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Isabelle Drianno a passé un tiers de sa vie aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, elle vit à l’étranger, 17 ans après avoir quitté la France. Prague et l’Europe ont donc succédé à l’Amérique Latine et l’Asie, mais sans que jamais s’installe la routine. Car si Isabelle et son mari ont multiplié les voyages, ils ne sont jamais restés quelque part plus de quelques années.

Une vie de nomade pour cette femme de cinquante ans, balisée de multiples aventures professionnelles, rémunérées pour certaines, bénévoles pour d’autres. Dix vies dans une seule, dix métiers tous appris sur le tard. De l’Argentine à la République Tchèque, en passant par le Brésil et la Thailande, du conseil en image au coaching en passant par la couture et la fabrication de vêtements pour enfants, c'est la route heureuse et pleine de lumière d’Isabelle Drianno. Dont le premier terme, premier succès est déjà là : avoir réalisé un rêve né presque en même temps qu’elle.

Sa page LinkedIn est un modèle de sobriété. En dessous d’une photo de bateau naviguant au milieu de montagnes enneigées se trouve juste une phrase : « Entrepreneur enthousiasme. Mon leitmotiv s’appelle ” adelante ” »

« Adelante … En avant » est finalement ce qu’il existe de plus important dans cette page. Car ces deux mots résument à eux seuls ce qu’a été, est, et sera la vie de Serge Ouaché. Parti de Toulouse en 2007, cet organisateur de randonnées (adepte du trekking mais surtout de l’aventure en général) se voit offrir la possibilité d’embarquer sur un bateau pour traverser l’Atlantique. Jusqu’au bout, jusqu’au sud de l’Argentine.

Serge y vit toujours aujourd’hui. Mais l’enfant qu’il était n’a pas changé. Sa vie sera toujours consacrée à poursuivre des rêves de découvertes, de visites, d’évasions. Et au bout du compte : d’émotions.

Aujourd’hui, il le dit, la Terre de Feu ne lui offre plus ces émotions dont il a besoin. Il va donc aller les chercher ailleurs. Son témoignage est plus celui d’un amoureux du « loin », que la chronique d’une vie au bout du monde.

Un peu d’imagination, beaucoup de courage et de détermination. Ces trois qualités sont les piliers de la décision prise il y a quelques mois par Pierre-François Yves. Quitter Paris pour aller vivre à Montréal.

Mais son objectif est également de quitter un emploi de salarié permanent pour aller tenter une nouvelle aventure professionnelle, dont la première pierre n’est pas encore posée et dont il ignore tout pour l’instant. Mais cette envie a une histoire. En 2013, Pierre-Yves passe six mois au Québec pour ses études et, en quittant ce lieu, il se fait la promesse d’y revenir.

Tout au long des entretiens que nous avons eus avec lui, Pierre-Yves fait preuve d’un enthousiasme et d’un optimisme qui, à n’en pas douter, vont beaucoup l’aider dans la période à venir.

Pour également élargir un cercle d’amis déjà existant, mais aussi et surtout pour convaincre que ses expériences françaises dans le journalisme et la communication peuvent facilement se prolonger de l’autre côté de l’Atlantique, fût-ce dans un environnement assez différent culturellement.

Franck Franchin, qui passe la semaine avec nous, est un homme à l’intérieur duquel soufflent des vents contraires. Il y a au départ le jeune homme brillant, ingénieur issu de Supelec et qui, rapidement, va faire de la cybersécurité son quotidien professionnel. Pas n’importe où, au sein d’une des plus grandes entreprises françaises, Orange. Et puis il y a en lui un autre homme, qui mettra plus de temps à se révéler, et qui lui aspire à plus de tranquillité, de fraternité. Cette tranquillité, cette fraternité, Franck va les chercher en Suisse, à Lausanne d’abord, à Genève ensuite. Et au bord du lac Franck change. Il éprouve le besoin pressant de faire connaitre à d’autres des expériences que lui-même a vécues. Dans le domaine de l’entrepreneuriat, mais aussi dans le domaine de la vie quotidienne. Dans ce pays dont il peut dire, quatorze ans après s’y être installé, qu’il l’a profondément changé. Professionnellement et humainement. Un aveu rare, voire surprenant, dans la bouche d’un homme bercé par la technologie depuis son plus jeune âge.

Quand son oncle Lucien, acteur et producteur de cinéma, passe sa première étoile de ski, devant ses propres caméras et sous le regard de plus d’un million et demi de spectateurs, Ingrid n’est pas encore entrepreneuse. Elle est – un peu – journaliste, et se contente d’espérer un jour faire ce métier à la télévision ; elle est – beaucoup – actrice et peut envisager de faire une vraie carrière dans le cinéma.

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Elle est aussi mannequin, mais n’adore pas cela. En fait, cette jeune Parisienne a très vite écrit ce que serait son univers : vivre dans la lumière. La lumière américaine, la seule vraie lumière.

Depuis 2012, Ingrid Jean-Baptiste est l’âme du Chelsea Film Festival qu’elle a elle-même créé et qu’elle ne cesse de faire grandir. Entrepreneuse donc, mais artiste aussi puisqu’elle figure au casting d’une série diffusée sur les écrans américains.

En cohérence parfaite avec une feuille de route imaginée alors qu’elle n’était qu’une jeune fille. Ingrid est heureuse aujourd’hui. Et vivre aux États-Unis constitue à l’évidence une partie importante de son bonheur.

Cette petite Française de la région parisienne avait dans la tête un rêve assez banal : apprendre la danse contemporaine. Mais elle avait aussi, en revanche, des envies différentes.

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Elle voulait s’imprégner d’autres modes de vie, d’autres cultures. Et très jeune, Eline Peres a acquis la conviction que le corps n’était qu’un outil de transmission de l’esprit. Depuis six ans, sa vie est tiraillée entre le besoin – très concret – de gagner sa vie, et celui – beaucoup plus abstrait – de faire partager aux autres ses découvertes en matière de spiritualité.

Et cela la conduit à un quotidien pour le moins disparate, dans lequel s’entrechoquent des heures d’enseignement du yoga, de poses pour différentes artistes… Ou encore de moments passés à faire des ménages.

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Il y a en fait deux manières de dépeindre Eline. Elle est une jeune femme volontaire et courageuse qui possède déjà de très fortes convictions sur l’importance de l’esprit. Mais elle est aussi une simple jeune femme de 24 ans, qui ne sait pas de quoi sa vie sera faite et qui, par conséquent, se fabrique un éventail de possibles. Les deux sont Eline Peres.

L’histoire de Camille Alcaraz est révélatrice d’une personnalité hors du commun. Aucune de ses émotions, aucun des choix qu’elle a faits depuis ses 13 ans n’est banal.

Le premier choix, c’est ce coup de foudre pour une langue, l’allemand, découverte à l’école et qui, enseignée par une prof exceptionnelle, réussira à cacher à la jeune fille l’extrême difficulté de son apprentissage.

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Le deuxième choix, moins illogique puisque découlant directement du premier, est celui d’aller découvrir ce pays rempli de gens qui parlent cette langue fascinante.

Le troisième, enfin, est peut-être le plus étonnant. Camille choisit de s’installer à Francfort, qui, sur le papier, n’est pas la ville la plus sexy d’Allemagne pour une jeune Française. Mais Camille est curieuse, aime le paradoxe et tombe sous le charme de cette ville plurielle, dans laquelle le plus ancien côtoie le plus récent. Cette ville qui séduit autant l’amateur d’histoire que le jeune financier ambitieux. Et cette drôle de ville, Camille aujourd’hui la montre, l’explique. Pour vivre. Mais surtout pour faire partager sa passion.

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De la biologie, Candice Desmet n’a connu que la théorie, celle qu’on apprend dans les universités. Car un coup de foudre a traversé sa vie en plein cœur de ses études : la comédie.

C’est la comédie – et l’envie de la jouer – qui lui fait donc quitter sa ville natale, Dunkerque, pour traverser la Manche et aller poser ses valises à Londres. Un saut de puce néanmoins lourd de conséquences sur la vie, personnelle et professionnelle de Candice, victime alors d’un autre coup de foudre. L’élue s’appelle cette fois-ci Londres.

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Ici, elle est, ici, elle restera. Et ici, elle grandira. En faisant l’actrice d’abord : les Anglais raffolent de l’accent français, surtout dans la bouche de jeunes et jolies filles. Mais la jeune femme va rapidement éprouver le besoin de faire partager les émotions que le théâtre lui procure. Elle crée sa propre compagnie, en éliminant un à un les obstacles administratifs dont elle ignorait tout, quelques mois plus tôt.

Et ni le Brexit, ni le Covid ne parviendront à véritablement, et durablement, instiller le doute dans la tête de cette jeune femme de 33 ans.

Marine Vincent est une jeune femme joyeuse, alerte, souriante. Et ces qualités lui ont permis en 15 ans de présence à Londres de devenir un des piliers de la communauté française.

Partie de rien, toute seule, elle est aujourd’hui à la tête de deux pharmacies. Un cheminement logique mais qui se nourrit d’une petite part de hasard. Car avant de devenir – un peu à son corps défendant – entrepreneuse, Marine avait commencé sa carrière à Londres par un job de pharmacienne-salariée dans un centre médical.

La suite de son histoire témoigne à la fois de son enthousiasme, de son courage et de sa volonté. Car Marine aurait pu mourir à Londres, un soir de 2017, sous les coups de poignard d’un terroriste. Son retour à la vie – physique – s’est accompagné d’une incroyable embellie professionnelle, contre les vents hostiles du Brexit et du Covid.

Marine Vincent porte encore des séquelles de la blessure, mais elle a d’ores et déjà réussi une grande partie de cette mission qu’elle s’était fixée. S’en sortir… Sur tous les plans.

makemefeel.co.uk

thefrenchpharmacy.co

Eloïse Boulerne a dépassé la quarantaine il y a peu et compte déjà à son actif dix-sept années passées hors de France, toutes dans le nord de l’Europe : dix ans en Finlande, où elle était arrivée à l’âge de 25 ans, et sept à Hambourg, en Allemagne. Un pays qu’elle a découvert récemment, un pays qui l’a happée, au point de faire d’elle une addict.

Sa vie, elle l’a maintenant décidé, se partagera entre la France et l’Allemagne. Mais avant la mer du Nord, il y a eu la Finlande, rejointe pour raisons personnelles, et dans lequel elle a néanmoins débuté sa carrière professionnelle. Le récit que nous fait Eloïse de ces années passées dans le grand Nord contraste souvent avec l’idée qu’on peut se faire de ce pays.

La Finlande, pays de forêt et de lac, est aussi, et probablement avant tout, un pays tourné vers l’avenir. Un pays dans lequel le taux de chômage ne cesse de se réduire depuis quelques années. Un pays aussi qui ouvre la porte aux travailleurs étrangers. Dans cet entretien, Eloïse, c’est un signe, évoque plus les endroits de sa vie que les activités qu’elle y a menées. Ce qui ne l’empêche néanmoins pas de marier sa sensibilité et sa culture dans la création de tapis hauts de gamme d’inspiration finlandaise.

www.atelier-kaisla.com

Eloïse Boulerne a dépassé la quarantaine il y a peu et compte déjà à son actif dix-sept années passées hors de France, toutes dans le nord de l’Europe : dix ans en Finlande, où elle était arrivée à l’âge de 25 ans, et sept à Hambourg, en Allemagne. Un pays qu’elle a découvert récemment, un pays qui l’a happée, au point de faire d’elle une addict.

Sa vie, elle l’a maintenant décidé, se partagera entre la France et l’Allemagne. Mais avant la mer du Nord, il y a eu la Finlande, rejointe pour raisons personnelles, et dans lequel elle a néanmoins débuté sa carrière professionnelle. Le récit que nous fait Eloïse de ces années passées dans le grand Nord contraste souvent avec l’idée qu’on peut se faire de ce pays.

La Finlande, pays de forêt et de lac, est aussi, et probablement avant tout, un pays tourné vers l’avenir. Un pays dans lequel le taux de chômage ne cesse de se réduire depuis quelques années. Un pays aussi qui ouvre la porte aux travailleurs étrangers. Dans cet entretien, Eloïse, c’est un signe, évoque plus les endroits de sa vie que les activités qu’elle y a menées. Ce qui ne l’empêche néanmoins pas de marier sa sensibilité et sa culture dans la création de tapis hauts de gamme d’inspiration finlandaise.

www.atelier-kaisla.com

Jérémy Leroy a quitté Paris pour Londres à l’âge de 25 ans, au terme de ses études. Il voulait découvrir une grande capitale européenne, proche de Paris. Apparemment il n’a pas fini de la découvrir. Jérémy vit à Londres depuis 2009. Son histoire est celle d’un jeune homme qui, s’il n’avait pas d’idée véritablement préconçue sur le métier qu’il voulait faire, était très attiré par le tourisme. Ce qui, de fil en aiguille, l’a conduit à développer une activité très axée sur la volonté de faire découvrir ce que lui-même avait découvert peu avant. Et comme de nombreux hommes de sa génération, il a choisi de s’exprimer sur le web, au travers de plusieurs sites internet qu’il imagine, construit et fait vivre. francaisalondres.com existe depuis plusieurs années et se positionne comme un site de service pour les jeunes français qui arrivent, ou vivent à Londres http:www.abstract27.co.uk. Lui est un site de web design. Tout l’éclectisme de Jérémy transpire de ces deux « enseignes ».

Hélène n’a jamais oublié la France, ni sur le plan affectif, ni sur le plan professionnel. Et depuis dix ans, dans le cadre de son métier d’avocat, elle met cet amour de la France au service des français. En débroussaillant le terrain pour leur permettre de créer leur entreprise sur le sol anglais. Elle est la béquille indispensable à tout français – ou francophone – souhaitant créer un business au Royaume Uni. Mais sa position lui a aussi permis d’étudier, de plus près, les effets qu’a eus le Brexit sur la création d’entreprises dans ce pays. Les entraves dans la libre circulation des personnes, ajoutées à celles consécutives au Covid, en dessinant un nouveau périmètre pour l’expatriation, ont amené Hélène et ses confrères à faire preuve de plus d’imagination, plus d’abnégation aussi. Des qualités qui, indéniablement lui serviront le moment venu, quand il s’agira de faire redémarrer une machine passablement enrayée.

berard-lovell-solicitors.co.uk

 

Des métiers Sophie Pechoux en a déjà exercé plusieurs, en France, et au Royaume-Uni où elle vit depuis plus de dix ans. Et elle a avant tout appris de son expérience personnelle que toute personne qui quittait son pays, avait pour premier objectif de se recréer un environnement à l’étranger, en entrant en contact avec ses compatriotes. Ce précepte est à l’origine du métier qu’elle exerce aujourd’hui. Sophie est ambassadeur pour le Royaume-Uni de la société Santexpat (santexpat.fr). Son job consiste à conseiller les francophones en matière de prise en charge financière de la santé. Elle a dû tout apprendre, dans les livres, mais aussi en observant en permanence la manière dont fonctionnait le système de santé anglais. Différemment, à l’image de ce qu’est l’Angleterre. Un pays qu’elle aime, un pays dans lequel elle aime vivre. Un pays dans lequel il existe : « plus d’ouverture d’esprit et de convivialité qu’ailleurs ».

Des métiers Sophie Pechoux en a déjà exercé plusieurs, en France, et au Royaume-Uni où elle vit depuis plus de dix ans. Et elle a avant tout appris de son expérience personnelle que toute personne qui quittait son pays, avait pour premier objectif de se recréer un environnement à l’étranger, en entrant en contact avec ses compatriotes. Ce précepte est à l’origine du métier qu’elle exerce aujourd’hui. Sophie est ambassadeur pour le Royaume-Uni de la société Santexpat (santexpat.fr). Son job consiste à conseiller les francophones en matière de prise en charge financière de la santé. Elle a dû tout apprendre, dans les livres, mais aussi en observant en permanence la manière dont fonctionnait le système de santé anglais. Différemment, à l’image de ce qu’est l’Angleterre. Un pays qu’elle aime, un pays dans lequel elle aime vivre. Un pays dans lequel il existe : « plus d’ouverture d’esprit et de convivialité qu’ailleurs ».

Des métiers Sophie Pechoux en a déjà exercé plusieurs, en France, et au Royaume-Uni où elle vit depuis plus de dix ans. Et elle a avant tout appris de son expérience personnelle que toute personne qui quittait son pays, avait pour premier objectif de se recréer un environnement à l’étranger, en entrant en contact avec ses compatriotes. Ce précepte est à l’origine du métier qu’elle exerce aujourd’hui. Sophie est ambassadeur pour le Royaume-Uni de la société Santexpat (santexpat.fr). Son job consiste à conseiller les francophones en matière de prise en charge financière de la santé. Elle a dû tout apprendre, dans les livres, mais aussi en observant en permanence la manière dont fonctionnait le système de santé anglais. Différemment, à l’image de ce qu’est l’Angleterre. Un pays qu’elle aime, un pays dans lequel elle aime vivre. Un pays dans lequel il existe : « plus d’ouverture d’esprit et de convivialité qu’ailleurs ».

Quelques jours après la tenue à Paris de la 9ème édition du Forum Expat, créé par la revue Courrier International, suite de notre visite guidée dans un univers, celui de l’expatriation, qui a enregistré une croissance globale de 35 % ces 10 dernières années. Les derniers chiffres publiés par le ministère de l’économie, des finances et de la relance révèlent que deux millions de français vivraient actuellement à l’étranger. Parmi eux, 10% – 200.000 personnes environ – auraient choisi de poser leurs valises aux Etats-Unis. C’est donc aux Etats-Unis que nous allons rencontrer le deuxième invité de cette nouvelle série de podcasts. Marjorie Hamelin a passé plus de la moitié de sa vie dans la baie de San Francisco où elle vit toujours aujourd’hui. Elle nous livre son témoignage. Plus que d’un témoignage, il s’agit en fait pour elle d’une véritable autopsie du monde qui l’entoure, de cette communauté qui gonfle jour après jour. Mais autour d’elle, tous ne peuvent revendiquer le statut qui est le sien : Expat un jour, expat toujours.

Quelques jours après la tenue à Paris de la 9ème édition du Forum Expat, créé par la revue Courrier International, suite de notre visite guidée dans un univers, celui de l’expatriation, qui a enregistré une croissance globale de 35 % ces 10 dernières années. Les derniers chiffres publiés par le ministère de l’économie, des finances et de la relance révèlent que deux millions de français vivraient actuellement à l’étranger. Parmi eux, 10% – 200.000 personnes environ – auraient choisi de poser leurs valises aux Etats-Unis. C’est donc aux Etats-Unis que nous allons rencontrer le deuxième invité de cette nouvelle série de podcasts. Marjorie Hamelin a passé plus de la moitié de sa vie dans la baie de San Francisco où elle vit toujours aujourd’hui. Elle nous livre son témoignage. Plus que d’un témoignage, il s’agit en fait pour elle d’une véritable autopsie du monde qui l’entoure, de cette communauté qui gonfle jour après jour. Mais autour d’elle, tous ne peuvent revendiquer le statut qui est le sien : Expat un jour, expat toujours.

Quelques jours après la tenue à Paris de la 9ème édition du Forum Expat, créé par la revue Courrier International, suite de notre visite guidée dans un univers, celui de l’expatriation, qui a enregistré une croissance globale de 35 % ces 10 dernières années. Les derniers chiffres publiés par le ministère de l’économie, des finances et de la relance révèlent que deux millions de français vivraient actuellement à l’étranger. Parmi eux, 10% – 200.000 personnes environ – auraient choisi de poser leurs valises aux Etats-Unis. C’est donc aux Etats-Unis que nous allons rencontrer le deuxième invité de cette nouvelle série de podcasts. Marjorie Hamelin a passé plus de la moitié de sa vie dans la baie de San Francisco où elle vit toujours aujourd’hui. Elle nous livre son témoignage. Plus que d’un témoignage, il s’agit en fait pour elle d’une véritable autopsie du monde qui l’entoure, de cette communauté qui gonfle jour après jour. Mais autour d’elle, tous ne peuvent revendiquer le statut qui est le sien : Expat un jour, expat toujours.

Coach… personnel… Certifié… Alexia Cornu notre française du bout du monde de la semaine est bien dans sa tête, bien dans son corps. Et elle veut aider les autres à être comme elle. L’histoire de Alexia, c’est avant tout l’histoire d’une enfant, sportive, mais aussi fascinée par le lointain, l’étranger. Et aujourd’hui, Alexia a réussi à marier ses deux passions. Pendant huit ans à San Francisco, et depuis quelques jours à Lisbonne, elle dispense ses conseils pour une vie meilleure, plus saine, et par conséquent plus heureuse. Son outil de travail a changé avec le Covid. Dans son quotidien, le « distanciel » s’est presque totalement substitué au « présentiel ». Mais le contact avec l’autre, s’il est moins tactile, est tout aussi enrichissant. Ses exils et les observations qu’elle en a tirés l’ont enrichie, notamment en matière de connaissances des autres, des autres populations aussi.