17 000 kilomètres à vélo sur la route de Marco Polo pour les coraux

Charles Steinmyller s’est lancé un défi : parcourir la route de la soie, de Cherbourg à la Chine, à vélo. Une aventure de cinq mois pour récolter 17000 euros pour la protection des récifs coralliens.

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17000 km à vélo pour la préservation des coraux

17000 km à vélo pour la préservation des coraux

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Pourquoi partir à vélo

Pourquoi partir à vélo

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17000 km à vélo, ça se prépare

17000 km à vélo, ça se prépare

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Charles Steinmyller, jeune homme de 29 ans, s’est frotté très tôt à l’aventure. Fils d’un marin, il a grandi à Tahiti et c’est une carte du monde qui trônait sur le mur de son salon, répertoriant ainsi les voyages de son père.

Adulte, il s’engage à son tour dans la Marine et part un an sur une frégate. Canal de Suez, océan Indien, Djibouti, Kenya, etc. Avec son école de commerce, il voyage dans les universités d’Amérique du Nord, du Sud, d’Asie et d’Europe. Plus récemment il a fait un tour d’Europe à moto. Plus de 11000 kilomètres, déjà sur deux roues.

Dire de ce garçon qu’il a la bougeotte, est un minimum. Alors quand il a le coup de foudre pour l’entreprise Coral Gardeners basée à Tahiti, l’idée de traverser deux continents pour lever des fonds pour la sauvegarde des récifs coralliens lui vient assez rapidement. Comme il va rouler 17000 kilomètres, l’objectif sera de 17000 euros. 

120 km par jour

L’aventure se prépare, se budgétise aussi. Un vélo ultra performant est nécessaire pour parcourir quotidiennement 120 kilomètres. En tout c’est à peu près 15000 euros qui lui auront été nécessaires. Prévoir, c’est aussi partir léger, avec le minimum d’affaires pour se changer, pour dormir. C’est aussi choisir son chemin. Même très curieux, un passage par l’Afghanistan est plutôt à éviter.  

Et son retour ? “Je ferai la fête d’abord et reprendrai mon travail ensuite”. Ce natif de Cherbourg a un emploi stable à Genève, en Suisse et y est très heureux, “mais partir aux États-Unis pour y travailler trois, quatre ans et y réaliser un nouveau défi pendant six mois ou un an me fait envie”. Un rythme de travail qu’il aimerait voir se développer. 

Pour suivre ses aventures, c’est ici , et si vous voulez faire un don, c’est par .

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