Gala Dali. Si ce prénom ne vous dit rien, ce nom, quant à lui, ne laisse personne indifférent. En effet, Gala, après avoir été la compagne et la muse du poète français Paul Éluard, est devenue l’autre moitié, pour ne pas dire l’entièreté, du peintre catalan. Plus qu’une simple muse, Gala incarne à la fois la femme, la mère et l’impresario de Salvador Dali.
La biographie de cette femme à la fois énigmatique, froide et ambivalente est pleine d’anecdotes sur la Seconde Guerre mondiale, l’histoire du surréalisme et ses partisans, le tout ponctué par une correspondance riche entre Gala et Paul Éluard.
De ce fait, inspirante, Gala l’a toujours été. Aujourd’hui, elle l’est pour Adèle, attachée culturelle pour le Québec en Espagne. C’est cette trajectoire hors du commun, loin des conventions et des attentes que l’on a des femmes (comme la maternité par exemple) qui a inspiré Adèle. Gala était à la fois forte, rebelle, froide et elle a eu l’audace de ne jamais se préoccuper de la fille qu’elle a eue avec Paul Éluard. Finalement, Gala fait déculpabiliser et n’est-ce pas là la plus grande des inspirations ?
“L’univers quotidien la rebute. Et toutes les petites corvées qui échoient d’ordinaire à une maîtresse de maison lui donnent la migraine. Quand elle est chez elle, ce qu’elle aime, c’est rêver, lire, changer les meubles de place, essayer des robes, le transformer avec des dentelles, des rubans ou à grands coups de ciseau, faire la sieste et faire l’amour.”
“Gala, la muse redoutable’, de dominique bona
Bouquiniste de Paris : rencontre avec Gilles de la boîte 48
À Paris, il existe plus de 200 bouquinistes. Tous sont indissociables de la ville lumière (comme la baguette et la tour Eiffel d’ailleurs…).
Ainsi, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, ces petites librairies à ciel ouvert ne plient jamais bagage. Gilles est situé à la boite 48, à deux pas de la Samaritaine, dans le 1er arrondissement de Paris. Ici, pas d’affiches ni de goodies. Gilles ne collectionne que les livres.
D’ailleurs, ces livres, il les a tous choisis un à un. Si la plupart des titres sont en français, sa clientèle, elle, vient du monde entier. Inspiré et inspirant, Gilles sait mieux que personne parler de “L’Île au trésor” de Stevenson, c’est ce livre qui lui donne le goût de la lecture.
Aujourd’hui, Gilles ne compte pas le nombre de compagnons de route qu’il a eus et confie le regard rieur : « J’ai l’habitude de dire que le livre c’est le meilleur des amis parce que vous pouvez le laisser tomber, il ne vous en voudra pas ».
Le livre inspirant d’Adèle : « Gala, la muse redoutable », de Dominique Bona.
Le bouquiniste : Gilles de la boite 48, en face de la Samaritaine, 1er arrondissement de Paris.
