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Je le faisais au mauvais moment : voici le timing idéal pour tailler votre lilas

D.R.
Découvrez le moment parfait pour tailler votre lilas et profiter d'une floraison abondante. Une erreur courante à éviter absolument pour ne plus passer à côté de ses fleurs.

Pendant des années, je croyais bien faire. Jusqu’au jour où mes lilas ont cessé de fleurir…

Pourquoi le timing est décisif pour votre lilas ?

J’ai longtemps traité mes lilas comme n’importe quel arbuste : un petit coup de sécateur à l’automne, une taille plus franche au printemps, et le tour était joué. Grave erreur.

Le lilas est une plante bien plus sensible que je ne l’imaginais. C’est une floraison délicate, qui se prépare très tôt, parfois dès l’été précédent. En coupant au mauvais moment, je supprimais tout bonnement les bourgeons floraux en formation.

Résultat : de belles feuilles, mais aucune fleur. L’injustice verte !

Le moment idéal ? Juste après la floraison, pas avant, pas trop tard

La règle d’or est simple : on taille le lilas immédiatement après sa floraison, c’est-à-dire en mai ou juin selon les régions. Cela permet à la plante de consacrer toute son énergie à former ses nouveaux boutons floraux pendant l’été.

Attendez trop, et vous les coupez par erreur. Agissez trop tôt, et vous affaiblissez l’arbuste en pleine montée de sève. Ce timing précis change tout : en l’appliquant, mes lilas ont retrouvé leur abondance parfumée d’antan.

Comment tailler sans traumatiser ? Les bons gestes à connaître

Il ne s’agit pas de tout raser, loin de là. On commence par supprimer les fleurs fanées, en coupant juste en dessous de l’inflorescence. Puis on équilibre la forme générale, en retirant les branches qui se croisent, celles trop vieilles ou poussant vers l’intérieur.

Un lilas n’aime pas les coupes trop sévères. Préférez un entretien régulier, chaque année, plutôt qu’une coupe drastique tous les dix ans. Et surtout, utilisez un sécateur bien affûté et désinfecté, pour éviter toute infection.

Ce que j’ai appris (et ce que je ne referai plus jamais)

Aujourd’hui, j’observe mes lilas avec un respect nouveau. J’ai compris qu’ils n’ont pas besoin de moi pour pousser, mais qu’ils ont besoin que je respecte leur rythme naturel. Cette patience m’a appris autant que les saisons. Chaque floraison est devenue une récompense.

Alors si, comme moi, vous avez longtemps cru bien faire, n’ayez aucun regret. Le jardinage est aussi fait d’essais, d’erreurs, et de petites victoires. Et rien ne vaut le parfum d’un lilas bien taillé au bon moment.

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