C’est dans une résidence pavillonnaire des Hauts-de-Seine que nous avons rendez-vous. En bordure de route, un chemin se forme en direction de la forêt. Louis-Do est là, sécateur à la main. Il entretient la zone nouvellement transformée en chantier à ciel ouvert. À quelques mètres de la route, une construction en briques permet d’accéder à une cuve d’eau claire. Louis-Dominique est le président de l’association des Riverains de Chaville et Vélizy-Bas. « Personne ne savait qu’il y avait cette source ! Ici, il y avait de la végétation partout », s’exclame-t-il.
Cette découverte est partie d’un témoignage. Certains riverains se souvenaient en effet d’une source, qui alimentait le quartier pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, ni la municipalité, ni l’Office national des forêts n’en avait connaissance.
Les riverains mènent ici, depuis cinq ans, un minutieux travail de reconstruction. « Si j’aide bénévolement à créer du lien et préserver le patrimoine et l’environnement, c’est pour les générations à venir. Leur montrer qu’il ne restera pas que des tas d’ordures, des poubelles et de la pollution », poursuit Louis-Do.
Un chantier participatif qui gagne à être vu et donnera peut-être envie aux curieux de s’investir, à leur tour, pour préserver le patrimoine local. L’association est d’ailleurs à la recherche d’experts ou de passionnés qui pourraient leur en dire un peu plus sur l’histoire et le fonctionnement de cette source du XIXe siècle.
