Tourisme : La Rêverie nous en met plein les yeux, en toute simplicité

L’écodomaine La Rêverie en Bourgogne propose des hébergements insolites, répartis en zones thématiques – inuits, amérindiens, premiers explorateurs – ainsi qu’un mini camping familial. Pour voyager sans quitter la France.

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La Rêverie : des zones thématiques oniriques

La Rêverie : des zones thématiques oniriques

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La Rêverie : amener toujours plus loin dans le rêve

La Rêverie : amener toujours plus loin dans le rêve

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La Rêverie : dans le plus pur respect de la nature

La Rêverie : dans le plus pur respect de la nature

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“On a l’impression d’être complètement déconnectés, hors du temps.” Voilà le genre de commentaires que peuvent laisser les Rêveurs, comme on appelle ici les clients, qui ont découvert l’écodomaine La Rêverie. “On oublie tout et on revient à la simplicité. C’est vraiment un moment de retour à soi qui permet de se ressourcer”, ajoute Grégory Giroud, co-gérant de ce site immergé en pleine nature, lequel bénéficie de plus de 2 hectares d’eau et de forêt au cœur du bocage bourguignon.

L’écodomaine est réparti en deux parties, l’une accueillant un camping familial, sans installations, pour poser sa tente à l’ancienne. L’autre est parsemée d’hébergements insolites, lesquels se répartissent en zones thématiques. D’abord, l’esprit amérindien, les premières nations, avec deux tipis. Ensuite, on pourra partir en Terra incognita, avec l’espace des premiers explorateurs et ses logements : l’Orangerie perdue qui se situe sur une île au milieu de l’étang, unique en France, la Kon-tiki, une cabane flottante avec bain nordique privatif et la tente Safari lodge, Yoruba l’ethnique.

Grégory Giroud et Yoann Guincetre, propriétaires de l’écodomaine La Rêverie

Ainsi que deux nouvelles expériences lodge, dont une sur la thématique des pays nordiques, plus particulièrement inuit avec sa construction bois et ses peaux de bêtes – et une roulotte western. Enfin, nouveauté cette année : la Fée Airie lodge, la cabane de contes de fées. 

“On voulait vraiment se différencier de ce qui existe aujourd’hui dans l’hébergement insolite”, explique Grégory Giroud. La plus-value que représente la thématisation des espaces et des lieux apporte beaucoup, mais également l’ambiance sonore et visuelle.

En effet, dans chaque zone, des sons très légers, qui passent après la nature, sans couvrir le chant des oiseaux, nous plongent totalement dans les différents univers dans lesquels nous passons la nuit. On peut, par exemple, entendre des chants amérindiens dans l’espace des tipis. En plus, on retrouvera aussi la thématique du bien-être avec la Nordik expérience autour de trois temps, le chaud, le froid et le repos, un rituel scandinave, qui comprend un bain nordique extérieur, un sauna vitré, une zone de détente et une pluie de forêt. 

Et bien sûr, l’incontournable parcours onirique immersif, Naturalis Aurora, sur les pas d’Ernest, l’explorateur, au travers de 7 expéditions, tous les vendredis et samedis soir dès fin mai, et tous les soirs en pleine saison. Un parcours qui nous permettra ainsi de parcourir un chemin agrémenté de jeux de lumières, de sons et vidéo projections, en bord d’étang. 

Des allures de parc d’attraction qui ne doivent rien au hasard. En effet, Grégory Giroud connaît bien son sujet. Dans le domaine depuis presque 20 ans, c’est un ancien de Disney ! “Le but était de concilier ce que je faisais avant auprès de grands groupes, accueillir des personnes et faire vivre une expérience aux Rêveurs, et à la fois montrer que l’on peut vivre déconnecté, se rapprocher de la nature, vivre des choses simples et cela, pas très loin de chez soi.” La plupart des Rêveurs viennent ainsi d’un rayon de 150/200km autour de l’écodomaine.

“On est très nature. On préférait se retrouver au vert, faire revivre nos campagnes aussi. C’est très important aujourd’hui de faire sortir les gens des villes et leur montrer qu’il y a plein de choses à découvrir dans les territoires.” D’autant plus que le secteur a d’innombrables choses à offrir. Loin d’être isolé, il est un véritable point d’ancrage pour pouvoir ensuite rayonner très facilement dans la région.

Travailler le lien local et les produits naturels

Un écodomaine totalement naturel construit par des artisans locaux et en matériaux nobles, bois ou toile, sans béton. “Si on vient à démonter un jour, la nature pourra reprendre ses droits immédiatement”, s’enorgueillit Grégory Giroud. Les produits sont locaux, en circuit court. “Le point d’entrée, c’était vraiment de faire travailler le local et d’être ancré sur le territoire.” Autre point positif : le site, immergé en plein cœur du bocage avec 5 500 m² d’étendue d’eau. “On est entourés par les arbres, ce qui permet d’avoir relativement frais le soir en été, de pouvoir récupérer et dormir dans de bonnes conditions.” 

Un site aussi, soyez avertis, qui ne bénéficie ni d’eau ni d’électricité. En tout cas, en ce qui concerne les hébergements. Il y a, on vous rassure, toujours une bonbonne d’eau à disposition dans les logements, et une salle de bains tout équipée à proximité, ainsi que de petites bornes, pour avoir un peu de lumière et recharger ses appareils nomades. Mais pas de Wifi. Le ton est donné. On est ici pour s’immerger dans la nature et se déconnecter. Et puis, le soir, la cérémonie du feu et le parcours immersif ne manqueront pas d’illuminer les lieux.

Un moment particulièrement apprécié par les enfants, qui se prennent au jeu, jouent aux Amérindiens, se retrouvent autour du feu pour faire griller des chamallows ou des popcorns. Ils retrouveront aussi des jeux en bois, des grandes quilles, un Molky. “On essaie vraiment de les déconnecter des appareils nomades pour qu’ils profitent de la nature.” Et ça marche !

Un lieu qui stimule la créativité

Ce qui motive Grégory Giroud, et son acolyte et conjoint, Yoann Guincetre, c’est justement de toujours s’adapter, trouver des idées, stimuler leur créativité. “Le fait de pas avoir d’eau ni d’électricité sur site, ce sont des challenges qu’il faut relever et il faut trouver des solutions et montrer qu’on peut très bien passer une nuit en pleine nature, déconnecter, avec la technologie et les moyens qu’on a aujourd’hui, tout en respectant la nature.” Les rencontres aussi, les échanges avec des personnes d’horizons différents, nourrissent les projets des propriétaires. “On essaye de trouver en permanence de nouvelles choses à proposer, d’améliorer le concept et pouvoir amener les gens toujours un peu plus loin dans le rêve.” 

Ce contenu audio a été diffusé le 09 juin 2023 sur AirZen Radio. Maintenant disponible en podcast sur airzen.fr, notre application et toutes les plateformes de streaming.

Par Florence Jaillet

Journaliste

Agence de communication Perpignan