“On avait une bonne vie“, dit Alex lorsqu’il évoque son passé en France. Alors, pourquoi partir ? Lui chef d’entreprise, elle éditrice, ils auraient tout aussi bien pu s’offrir des vacances. Mais ils avaient envie de voir ailleurs, d’évoluer dans une autre culture, envie d’une expérience immersive. Alex a donc vendu son affaire, sa compagne a quitté son travail, et ils sont partis avec un visa touristique qui interdisait de travailler pour lui, et un visa vacances travail pour elle.
Et les voila débarquant à Vancouver, au Canada anglophone, une langue dont Alex ne possède que des rudiments. Il faudra un temps d’adaptation pour comprendre le mode d’emploi de ce pays cousin. Ouvrir un compte bancaire, se loger, trouver du travail et faire son chemin. Alex et sa compagne sont partis sans autre objectif que de vivre différemment. S’il avait fallu rentrer pour quelque raison que ce soit, ils n’auraient pas vécu cela comme un échec. C’est peut-être cette liberté qui les a aidés à trouver leur voie.
L’expérience avant les diplômes
Alex se trouve en parfaite adéquation avec le “Canadian Way of Life“. Non seulement dans le quotidien, avec des concitoyens qui sont accueillants et ouverts, mais aussi dans le monde professionnel plus basé sur l’expérience et le potentiel que sur des diplômes qui ne disent pas qui vous êtes.
C’est le Covid qui permet à Alex de se tourner tranquillement vers un autre métier en lui donnant le temps de réfléchir à ce qu’il aimerait faire. Il s’essaye au design avec des tutos trouvés sur le Web, puis se lance. Le système lui permet de bénéficier d’une formation qu’il effectue tout en continuant à travailler. Son réseau et l’état d’esprit ouvert du pays font le reste.
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