est-ce qu’un emploi à impact positif ? Autant de questions auxquelles il répond sur AirZen Radio.

Pour aller plus loin > Pour l’emploi de demain, un site pour trouver un métier engagé

Comment mener et réussir un contrat d’alternance ? Quelles bonnes pratiques pour le jeune et pour l’entreprise et le tuteur (ou maitre d’apprentissage) ?

L’école bordelaise ALTEA Business & Digital School accompagne chaque année des étudiants en BTS, en Bachelor et en Master. Elle s’est spécialisée depuis 20 ans dans le commerce, les ressources humaines, le management, la gestion de projets, le marketing, la communication digitale ou encore l’administratif. En assurant à chaque élève un contrat d’alternance au sein de très petites entreprises (TPE), de petites ou moyennes entreprises (PME) ou de grands groupes, l’école augmente leurs chances d’obtenir un CDI à la fin de leurs cursus.

ALTEA identifie parmi ses étudiants « les candidats idéaux » pour répondre aux besoins en recrutement de ses entreprises partenaires. Parmi elles figurent la SNCF, la MNT, UNEO, Kiloutou, etc. 

Au total, 350 étudiants suivent les formations ALTEA cette année. Églantine Esposito explique que « les entreprises ne paient que les salaires des jeunes. Elles sont donc déchargées également de la partie administrative ». La directrice évoque aussi l’importance de l’implication personnelle du maitre d’apprentissage dans la réussite des étudiants.

Les 70 formateurs qui composent l’école ALTEA sont issus du monde professionnel. Ils maîtrisent parfaitement les référentiels des diplômes et connaissent le monde de l’entreprise puisqu’ils ont une activité en parallèle. Les diplômes délivrés par ALTEA sont reconnus par l’État et affiliés à France Compétences.

Écoutez les précieux conseils d’Églantine Esposito, autant pour les étudiants que pour les entreprises.

Églantine Esposito, Altéa Business & Digital School – 19 allée James Watt, Tour B – 33700 Mérignac

05 57 57 71 71

Sébastien Fabre le dit lui-même, il n’a pas « la gueule de l’emploi ». Il faut dire qu’il a plutôt le look d’un motard ou d’un rockeur avec toutes ses bagues aux doigts et son franc-parler. C’est d’ailleurs pour ça que Sébastien attire les foules. Car il est atypique, accessible, humain et ouvert aux autres.

Il faut dire que monsieur le curé est aussi bien occupé dans la vie. En effet, il cumule plusieurs casquettes. D’abord celle de curé, puisqu’il officie tous les jours dans sa paroisse. Il alterne entre les messes, les baptêmes, les mariages et les enterrements. Mais en parallèle, il est aussi président de l’association Deuxième Vie, structure qui vient en aide aux jeunes.

Et pour compléter son emploi du temps déjà bien chargé, il est aussi accessoirement gérant d’une friterie mobile. Son petit camion part à la rencontre du public sur les routes du Nord de la France, et permet aussi d’aider les jeunes à retrouver une activité professionnelle. Mais ce qu’il aime avant tout Sébastien, c’est la rencontre humaine, de l’autre, les échanges. Et surtout parler d’amour… La suite, c’est lui qui la raconte sur AirZen Radio.

Pour aller plus loin > Père Matthieu Dauchez, le prêtre qui aide les enfants des rues à Manille

Face aux défis environnementaux actuels, l’économie verte est en forte croissance. De nombreux secteurs recrutent, de l’agriculture durable aux énergies renouvelables, en passant par l’éco-construction et l’économie circulaire.

“Beaucoup pensent que travailler pour l’écologie se limite aux ONG ou aux sciences de l’environnement, mais il existe, en réalité, une infinité de possibilités dans tous les domaines”, souligne Claire Pétreault, autrice du livre “Je bosse pour la planète”, paru aux éditions Eyrolles, et fondatrice du média Les Pépites vertes.

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Un guide pour trouver sa voie

À travers des témoignages concrets et des conseils pratiques, l’autrice montre qu’il est possible d’allier emploi et engagement écologique. Que l’on soit étudiant, en reconversion ou simplement en réflexion sur son avenir,” Je bosse pour la planète” donne des clés pour identifier les formations adaptées, les secteurs porteurs et les compétences à développer. “Il n’y a pas de parcours type pour s’engager professionnellement dans la transition écologique. Ce qui compte, c’est la volonté de faire bouger les choses et de trouver sa place dans cette dynamique”, explique Claire Pétreault.

En mettant en avant des parcours inspirants et accessibles, ce livre se veut un guide optimiste pour celles et ceux qui rêvent d’un travail porteur de sens. Car oui, il est possible d’avoir un impact positif tout en construisant une carrière épanouissante. Alors, pourquoi ne pas saisir ces opportunités pour faire de son emploi un levier de changement ? 

Vocajob repose sur un principe simple : informer et guider. Sur la plateforme, les utilisateurs peuvent accéder à une large base de fiches métiers. Ces documents présentent les missions, les compétences requises, les formations nécessaires et les débouchés professionnels. Ces ressources permettent de mieux comprendre la réalité d’un métier avant de s’engager dans un parcours de formation.

En complément, les fiches parcours détaillent les étapes à suivre pour accéder à une profession donnée. Elles mettent en lumière les études, les formations et les passerelles possibles. L’objectif est ainsi de donner une vision claire et accessible des différentes options existantes. 

« Nous avons conçu Vocajob pour qu’il soit un véritable compagnon d’orientation, qui donne des informations claires et concrètes à celles et ceux qui cherchent leur voie », explique Hervé Lam, fondateur de la plateforme. 

Un site Internet accessible à tous

Que l’on soit collégien, lycéen, étudiant ou en reconversion, Vocajob offre une approche structurée et pédagogique pour mieux comprendre le monde du travail. En mettant en avant des informations précises et actualisées, la plateforme permet de se projeter plus facilement et de prendre des décisions éclairées. « Nous voulons que chaque utilisateur puisse se projeter plus facilement et envisager son avenir avec confiance, en découvrant des métiers qui lui correspondent vraiment », souligne Hervé Lam. 

L’orientation devient donc plus simple et plus accessible, offrant à chacun la possibilité de construire un projet professionnel épanouissant. 

L’association humanitaire Caritas a ouvert un second magasin Carijou à Strasbourg. Ce nom est le résultat de la contraction de CARitas et de JOUets. Il s’agit en effet du pôle jouets de la fédération.

Carijou récolte et remet en état les jouets pour ensuite les remettre en vente à bas prix. Livres, jeux créatifs, puzzles, peluches ou encore jeux de construction et de société… Tous les bien sont proposé à petits prix pour petits et grands. Ils sont en amont triés et remis en état par des salariés en insertion. Le projet s’inscrit en ce sens dans une démarche sociale et écologique.

En 2024, Carijou en a ainsi récolté 37 tonnes de jouets et vendu la moitié. 

Le congé maternité a été réévalué, le 1ᵉʳ janvier 2025. Cette indemnisation s’avère souvent plus élevée pour les entrepreneuses. Pourtant, pour beaucoup de femmes, créer son entreprise signifie dire au revoir à la possibilité de ce congé maternité. Forte de son expérience et convaincue que la grossesse n’est pas un obstacle, Solène Pignet a imaginé Grossesses d’Entrepreneuses. Avec son entreprise, Solène s’adresse aux femmes enceintes ou ayant pour projet de l’être. Elle les encourage ainsi et les accompagne dans leur projet de création d’entreprise.

Grossesses d’Entrepreneuses propose ainsi des ressources adaptées, comme des formations spécialisées ou une plateforme d’inspiration et d’échanges. Solène a également développé un podcast. Elle y prend le temps de revenir sur les vécus et les retours d’expériences de ces femmes entrepreneuses durant leur grossesse.

Enfin, pour assurer cet accompagnement de qualité, les futures mamans peuvent compter sur une équipe d’expertes reconnues. Pour Solène, Grossesses d’Entrepreneuses permet aux femmes de vivre pleinement leur entrée dans la maternité sans craindre pour leur sécurité financière.

Selon une étude de l’Autre Cercle, Association engagée dans la promotion des droits LGBT+ en milieu professionnel, la visibilité des personnes LGBT+ en entreprise a augmenté. En effet, 60% des personnes sondées en 2024 par l’association disaient être visibles auprès de leurs collègues.

Mais derrière cette bonne nouvelle apparente, se pose les questions de diversité et d’inclusion des personnes LGBT+, car elles sont encore quatre sur dix à rester invisibles au travail. Par ailleurs, toute personne LGBT+ a déjà connu ce dilemme du coming-out au boulot : faut-il le dire ou pas ? Le cacher ou pas ? Ce n’est malheureusement qu’une partie des difficultés rencontrées par les LGBT+ dans le monde de l’entreprise.

Pour tenter de faire bouger les lignes et de rendre le monde du travail plus inclusif, Marie-Clémence Bordet Nicaise et Marie Durand ont lancé leur entreprise Coming Up.

Pour aller plus loin > « Le Petit Guide LGBTQIA+ » : tout savoir sur les fondements de la communauté

Frédéric Malaczynski a 46 ans. Ces derniers mois, il s’est donné un objectif : ouvrir son entreprise d’impression sur tissu, métal, cuir et autres mugs, baptisée Lulu Floc, à Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Une belle revanche sur la vie pour celui qui est SDF depuis son adolescence.

Mais il y a une dizaine d’années, ce dernier a eu une révélation, « la foi ». Une foi qui lui a permis de se détacher de ses addictions et de se projeter vers l’avenir. Pour sortir définitivement de la rue, il souhaite donc lancer son entreprise. Plus tard, il aimerait ouvrir une ferme pour proposer un lieu de repos pour les personnes sans domicile fixe. Il nous partage son parcours de SDF à entrepreneur.