C’est en 2018 que Guillaume Blot a commencé à pousser les portes des restos routiers. Steak frites, coupe mulet, cafés, crudités et ongles manucurés, son œil est le témoin d’un milieu qui nourrit stéréotypes et fantasmes. Dans son ouvrage “Restos Routiers” (éditions Gallimard – Hoëbeke), le photographe partage les plus beaux clichés capturés avec son appareil.

Un livre, témoin de lieux de vie et de passage en voie de disparition. Dans les années 1970, on en comptait près de 4 500. À ce jour, on compte six fois moins de restos routiers en France. « Ils sont vitaux pour les conductrices et conducteurs pour se reposer, prendre une douche, manger un repas correct à un prix raisonnable ou sortir de leur solitude », explique Guillaume Blot.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’y a pas que des hommes sur ces photographies qui font voir un monde encore très coloré, poussant à la curiosité et à l’intime. L’occasion également d’apprendre que certains restaurants ont aménagé des parkings, des douches ou des espaces pour garantir la sérénité des femmes qui s’y arrêtent.
Ce troisième ouvrage, pour lequel le photographe a poussé les portes des restos routiers, est disponible aux éditions Gallimard.