La désaturation, c’est avant tout un processus de libération. En effet, comme l’explique Philippe Aïm, “désaturer, c’est prendre conscience de ce qui nous envahit, que ce soit au niveau matériel, mental ou émotionnel, et faire le choix de s’en libérer.”
Selon lui, cette démarche permet de se débarrasser de ce qui ne sert plus, pour faire place à ce qui nourrit réellement. Cela va bien au-delà du simple minimalisme matériel. Il s’agit en effet d’un véritable changement de perspective, visant à alléger tout ce qui pèse dans sa vie, à commencer par son esprit.
La surcharge mentale : un fardeau invisible
Multitâches, sollicitations incessantes et informations constantes créent un environnement propice à l’angoisse et à la fatigue. “Les gens ne réalisent pas toujours à quel point cette accumulation d’informations et d’objectifs peut être épuisante, jusqu’à altérer leur bien-être”, précise Alicia Sandon.
Dans leur livre, “Je désature”, publié aux éditions Marabout, tous deux partagent des clés pour alléger cette charge mentale : réduire les distractions, organiser ses priorités et se libérer du sentiment de devoir tout accomplir en même temps. La désaturation mentale n’est donc pas seulement un exercice de simplification, c’est également un moyen de se réapproprier son temps et son énergie.